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Pratiques et Techniques de la Plaisance

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Accueil du site > Forum technique > OpenCPN -forum- > Cartographie d’OpenCPN -forum- > changement de cartes

Rubrique : Cartographie d’OpenCPN -forum-

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Publié Février 2017, (màj Février 2017) par : Morrigan  image   

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Bonjour,

Je navigue depuis des années avec des CM93 mais je les trouve un peu limite pour ma zone actuelle qui est la Caraïbe et en particulier la côte centre américaine.
Je voudrais donc télécharger (je vis au Belize sur mon voilier au mouillage et donc pas d’accès aux magasins !!) des cartes actualisées pas spécialement gratuites !!! mais fiables et détaillées et compatible avec Opencpn 4.4.0 sous Windows 8.
Je ne suis en aucun cas un crack en informatique donc du basique !!!!

Que me conseillez-vous ?
Merci

Marie

UP


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13 Messages de forum

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  • 14 février 2017 06:48, par yoruk écrire     UP Animateur

    Bonjour, j’ai peu d’expertise sur cette zone... mais je me soigne

    1. On connait l’imprécision des C-MAP sur cette zone. Voir http://www.plaisance-pratique.com/c...
    2. Une solution élégante et gratuite de fiabiliser les CM93 serait de les compléter avec des cartes en fusion/transparence issues de Google Earth. Mais, la mise en oeuvre est complexe, et ne correspond pas au nveau technique informatique que vous annoncez. Enfin, pour info, voir ce lien : http://www.plaisance-pratique.com/-... Vous y trouverez aussi d’autres articles traitant de la cartographie
    3. Le SHOM fait des efforts, et couvre sur cette zone tous les départements DOM/TOM. Il faudra choisir les options de cartographie vectorielle, au format S-57, et agrandir la carte de tri pour découvrir les Antilles voir :
      1. http://diffusion.shom.fr/searchprod...
      2. il faudra peut être vous inscrire au site SHOM (c’est gratuit) : http://diffusion.shom.fr/
      3. Enfin, elles ne sont pas données, et il serait prudent d’en acheter une d’abord, pour la tester, puis de panacher des cartes de détail SHOM exactes (je l’espère, mais, c’est sans garantie) et des cartes CM93 pour la navigation au large.

    - 
    Voilà pour les DOM/TOM.

    1. Sinon, la NOAA offre ses cartes vectorielles gratuites, couvrant tout le golfe du Mexique, les Bahamas, Cuba et les iles Vierges, mais pas le Belize. Voir ce lien :
      1. http://www.charts.noaa.gov/Interact...
    2. plus au sud également gratuites, les cartes raster du service hydro brésiien, voir
      1. http://www.mar.mil.br/dhn/chm/box-c...
    3. l’éditeur allemand NV-Charts couvre aussi l’arc antillais, mais pas le Belize. Je ne penses pas que l’on puisse obtenir leurs cartes par téléchargement (il les livrent en format papier et en micro SD) voir
      1. http://nvcharts.com/app/eu/
      2. Il faudra télécharger le plugin OpenCPN voir : https://opencpn.org/OpenCPN/plugins...

    Et c’est tout ce que je sais sur cette zone
    Michel, à Riposto, Sicile

    Répondre à ce message

  • 14 février 2017 14:13, par pacolarame écrire     UP

    Bonjour,

    J’ai passé plusieurs semaines au Belize en 2015 , les CM 93 sont effectivement soit très fausses, soit comportent de larges zones non cartographiées.
    Celà ne compromet pas la sécurité dans les quelques grands chenaux, notamment l’accès à Belize City et le chenal nord sud qui grosso modo longe la côte.
    Par contre , les profondeurs étaient souvent extremement fausses dans les zones à faible profondeur .
    A ceci deux raisons, la première étant l’objectif des CM93 non prévues pour ce genre de navigation au milieu des bancs et entre les ilots.
    La deuxième est liée à la fréquence des événements cycloniques qui modifient considérablement les fonds.
    Je précise que ni les cartes Navionics , ni les C Map NT Jeppesen n’étaient meilleures. Les dernières préférant afficher des zones non cartographiées. (NT sur un traceur pro, et navionic sur iPad pour les atterrissages). La nav previsionelle se faisant sur OpenCPN et CM93)
    Nous avons en fait beaucoup utilisé le « balisage » local, perches des pêcheurs et surtout adapté le bateau . D’abord, lors de l’achat du bateau, nous avions fait le choix d’un DI (en l’occurence Ovni 39) pour un programme comportant ces zones . En pratique , nous relevons la dérive à 5-6 pieds/ 1m, 50 pour un peu moins de 1 m de TE en charge . La bosse de descente est déposée.
    Nous avons régulièrement touché les fonds dans tout notre périple américain ( notamment Guyane, Belize, Cuba, USA, Bahamas ) . De toute façon, navigation de jour et à vue, avec les règles habituelles par rapport au soleil.
    Le guide en anglais « Belize, Mexicos caribean Coast » de Cpt F Rauscher", est une excellente source pour les alignements et chenaux interieurs.

