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Accueil du site > Forum technique > Mon projet > Le projet de Carthage > lampes à pétrole : retours d’expérience ?

Rubrique : Le projet de Carthage

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lampes à pétrole : retours d’expérience ?Version imprimable de cet article Version imprimable

Publié Septembre 2012, (màj Septembre 2012) par : Carthage   

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Mots-clés secondaires: confort

Je suis une lectrice passionnée des livres de Lin et Larry Pardey. Vous connaissez sûrement ce couple qui a construit un bateau en bois de 7,50 m, Seraffyn, s’est marié en 1968, s’est embarqué, et vit sur l’eau autour du monde depuis lors. Au bout de 11 ans, ils ont construit un nouveau bateau, Taleysin, environ 9 m (plutôt moins), et continué jusqu’à présent. Ils n’ont pas de moteur et ont écrit plusieurs bouquins exposant leur conception de la voile : autonomie totale, basée sur la compétence de l’équipage et la fiabilité du bateau et de ses équipements. Pas mal dans l’esprit des Hiscock, pour ne citer qu’eux.
Ils utilisent évidemment des lampes à pétrole.
Je suis assez tentée : l’électricité est une belle chose, mais je n’aime pas l’idée d’en dépendre.
Avez-vous utilisé ces lampes ? Il y a les Petromax, mais il y en a d’autres (danoises, entre autres). Défauts, qualités ? Ca salit ? Ca chauffe ? Ca fait du bruit ? J’aimerais savoir.

UP


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52 Messages de forum

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  • 11 septembre 2012 16:04, par Carthage écrire     UP

    Bon ben... j’en ai commandé une française... je donnerai le retour d’expérience !

    Répondre à ce message

    • excellent ! je n’en ai jamais utilisée, mais souvent lu que c’était bruyant (sifflement) et que ça chauffe beaucoup, tout comme un Lumogaz que j’utilise parfois !

      Répondre à ce message

    • 11 septembre 2012 16:23, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Bonsoir Carthage
      J’aime bien ton approche sur la dépendance. A vivre à bord à l’année, nous nous sommes rendu compte que l’on pouvait rapidement devenir dépendant de… ses mauvaises habitudes !!!
      Sans revenir à l’âge du feu, on peut aujourd’hui produire de l’électricité à bord et s’en satisfaire. Les moyens écologiques de manquent pas : éolienne, panneaux solaires, en particulier.
      Comment ne pas devenir dépendant ??? Probablement en se contrôlant. Il y a des tas de choses dont on peut se passer à bord… Y compris de communiquer en ligne… ce que je fais pourtant systématiquement !!!
      Alors, aujourd’hui, quel avantage de s’éclairer au pétrole… Il me semble que l’intérêt primordial est esthétique… Cà a de la gueule, c’est chaud, c’est intime… C’est bandant pour tout dire… (pardon de parler comme un marin expatrié)…
      Mais… aujourd’hui, avec des leds bien conçus (Robert va nous donner les liens qui vont bien j’en suis certain), l’intérêt économique semble dérisoire… et les risques d’incendie ne sont pas nuls…
      Voilà pourquoi, ici en lointaine Asie, nous éclairons au soleil ( y compris en le transformant avec des panneaux)… et … nous nous couchons tôt… ce qui ne manque pas nécessairement de charme
      Cordialement
      Michel

      Répondre à ce message

      • L’avantage de la lampe à pétrole c’est le stockage de l’énergie sous forme de pétrole : ça prend moins de place, et c’est moins lourd que stocker de l’électricité. Pour la dépendance, je ne crois pas qu’une lampe à pétrole soit plus sûre et moins dangereuse qu’une installation électrique bien faite, bien au contraire.

        Côté charme, c’est une autre question ... quoique, en pays chaud, allumer une lampe à pétrole dans un carré où il fait 35° sans la lampe, ça manque de charme :-))

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        • 11 septembre 2012 16:55, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

          « Côté charme, c’est une autre question ... quoique, en pays chaud, allumer une lampe à pétrole dans un carré où il fait 35° sans la lampe, ça manque de charme »

          pour tout dire... j’adore ton humour....

