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Pratiques et Techniques de la Plaisance

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Accueil du site > Forum technique > L’électricité à bord -forum- > Batteries > Parc batteries 24V

Rubrique : Batteries

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Parc batteries 24VVersion imprimable de cet article Version imprimable

Publié Mai 2012, (màj Mai 2012) par : Jean S/Y Pfoumf  image   

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Bonjour.

Je désirerais savoir quelle méthode privilégier pour réaliser un parc en 24V, à savoir, en prenant un exemple de 8 batteries 12V - 110AH pour obtenir 24V - 440AH :
- relier 2 fois en // 4 batteries pour obtenir 2 « batteries » 12V - 440AH et relier ces 2 ensembles en série.
- relier 4 fois 2 batteries en série pour obtenir 4 « batteries » 24V - 110AH et relier ces 4 ensembles en //.
Le résultat sera identique en terme de capacité, mais qu’en est-il au regard de la longévité, pour autant que cela puisse influer.
J’ai lu un peu de tout (et son contraire) sur les forums : pas de série, pas de //, etc. mais sans raisons techniques probantes.

Merci.

Jean

UP


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13 Messages de forum

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  • 17 mai 2012 10:50, par Pil-Poil écrire     UP

    On peut fort bien construire un parc avec des batteries en série/parallèles, à condition de respecter au moins deux impératifs : les batteries doivent être rigoureusement identiques et neuves, et ne jamais être déconnectées par la suite afin de vieillir ensemble. Il faut également respecter un branchement « croisé » pour minimiser les écarts de charge et décharge : http://www.plaisance-pratique.com/b...

    En pratique la méthode de construction série/parallèle dépendra également beaucoup du choix du modèle de batterie, qui lui même dépendra du programme d’usage (vacances annuelles, grand voyage, vivre à bord, etc ...) : http://www.plaisance-pratique.com/q...

    Si vous optez pour des batteries spécialisées en cyclage et de grosse capacité, le choix ira naturellement vers des éléments de 2 volts de 400-500Ah, donc un parc de 12 éléments en série. http://www.plaisance-pratique.com/q...

    Si vous optez pour des batteries servitude standard du circuit de distribution du nautisme, le choix ira naturellement vers un arrangement de 8 batteries de 100Ah en série/parallèle. Mais dans ce cas, la difficulté sera de respecter les symétries de câblage croisé vu par chacune des batteries individuelles : chacune doit « voir » la même chute de tension dans le câblage . Chacune doit « voir » le même nombre de connexions dans le cheminement entre l’entrée et la sortie du parc. Il est possible que l’assemblage en parallèle de 4 ensembles 24V-110A sera le plus simple permettant de respecter cette condition.

    On ne peut pas dire qu’il y a une solution qui s’impose toujours face à toutes les autres ....

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  • 17 mai 2012 11:09, par Négofol écrire     UP Animateur

    L’idéal en terme de fiabilité, à mon avis, est un parc de batteries à cyclage profond formé d’éléments en série, mais la taille et le poids de ces batteries peut-être un obstacle (par exemple un élément 6V 440 AH Trojan IND9 fait 60 cm de hauteur et pèse 100kg...).
    La mise en parallèle soulève de vives controverses. L’unanimité ou presque semble être de se limiter à des batteries identiques et neuves, mais la situation peut évoluer avec le temps et le vieillissement des éléments.
    Une autre solution possible que j’ai vue pour ce genre de capacité est deux ensembles 24 V/220 AH utilisés en alternance et chargés séparément par des chargeurs AtoB. Dans ce cas, on retombe dans des tailles et coûts de batterie plus raisonnables (batteries 6 V /220 AH genre Trojan 145). L’avantage de cette solution est de garder la motié de la capacité si une batterie est défectueuse, sans aucun problème de mise en parallèle

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  • 18 mai 2012 10:40, par Jean S/Y Pfoumf écrire     UP  image

    Bonjour et merci pour vos réponses.

    Il semblerait qu’il existe donc un consensus pour éviter si possible les branchements en //.
    Ce qui me perturbe dans cette affaire, c’est de voir certains constructeurs haut de gamme, dont les bateaux ont vocation à naviguer « loin et longtemps », utiliser cette méthode de batteries 12V/110AH en // et série.