    - Les cartes NOAA ne sont gratuites que pour les côtes US, par contre remarquables. Elles fonctionnent parfaitement avec Open CPN .

    - Pour Cuba : les cartes GeoCuba ( distribuées par Maptech , établies par les Soviètiques ) sont excellentes pour tous les lagons et chenaux intérieurs. Elles fonctionnent sans souci sur OpenCPN en parallèle avec les CM93 ( souvent insuffisantes pour le bidouillage entre les ilots, notamment entre CaboSanAntonio et Mariel)

    - Pour le Mexique,coté Caraibe, pas de problèmes avec les CM93 .De toute façon, peu de chenaux de très faible profondeur, dans les zones que nous fréquentons ( Yucatan et VeraCruz au plus loin)

    - Pour les USA, CM93 et NOAA , incluant les ICW . Sans souci encore avec OpenCPN, sauf la surabondance des sondes qui rendent parfois la lecture difficile,et encore plus le zoomage.
    (Pour les USA, attention en plus au tirant d’air sous certains ponts fixes de l’ICW - en pratique limite aux bateaux de 12 metres)

    En tout étât de cause, l’imprécision des sondes,le peu ou l’absence de secours à attendre, (ou leur côut : USA), me font conseiller ces trajets en faibles fonds à des bateaux de type DI ou au minimum quille longue, TE max 1,50metres. Et catamarans.

    Des bateaux à fort tirant d’eau peuvent parfaitement fréquenter ces pays, mais en respectant les chenaux principaux, en règle, partout bien balisés.

    Francois SV MOUSSAILLON

    Répondre à ce message

  • 14 février 2017 23:04, par Morrigan écrire     UP  image

    Merci à vous deux pour vos réponses bien détaillées.

    Je navigue sur un dériveur et au Belize c’est toujours dérive haute !!!!

    Navigation de jour et à bon soleil .... mais s’il y avait eu des cartes plus précises .....
    je vais donc rester avec mes vieilles CM93 !!!! et mes guides qui sont d’un grand secours.

    Cordialement
    Marie

    Répondre à ce message

    • 14 février 2017 23:26, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      François, ( pacolarame ) t’avais situé ??? on est entre amis...

      Si ça peut t’être utile, passes moi sur une copie d’écran les zones de détail au Bélizé, qui te poses problème, je pourrai te faire quelques fusion/transparence GE, qui permettront de situer la localisation du trait de côte, et de vérifier l’écart de géo référensement.
      C’est une technique que j’utilise en med orientale, où nus avons aussi des relevés de côte fantaisistes. C’est en fait et surtout une aide à la navigation permettant de reconstituer plus rapidement la logique d’un atterrage : qui est où, et pourquoi !!!

      Si tu as besoin d’un coup de main pour faire des copies d’écran, tu le dis ici... On fera un petit tuto sympa
      Michel

      Répondre à ce message

  • 15 février 2017 09:27, par pacolarame écrire     UP

    Intéressant challenge,pour ce que propose Michel, parce qu’il ne s’agit pas de trait de côte, ni de récifs, mais d’une espèce de vaste lagune derrière la barrière coralienne.
    Les fonds sont des bancs de vase et des bords de pentes plus ou moins raides , du faux plat au vertical, donc des limites très floues. Au Belize, même les couleurs ne sont pas toujours franches comme sur un fond de sable .
    - on est sur 1m50 d’eau , un peu plus, un peu moins . De temps en temps un chenal profond.
    Voit on ça sur Google Earth, d’autant que le faible marnage , est à prendre en compte ? 50 cm sur 6 metres de fond, on ne tient pas compte . Mais 60 cm sur 1m50, changent tout.
    C’est encore plus important à Cuba ou aux USA. Les fonds du Belize sont très mous.
    Pour ajouter sur le mécanisme, ce sont un peu comme des plaques de boue qui se déplacent avec les coups de vent.