          Répondre à ce message

        • ... mais je n’ai pas non plus de chauffage, sur Carthage à Hendaye. Alors ça me paraît plutôt intéressant, sans compter qu’en hiver, on a besoin de lumière beaucoup plus tôt qu’en été, par chez nous. Double avantage au pétrole, non ? Il ne fatigue pas les batteries, et il chauffe !

          Répondre à ce message

          • 11 septembre 2012 17:50, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

            Attention, les Petromax les plus courantes sont équivalentes à des ampoules de 250 W et 400 W : ça fait beaucoup pour un petit bateau ! Il existe d’ailleurs des accessoires que j’ai vus dans l’armée suisse pour les utiliser en poêle ou réchaud.... L’allumage nécessite un certain doigté !

            http://www.petromax.de/website/prod...

            Il existe un intermédiaire entre les Petromax à pression et les lampes classiques : les lampes Aladdin : brûleur à mèche + manchon incandescent. Eclairage et prix aussi intermédiaires.... équivalent à une lampe de 60 W

            Une lampe avec un bec Matador 15 ou 20 lignes semble plus adaptée (ne pas confondre avec les becs Kosmos, moins efficaces). Les petites lampes à mèche plate n’éclairent pratiquement pas (équivalentes à une lampe de 2 à 5 W) ....
            Il reste UN fabricant français : Gaudard :
            http://www.gaudard.com/pieces-detac...

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            • 11 septembre 2012 19:39, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

              La petromax ça éclaire un max et ça fait un bruit d’enfer. J’ai utilisé ça - une seule fois - comme feu de mouillage dans le désert des agriates vers 1969, même le Napoléon s’écartait ;-)

              L’aladin, c’est quasi silencieux et la lumière est vraiement très douce, très largement suffisante pour un carré.

              Mais, dans tous les cas, les vaigrages, noir d’origine ou graduellement ?

              Répondre à ce message

            • 11 septembre 2012 19:40, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

              Au fait, tu as une URL pour les aladins ?

              Répondre à ce message

            • Merci, je n’avais pas trouvé ce fabricant dont le catalogue vaut le détour, tant pour les prix que pour les modèles.
              Moi j’ai commandé une lampe ici :
              http://www.guillouard.fr/produits.p...

              C’est la bête lampe tempête ; elle me permettra à moindres frais de voir ce que ça donne à l’usage, et elle pourra toujours finir au jardin pour soirées d’été si elle ne me paraît pas adaptée à bord.

              Si elle me plaît bien, j’irai revoir ton site. Petromax m’a toujours paru disproportionné (prix, taille et puissance) pour mon bateau et mes moyens. Je vais aussi chercher Aladin.

              Répondre à ce message

            • Il existe un intermédiaire entre les Petromax à pression et les lampes classiques : les lampes Aladdin : brûleur à mèche + manchon incandescent. Eclairage et prix aussi intermédiaires.... équivalent à une lampe de 60 W

              J’en ai une expérience très positive, on la trouve ici : http://www.pelam.de/index.php?cPath...

              C’est équivalant à une lampe à incandescence de 60 watts, ce qui est largement suffisant pour un carré... en silence !

              Précisions techniques :

              Une lampe à pétrole classique à mèche, c’est l’équivalent d’une ampoule électrique de 5 watts pour les lampes tempête à mèches droites, et d’environ 10 watts pour les plus puissantes à mèches circulaires.

              Une lampe à pression à pétrole, c’est le même principe qu’une lampe à gaz : on chauffe un manchon en soie qui devient incandescent en chauffant suffisamment le pétrole pour qu’il produise du gaz. La puissance moyenne de ces lampes va de 150 à 500 watts équivalents électrique.

              La lampe Aladdin fonctionne avec un principe assez astucieux : c’est une lampe à mèche circulaire d’environ 10 watts à laquelle on a ajouté un manchon en soie, mais contrairement aux lampes à pression ouvert vers le haut et bien plus grand pour compenser l’absence de pression. La puissance passe de 10 à 60 watts avec une lumière bien plus « blanche » mais agréable, d’environ 2500 K.