    Série veut dire modules industriels de 2V normalement faciles à trouver partout ; il reste donc à faire le choix entre électrolyte liquide ou gel avec l’enveloppe budgétaire que cela représente.
    Ou tenter une importation directe de batteries chinoises dont les prix sont très attractifs, même si l’on doit y ajouter les frais de transport et autres. Mais quid de la qualité ? La roulette russe peut être un jeu excitant, mais bon...

    Jean

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    • 18 mai 2012 11:00, par Pil-Poil écrire     UP     Ce message répond à ...

      La technologie « Gel » a deux inconvénients dont il faut tenir compte (cf la littérature sur le sujet) :

      • elle est sensible à la tension de charge trop forte qui peut être destructrice par rupture du gel ... et cette tension admissible est variable selon le constructeur de la batterie et il est parfois difficile de la connaître .... Cela exige aussi une régulation de la tension de sortie du chargeur en fonction de la température de la batterie.
      • elle ne survit pas toujours bien en climat très chaud.

      La technologie électrolyte liquide est la plus tolérante ... mais exige des soins réguliers : surveillance de l’électrolyte, et cycles d’égalisation.

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      • 18 mai 2012 12:20, par Jean S/Y Pfoumf écrire     UP     Ce message répond à ...  image

        Les chargeurs haut de gamme récents devraient être capables de gérer à la fois le voltage et de réguler en fonction de la température des batteries, à condition, comme vous le signalez, d’en connaitre précisément les caractéristiques (et donc d’acquérir du matériel d’un fabricant reconnu et...cher). A vrai dire, les panneaux solaires (320W) ne justifient que rarement ici au mouillage d’autres moyens de recharge sur mon bateau actuel.

        Par contre je suis sous les tropiques et compte rester dans cette zone, donc climat chaud.

        Concernant l’électrolyte, je viens de perdre en peu de temps 2 jeux de batteries par absence de contrôle des niveaux. Cela va très vite au soleil. Depuis j’ai une grande affiche me rappelant de vérifier les batteries.

        Pour conclure : le choix le plus cohérent serait un parc constitué de batteries 2V à électrolyte liquide.

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        • 18 mai 2012 16:28, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

          Il existe des systèmes de remplissage centralisé pour jeux de batteries : bouchons spéciaux à clapets reliés par des tuyaux. Il suffit de relier un bidon d’eau distillée en charge pour remplir automatiquement les batteries en moins d’une minute ! Très utilisé sur les chariots élévateurs : on peut faire le niveau sans accéder aux batteries.
          La marque la plus connue est Flow-Rite.

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          • 18 mai 2012 17:34, par Jean S/Y Pfoumf écrire     UP     Ce message répond à ...  image

            Intéressant.
            Je ne connaissais que le système HydroLink de Trojan, mais réservé aux batteries 6 et 12V.

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            • 18 mai 2012 18:01, par Pil-Poil écrire     UP     Ce message répond à ...

              Les fabricants de batteries industrielles sont plus ou moins obligés de proposer un système de ce genre adapté à leurs batteries utilisées par des engins de manutention. Mes batteries (8PZS480) sont censées être chargées avec un courant C4 et en 5 ou 6 heures, d’où des consommation d’eau importantes et critiques !

              Pour accélérer encore la charge et supprimer l’étape d’égalisation (bullage), dans un montage industriel le chargeur envoi par une fine tubulure un flux d’air au fond de chaque élément. De cette manière, en même temps que la charge se fait, l’électrolyte est agité du bas vers le haut par les bulles « forcées », empêchant la stratification de l’acide. La vitesse de charge est nettement augmentée de cette manière et le courant de charge diminue moins vite que nous en avons l’habitude. La charge est presque 2 fois plus rapide !

              http://www.batterysupplies.be/sites...

              JPEG

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              • 18 mai 2012 18:32, par Jean S/Y Pfoumf écrire     UP     Ce message répond à ...  image

                Nos contraintes en navigation sont quand même moins exigeantes qu’en utilisation industrielle et
                je crains que nos chargeurs « marine », même chez les constructeurs les plus en pointe tels que Victron ou Mastervolt, soient incapables d’insuffler de l’air dans les batteries, comme je crois l’avoir compris dans le message précédent.
                Mais je découvre la sophistication d’un domaine que j’envisageais moins élaboré.
                L’utilisation de batteries industrielles me parait être un conseil judicieux, selon l’adage : qui peut le plus, etc.