    Pour les passes avec l’extérieur (l’océan) , pas de souci, on est dans le « dur » de la barrière de corail. Je ne parle ici que de la navigation à l’intérieur de ce magnifique lagon.

    Pour préciser la technique DI, je gardais une demi dérive en protection. En cas de « touche » , elle remonte , plus encore en AR ou elle bloque le bateau et protège le safran/ hélice ( Sur OVNI, en tout cas , les 39, l’axe de dérive est un énorme barreau d’inox. On n’a rien à craindre. Le diametre est à peu près celui de la tige filetée entre 2 wagons de train corail). Pour le safran, position neutre, levier au milieu -pompe Hydroem- ni bloqué en haut, ni en bas.

    F.

    Répondre à ce message

    • 15 février 2017 18:57, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Je ne parle ici que de la navigation à l’intérieur de ce magnifique lagon.

      Merci François
      Je suis allé voir, et testé les positionnements de localisation des CM93. Voir la PJ ci dessous. Je trouve un écart énorme, près de un mille et demi, entre le positionnement des CM93, à l’embouchure de la rivière, et celui indiqué par la fusion/transparence GE.
      Ca démolli mon idée de positionnement sur une carte fausse et son contrôle par GE, lui exact. trop d’écart entre les deux, pour faire jouer une comparaison logique. C’est valable, et on l’utilise en Grèce et en Turquie, avec des écarts de moins de 100 m, en contrôlant en permanence la cohérence entre les deux par les lignes de sonde ( l’écart entre ce que dit le sondeur et ce que l’on déduit de la carte corrigée par bon sens)
      Par contre, ce qui peut être fait, c’est de faire jouer les compensations géodésiques prévues pour les CM 93. je le traiterai au post suivant
      Autre chiose sur l’observation de Pacolarame, sur la technique du sondeur automatique des dériveurs

      • Pour préciser la technique DI, je gardais une demi dérive en protection. En cas de « touche » , elle remonte , plus encore en AR ou elle bloque le bateau et protège le safran/ hélice ( Sur OVNI, en tout cas , les 39, l’axe de dérive est un énorme barreau d’inox. On n’a rien à craindre. Le diametre est à peu près celui de la tige filetée entre 2 wagons de train corail). Pour le safran, position neutre, levier au milieu -pompe Hydroem- ni bloqué en haut, ni en bas.

      J’ai bien connu en bretagne, avec les dériveurs lestés de l’époque, construits costauds. On laissait talonner la dérive, et il fallait fissa, fissa remonter le safran extérieur, qui lui était plus fragile !!! Ca ne fonctionne plus avec les bateaux récents, sauf vraie construction de grand voyage (OVNI en particulier). Ce qui est arrivé à mon frère, sur un dériveur lesté en stratifié de chez Jeanneau (SO 376). Il s’est posé dans l’estuaire d’une rivière vers Concarneau, et à marée basse, le bateau s’est posé juste au bord du ruissellement de la petite rivière. L’eau a miné le sable sous la fausse quille, jusqu’à déséquilibrer le bateau qui s’est couché en faussant la fausse quille et le safran babord (deux safrans)... Au résultat, il a fallu dématter, puis déquiller et reprendre deux varangues et les lèvres de la dérive... Au résultat une addition de 10.000 euros, que l’assurance a refusé de payer, au titre de défaut de maîtrise de l’échouage... Ambiance... Mon frère a fait observer, qu’il s’était déjà posé là des dizaines de fois avec des dériveurs lestés des années 70, en béquillant, et sans problème Jeanneau s’est montré à la hauteur et a couvert les frais...
      Michel

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      • 15 février 2017 19:44, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        La solution de la compensation des données géodésiques des cellules des CM93.