              Cette lampe est bien suffisante pour éclairer un carré en silence et sans les inconvénients des lampes à pression, bien trop puissantes pour cet usage.

              En cas de destruction du manchon on peut s’en servir comme une lampe ordinaire à mèche mais avec moins de lumière et plus de consommation.

              Avec une lampe tempête classique il est par exemple difficile de lire : pas assez puissant.

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              • 12 septembre 2012 11:38, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

                Ah, la douceur des aladins ...

                Les Aïda (aka petromax à pression, celles à 400W), on les chargeait à l’essence de voiture, histoire de vivre dangereusement (je blague) et surtout d’en trouver partout.
                Pour l’allumer c’est guère plus compliqué qu’on chalumeau de plombier à essence, il suffit de monter le réservoir en pression avec la pompe puis - pas très dangereux si la lampe ne bouge pas (sur un bateau ...) - d’enflammer l’essence de préchauffage située dans la collerette autour du tube d’alimentation. Y a pas de sorcellerie.

                Répondre à ce message

  • Petromax, j’en ai acheté une .... Une fois ......

    Après m’être bien cramé les doigts pour les premières tentatives d’allumage, puis m’être cramé les sourcils et les cheveux, j’ai fini par réussir à l’allumer. Ca faisait un bruit d’enfer, et une chaleur d’enfer (mais c’est sur ça éclairait .... trop !)

    J’ai fini par la donner aux Boulals qui en voulaient absolument une, en leur précisant bien que ce n’était surement pas un cadeaux que je leur faisais, mais que comme je ne pouvais pas revendre un truc aussi dangereux, c’était ça ou la poubelle .....

    Ce genre de truc, pour moi c’est très bien en extérieur, mais n’a rien à faire sur un bateau. Le feu et les brulures sont les premiers dangers à bord, bien avant le mob ou les tempêtes. Reste que c’est très décoratif, tant que ce n’est pas allumé.

    Je préfère flinguer les batteries plutôt que de me transformer en merguez Bouazizi (ceux qui vivent en Tunisie comprendront ......)

    Reste que les lampes à pétrole en général, quand on a des vaigrages tout neuf (et qu’on s’est fait ch... 4 mois à les refaire), c’est pas le genre de truc qui risque de monter à bord .....

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    • 11 septembre 2012 21:25, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Vouiiiii.... et j’ai un copain à qui il est arrivé une aventure peu banale. il avait acheté très bon marché en Turquie, une très belle lampe tempête... Qu’il avait installé dans son carré extrêmement verni... Suspendue au dessus de sa table très, très bien vernie également...
      Un soir sur un mauvais coup de ressac, le fond de belle lampe tempête s’est désolidarisé de la lampe laissant tomber sur la belle table vernie, le pétrole de la lampe... mais aussi la mèche... allumée... Cà crame très bien le vernis d’une table de carré...

      Répondre à ce message

  • 12 septembre 2012 00:57, par Carthage écrire     UP

    Je savais bien que ça valait le coup de demander des retours d’expérience !!!
    Et je suis contente de pouvoir faire les miennes (expériences) à pas trop cher... et avant d’avoir refait mes vaigrages.
    Parce que j’y crois encore - mais avec une certaine méfiance ;
    Je promets de donner le retour !

    Répondre à ce message

    • 12 septembre 2012 18:20, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      De toutes façons, avoir une lampe tempête à bord est une sage précaution : ça fait un très bon feu de mouillage et sert de fanal en cas de panne électrique totale (qui peut toujours arriver...).
      Ne pas oublier le petit entonnoir avec filtre et l’astuce que m’avait montrée un « ancien » du temps des feux de route à pétrole : placer la lampe dans un seau pour la remplir quand ça bouge un peu, pour ne pas en mettre partout !
      Par contre, les fluocompactes et LED semblent aujourd’hui plus raisonnables pour tous les jours. A noter que leur faible consommation permet de réduire la section des câbles si on refait l’installation et donc de gagner (un peu...) sur le coût des fils...
      Pour le chauffage, une solution avec évacuation des gaz brûlés à l’extérieur semble une bonne assurance-vie...