                Répondre à ce message

                • 19 mai 2012 10:02, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

                  Un petit bémol : certaines batteries stationnaires pour relais radio ou systèmes solaires ne sont pas adaptées à un usage sur bateau (mouvements, gite).
                  Il me semble préférable d’utiliser des batteries industrielles à cycle profond spécifiées Marine par le constructeur.

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                  • 19 mai 2012 11:06, par Pil-Poil écrire     UP     Ce message répond à ...

                    Le problème avec l’appellation « marine » par le constructeur c’est qu’elle ne signifie rien de précis et de normalisé (à ma connaissance du moins) ... L’ usage de l’appellation « Marine » dans le circuit de distribution grand public sert bien souvent à justifier un prix élevé sans raison technique claire.

                    J’avais eu un parc industriel 4HM520 (en 3x4volts 520Ah) qui spécifiait deux caractéristiques qui peuvent intéresser l’usage marine :

                    • l’inclinaison maximale (70° des deux côtés, dans cet exemple)
                    • la présence de bouchons frittés laissant passer les gaz mais imperméable à l’électrolyte liquide.

                    Comme c’est une appellation normalisé, elles sont toutes pareilles, mais certains circuits la vendent fort cher avec une étiquette marine (3 fois le prix minimal) et d’autre sous l’étiquette industrielle (1 fois le prix minimal) au moment de mon achat en 2002.

                    Cependant, quel que soit le modèle acheté, on a intérêt à monter la batterie avec les plaques perpendiculaires à l’axe du bateau. Ainsi, au moment de la gîte, toutes les plaques sont pareillement « dégarnies » d’électrolyte, alors que si les plaques sont dans l’axe du bateau, certaines seront « dégarnies » et d’autre non en cas de forte gîte.

                    Toujours dans cet ordre d’idée, les batteries hautes sont favorables à l’usage marine, car la gîte aura un effet d’autant plus faible sur la plongée des plaques dans le liquide. Leur inconvénient est la stratification plus importante de l’acide vu leur grande hauteur, mais alors les mouvements du bateau ont un effet positif de redistribution de la densité de l’acide.

                    Celles que j’ai actuellement (8PZS480) ont des bouchons qui permettent un renversement avec seulement de très faibles fuites, bien que estampillé « industrielles » par le fabriquant. J’ai même testé (par mégarde !) cette caractéristique ...

                    Dans le cas des batteries à électrolyte piégé (Gel ou AGM) ces questions de fuite électrolyte ne se posent pas.

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                    • 19 mai 2012 11:45, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

                      Je ne parlais pas de l’appelation « Marine » commerciale chez le ship mais de la spécification pour cette utilisation : par exemple, sur le site Trojan, on trouve une liste de batteries conseillées en utilisation Marine, mais ces modèles se retrouvent dans d’autres applications comme voiturettes de golf (T145) ou industrielle en back-up Power (L16H), ce qui ne devrait pas en changer le prix chez le bon vendeur...
                      Vérifier l’angle d’inclinaison et la direction autorisés est une précaution essentielle.

                      Entièrement d’accord pour le montage plaques perpendiculaires à l’axe.

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                      • 19 mai 2012 12:17, par Jean S/Y Pfoumf écrire     UP     Ce message répond à ...  image

                        Je suis en Afrique de l’Ouest, Sénégal, Gambie, etc.
                        Il est plus facile de trouver des batteries industrielles, telles que celles installées sur les chariots que du matériel estampillé « marine ». Et compte tenu des prix pratiqués, principalement en Gambie, l’origine est presque à coup sûr chinoise, même si l’on voit fleurir sur les emballages des phrases comme : technologie allemande ou technologie japonaise. Il faut donc s’en tenir aux données techniques de base.
                        Quant au problème de la gîte, autant effectivement mettre toutes les chances de son côté en positionnant les batteries dans le bon sens (je n’avais jamais pensé à cela) ; mais 90% du temps (sinon plus) se passant au mouillage...

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