      Répondre à ce message

      • Pour le cas improbable (mais sait-on jamais...) j’ai en secours des feux de nav à pétrole, bâbord, tribord, poupe, hune et mouillage à hisser dans les barres de flèches. Autonomie 12 heures.

        J’ai trouvé ces feux chez un schip pour pêcheurs professionnels au Kuwait en 87, la collection m’a coûté l’équivalent de 150 € d’aujourd’hui !

        La fabrication (anglaise) est très soignée, tout en cuivre et laiton avec de bonnes lentilles de Fresnel qui permettent à ces feux d’être vus facilement à deux miles malgré le peu de puissance.

        Seule concession à la modernité : les filtres colorés rouge et vert des feux latéraux sont en plastique...

        Il y a deux choses que je ne laisserais pas à bord le jour où je me séparerais du bateau : ces feux et mon sextant Plath ! ;-)

        _/)

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      • 12 septembre 2012 19:37, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        Pour le chauffage, une solution avec évacuation des gaz brûlés à l’extérieur semble une bonne assurance-vie...

        Un détecteur de CO me parait indispensable dès qu’on produit des gaz brulé à l’intérieur. Plus facile à dire qu’à trouver mais en s’acharnant beaucoup on y arrive (chez Selectronic je crois). C’est donné pour 5 ans, le buzzer est insuportable.

        J’ai toujours en tête l’histoire du gars(sur une autre liste) qui s’était réchauffé nuitamment avec un pot en brique retourné sur la gazinière allumée (chauffage efficace) et qui se réveillant avec un mal de crane terrible à constaté que la flamme de sa lampe à pétrole était très faiblarde jusqu’à ce qu’il ouvre la porte et laisse sortir le sale air et entrer le libre air (ouarf)
        Le boulet était passé très près.

        Répondre à ce message

      • C’est encore un peu un luxe, ça, le chauffage, à moins de vivre à bord en pays froid.
        J’ai eu beaucoup plus froid en Bretagne ou en Ecosse par temps humide qu’à l’approche du Groenland par temps sec (sauf les pieds : sur un bateau en acier, c’est terrible ; mais avec des charentaises c’est très tolérable).
        N’envisageant pas de navigation dans l’Antarctique, je peux me passer de chauffage ; mais si quelqu’un inventait un moyen de garder un bateau et son équipage bien secs quand il pleut, je lui tresserais des couronnes !

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  • 13 septembre 2012 11:55, par Carthage écrire     UP

    Vous avez tous tout à fait raison, bien sûr : les lampes à pétrole ne sont pas très sûres, elles éclairent plutôt moins bien, elles chauffent, le combustible n’est pas gratuit et il faut le stocker. De plus, de nos jours, certains types d’éclairage sont tout à fait performants à peu de frais.

    Il y a tout de même un autre aspect, qui vous a échappé et pour cause. Vous êtes compétents, vous, et moi pas. Vos articles et commentaires sur l’électricité me laissent bouche bée d’admiration... et d’incompréhension.

    Alors qu’une lampe à pétrole... avec quelques verres, quelques mèches, du pétrole et éventuellement un tournevis... je dois pouvoir gérer. Et si je n’y arrive pas, il y a toujours la solution de secours : appuyer sur l’interrupteur !

    Répondre à ce message

    • Le mythe de l’électricité compliquée a la peau dure ...probablement parce que c’est un objet qu’on ne peut pas « toucher », sauf en prenant une châtaigne |-)

      En réalité, tant qu’on reste dans l’éclairage, c’est simple : des fils, des interrupteurs, des fusibles, des boites de dérivation étanches. La véritable difficulté est de faire « fiable », et ceci se réalise par des « trucs » très terre-à-terre, qu’on peut « toucher » : la bonne manière de faire des connexions, l’achat du bon câble de la bonne section, quelques règles de base et de bon sens, savoir lire un dessin. La lecture d’un schéma électrique est peut-être un peu inquiétante pour le néophyte, car elle suppose une part d’abstraction symbolique mais on l’apprend vite.

      A bord d’un bateau, l’électricité d’éclairage est un des aspects les plus simples à installer.

      Répondre à ce message

      • Les longues nuits d’hiver etant fraiches en normandie je me suis longtemps servi de la lampe « petromax » pour lire et chauffer un carré de 25m3....Ca peut se faire, c’est tres sympa cette couleur de lumiere....on peut oublier le sifflement si on est tres pris par l’histoire qu’on lit mais il faut pomper, pomper,environ tous les 3/4h c’est lassant....et encore ,j’avais goupillé une pompe à pied qui m’evitait de toucher le reservoir pour appliquer le 70 à 90 coups de piston pour regonfler l’ensemble.
        Quant au noircisement du plafond....j’ai la chance d’avoir une « verriere »à l’ancienne comme le bateau et son patron,ce qui fait un bon tirage avec evacuation des fumées eventuelles que je n’ai pas vraiment remarquées.
        Je l’ai toujours à bord et reve de soirée tempérée, quand je pourrai l’installer en bout de bome au dessus du cockpit ou un peu plus loin si les moustiques sont de la partie...Nostalgie des soirées africaines en brousse....
        Je crois qu’il n’y a que ça qui puisse justifier de nos jours l’emploi d’un tel eclairage ....l’amour de l’ambiance créé par sa lumiere, son sifflement et la gueule de l’ensemble....
        Vous avez tous raison de parler « leds » et j’y suis venu egalement,mais à reculons.....
        Nostalgie ,nostalgie quand tu nous tiens.....

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  • 18 septembre 2012 19:00, par meridien écrire     UP  image

    Il y a plusieurs qualités de pétrole et plusieurs prix ! En Europe c’est hors de prix. Sinon on en trouve à peu près partout à pas cher. Ns avons cuisiné 20 ans avec une taylor en laiton / inox / émail....
    Avantages : très grande autonomie, stockage divisible et non dangereux. Pas d’oxydation. Transport aisé. Remplissage faisable par tous si soigneux.
    Inconvénients : Utilisation réservée aux initié(e)s. L’allumage n’est pas intuitif, il faut bien faire le préchauffage, préférablement avec de l’alcool à brûler qui ne se trouve pas dans certaines zones. Ns avions une pissette d(infirmière.
    Si mauvais pétrole, le brûleur s’encrasse et c’est galère. Ns avions eu jusqu’à 10 brûleurs en magasin. J’organisais une session maintenance à terre quand le stock était épuisé. Ces pièces se déposent-démontent facilement. Elles se trouvent en Allemagne je crois.
    J’ai eu une lampe pression Optimus en laiton qui s’allumait avec une sorte de chalumeau intégré. Elle éclairait et chauffait beaucoup. Insupportable dans les latitudes où se baigner est un plaisir. Sauf au-dessus du cockpit, car elle était insensible au vent. Et quel look !
    J’ai toujours la grosse lampe « de chalutier hollandais » avec son abat-jour et son « burner » à petit chapeau. Elle peut éclairer tout le carré, c’est superbe. Mais au prix du kerdane...ça refroidit. Et aussi surveiller la mèche le premier quart d’heure, une fois chaude elle fume. Il faut la baisser.
    Je ne peux pas me décider à la modifier

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    • Pour le prix et la qualité du pétrole, deux histoires :

      • J’ai connu un bateau à Paimpol qui fonctionnait entièrement au pétrole pour la cuisine, l’éclairage et le chauffage. Il avait un réservoir de 100 litres de gasoil pour son moteur, et un de 200 litres pour le pétrole, ce qui lui assurait deux ans d’autonomie !
        Il achetait son pétrole (en fait du kérosène super raffiné) dans les petits héliports ravitaillés par des fûts de 200 litres qui ne peuvent servir qu’une fois : une fois entamé il serait interdit de s’en servir pour un autre plein, et le copain rachetait les fonds des fûts entamés pour quelques francs symboliques...
      • L’autre histoire, c’est ici en Martinique : avant la mode des installations solaires pour les maisons isolées et trop loin du réseau EDF, la plupart utilisaient frigos et congélateurs à pétrole, et s’éclairaient également au pétrole.
        Le pétrole était distribué dans beaucoup de stations service où il y avait en plus des pompes à gasoil et essence une pompe pour le pétrole, il y a vingt ans à 2 francs le litre, à l’époque beaucoup moins cher que le gasoil.
        Le détail technique intéressant, c’est que comme il n’était probablement pas rentable de faite venir du pétrole lampant pour un aussi petit territoire, les stations vendaient en fait du kérosène A1, le carburant utilisé pour les avions !
        L’avantage : presque pas d’odeurs, pas du tout de fumées ni de calamine dans les cheminées des frigos à absorption ! |-)

      _/)

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    • « je ne peux pas me décider à la modifier »

      Ca, ça me laisse rêveuse. En plus, on s’y attache, à ces trucs-là ?

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      • J’en connais qui s’attachent bien à leurs bateaux... ! :o)

        _/)

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        • « Où la chèvre broute, il faut qu’elle s’attache ». On peut brouter sur un bateau, mais plus difficilement sur une lampe.
          Cela dit, c’est un retour d’expérience intéressant ! J’aurais peut-être dû mettre un réchaud à pétrole sur Carthage ? Il n’y avait rien, j’ai remis un réchaud à gaz comme à l’origine ; mais la bouteille dans l’équipet juste en-dessous, à notre époque de correction, ça dérange un peu. Pas question évidemment de créer le circuit et de mettre la bouteille dehors, d’ailleurs, où la mettrait-on ! Le pétrole aurait peut-être été une meilleure idée.
          Je vais quand même jeter un coup d’oeil aux lampes Optimus. Pourtant, après toutes ces réponses, c’est plutôt les Aladdin qui me tentaient. L’embarras du choix...

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          • 19 septembre 2012 08:18, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

            Pour les réchauds, on oublie souvent en France qu’une grande partie des bateaux américains ont des réchauds à alcool Origo : aucun des risques du gaz... Ca s’éteint avec de l’eau et maintenant on trouve de l’alcool sans odeur pour les cheminées partout (éthanol).
            En Scandinavie, beaucoup de réchauds à pétrole Wallas. Dans ces pays, comme en Suisse, obligation d’inspection périodique des circuits gaz par un organisme agréé... Ceci explique sans doute celà !
            A noter que les réchauds Wallas sont chers mais ont des couvercles ventilés qui permettent de chauffer le bateau...

            Répondre à ce message

  • 19 septembre 2012 12:34, par meridien écrire     UP  image

    Eh oui, je m’attache aux beaux objets. Hélas pour mon optimus les manchons une fois cuits sont d’une fragilité maladive. Peut-être a-t-on progressé ?
    Génial le coup du carburant avion !
    Pour l’alcool les US sont très forts. Faudrait voir sur leur site par correspondance. Mais j’ai l’impression que le pétrole est plus calorifique ? et moins producteur d’eau ?

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  • 24 septembre 2012 12:43, par Pator écrire     UP  image

    J’ai utilisé une Pétromax à pression pendant plusieurs mois à bord. Je n’ai pas trouvé que le bruit soit gênant. Coté manipulation, et par sécurité, je ne l’ai utilisée que sur les mouillages calmes, ou à terre. La lumière que ça apporte est très confortable et agréable. Pour un pique nique à terre en groupe, elle suffit à elle seule, par exemple.
    Par contre, cette lampe a deux défauts rédhibitoires sur un bateau : d’une part le manchon est très fragile, et tombe facilement en poussière en cas de choc. D’autre part l’espèce d’injecteur qui vaporise le carburant n’aime ni le sable ni le sel.
    Beaucoup de puissance, mais trop de fragilité : moralité, elle a mis son sac à terre.

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    • 24 septembre 2012 12:49, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Bonjour Patrick et bienvenue...
      C’est aussi mon sentiment sur l’éclairage au pétrole, sentiment partagé par les gens qui font du cabotage, comme nous... . Trop de contraintes, trop de risques...
      Sur une longue traversée, je ne sais pas...
      Michel

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      • A propos de ces lampes « magiques », j’ai 5 manchons qu’un copain m’a donné « à tout hasard »sachant que j’avais une petromax....
        Manque de chance ,pour moi ,ce sont des : « mantle n°2730, 200 CP » qui d’apres mes vendeurs ne s’adaptent pas .....Ils sont donc à donner à celui qui à la lampe adequate.....
        Qu’on se le dise.....

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      • Il faut aussi se mettre dans le contexte de l’époque, il y a quarante ans les leds n’existaient pas ! :o)

        Un exemple avec mon voilier construit en 1966 : l’éclairage et la cuisinière étaient alimentés par un système centralisé à pétrole sous pression, il n’y a jamais eu d’incendie.

        Lorsque nous avons acquis le bateau en 1982, un précédent propriétaire avait déjà « électrifié » l’éclairage et installé une cuisinière à gaz... je n’ai plus que les anciennes tuyauteries restées en place, bien pratiques pour suspendre différentes choses...

        Il y a d’ailleurs dans le carré une section du vaigrage en CP mince peint en blanc un rectangle de 300 x 300 mm entouré de baguettes en bois verni dont on pourrait se demander l’utilité... c’est en fait une zone non pas en bois mais en amiante, sous laquelle était installée la lampe à pression d’origine ! :-))

        J’ai encore trois lampes à pression que j’ai utilisées sans le moindre problème durant des années, mais je m’était donné la peine de lire très attentivement le mode d’emploi... (RTFM) ! :-P

        Depuis, j’ai cédé à la facilité de l’éclairage tout électrique, mais l’ai toujours ces lampes dans un coin, si quelqu’un est tenté et de passage dans mon coin... elles sont dispos cadeau ! ;-)

        _/)

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  • Nous sommes bien d’accord.J’avais une Optimus 930 made in Sweden. C’est maintenant une lampe en 220 à la maison. Marre de faire le shadok...manchons trop fragiles.
    Par contre j’avais 4 magnifiques lampes de marque Ouvrard Villars et Guilux.Cela ne s’invente pas et j’ai googoulé et vérifié ; Cette Sté existe toujours.,mais pas vu ces lampes.
    A l’origine en laiton, l’année d’après je les ai toutes apportées à un chromeur. Nickel.Adieu le Mirror.
    Elles étaient livrées avec une douille pour de l’électricité , + une mêche.Fumivore réglable s’il vous plait.Cul bien lesté.38 centimètres de haut ...
    Trois fonctionnaient sur le 12 V et une au pétrole.
    Petits, à la mer mes enfants dormaient dans le carré.Pas question de dormir si je n’allumais pas la lampe, leur doudou en qq sorte.
    La porcelaine me faisait un peu peur.Elles ont pris des coups de coude, de tête et se sont qq fois faites bien secouées mais jamais de casse.
    Avant la vente de mon bateau,je les ai remplaçée par un moche plafonnier...
    Elles sont maintenant chez moi en 220, en attente d’un prochain voyage
    Nostalgie quand tu nous tiens..

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  • Ayant utilisé pour la première fois ma Luciole cette semaine, j’ai repris ce fil.
    D’accord, ça n’éclaire pas énormément, pour lire c’est un peu juste.
    A part ça je trouve ça génial. Et avec le temps qu’il fait, la très petite chaleur dégagée permet de se chauffer les mains, c’est pas désagréable. La lumière est plaisante. C’est silencieux. Et ça consomme peu.
    Conclusion : bien sûr, je vais refaire tout mon circuit électrique, et changer mes éclairages ; mais je garde la luciole, tant que je n’en aurai pas trouvé une autre, un peu plus puissante ! C’est un petit luxe...
    Une question, quand même : il existe des réchauds à alcool, existe-t-il des lampes à alcool ?

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    • En lampe à pétrole j’en suis resté à la très bruyante Aïda à pression (200 à 400W, dispo chez coleman, rechercher sur PTP) et surtout à la aladin, très douce et sans pression, avec un manchon alongé je crois (chercher sur PTP, comme d’hab), très silencieuse.

      Bien sur y a aussi les LED SMD, indispensable pour lire au lit avec la vue de mon age. J’ai acheté le luminophore chez Ikea ou castorlin et les led sur aliexpress, avec tous les risques ét périls mais 10 fois moins cher (chercher sur ptp, on le dira jamais assez).
      C’est moins old navy mais encore faudrait-il la voir la vieille marine ;-)

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