        Les CM93 sont organisées en cellules couvrant des zones d’étendues variables. Organisées et présentées en couches, chaque cellule d’une couche peut être compensée manuellement pour le rendre compatible avec un positionnement correct. ca a été longuement été traité sur PTP :
        Voir : http://www.plaisance-pratique.com/c...

        et en partculier

        1. Si les levés sont justes, si les digitalisations ont été menées avec soin, si le maillage C-map est correcte alors, dans la plus part des régions ouest européennes ou nous naviguons, les C-map récentes seront fiables, et il n’y aura pas besoin de compensation géodésique manuelle.
        2. Si on considère une navigation plus lointaine, dans des eaux peu fréquentées, alors, le risque d’erreur est grand. Soit que les levés soient anciens et approximatifs, soit que les références géodésiques d’origines soient mal définies, soit que la maillage devenue tellement complexe prête à un risque d’erreur lors de la numérisation des CM93... alors, il n’existe qu’une solution fiable, c’est un contrôle par des fusions transparences. Ce type de contrôle permettra de plus ; une mise à jour des infrastructures plus récente par Google Earth, que par C-map...
        3. Dans le cas de figure ou tout est faux, ou pire, partiellement juste... Espérer rétablir une fiabilité, en compensant manuellement cellule par cellule, sans avertissement à postériori (rien ne vous indiquera à l’écran qu’une cellule a été compensée) relève d’une naïveté peu compatible avec le sens marin...

        Pour le cas du lagon, on se trouve manifestement dans le troisième cas... mais avec un risque d’erreur très limité : les cinquantes milles de la partie apparemment naviguable, sont homogènes et de faible profondeurs, impliquant un nombre limité de cellules, probablement de même origine, donc relativement faciles à compenser. On aura alors une approche visuelle logique et cohérente des fonds. Restera à faire à faire son métier de marin : critiquer le point.
        Michel
        NB On peut aussi traiter des marées, quoique très faibles, et... des courants, mais là il faudra piocher dans le web

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  • 19 février 2017 12:52, par pacolarame écrire     UP

    Bonjour,

    NB On peut aussi traiter des marées, quoique très faibles, et... des courants, mais là il faudra piocher dans le web

    Je reviens sur mon propos avec Google Earth. Le problème n’est pas le calcul de marée.
    Le problème est que l’on ne sait pas à quelle heure et donc à quel moment de la marée la photo GE a été faite.
    Ce qui change tout avec des fonds à très faible pente.

    J’ai regardé GE pour des endroits que je connais bien : Saint Malo, Genets, Jullouville sont pris à marée haute.
    Mais , la rivière d’Auray et le port de saint Goustan sont pris quasi à marée basse.
    J’imagine donc que l’on peut trouver des clichés intermédiaires sur GE. J’ai l’impression que c’est le cas du tortueux chenal de Casilda/Trinidad à Cuba. Fonds progressivement très bas depuis l’entrée de la baie dès les passes franchies.( Pas de souci, cartes excellentes et superbalisage par contre instructions très fausses)

    Bon, c’est pour le plaisir de la discussion.

    F.

    C’est sans importance en Mediterranée avec un marnage max de 1 metres et des côtes acores. Ca me parait poser un problème au Belize.

    Répondre à ce message

    • Le problème est que l’on ne sait pas à quelle heure et donc à quel moment de la marée la photo GE a été faite.

      Oh que si qu’on la connait cette heure, c’est précisément au moment ou le satellite à basse altitude (souvent un satellite météo LEO mais pas toujours) passe. Il passe généralement deux fois, une fois N-S et une fois S-N et, dans mon souvenir, il passe toujours au même moment de la journée (ou au moins au même moment tous les x jours, bien commode pour surveiller les récoltes).
      L’éffet de bord est évident. Ainsi la capitale du Cameroun, Yaoundé, n’apparaissait en GE que comme une mer de nuages. Il a fallu attendre de nouveaux satellites (c’est mon hypothèse) passant à des heures différents pour découvrir que sous les nuages il y avait une vraie ville.
      De plus, une fois une série de photo prise/achétée, on (c.a.d GE) en achetait pas de nouvelles plus belles, plus informatives ou moins biaisées, en tout cas pas pendant longtemps.

      Répondre à ce message

      • Bon, c’est pour le plaisir de la discussion.

        Oui... par ce que, argumenter précisément semble difficile sur cette zone. Mais ca fait peut être partie de son charme. En synthèse

        • la géodésie des cartes est fausse. les cartes (du moins, celles à l’origine des CM93) sont hétérogènes, établies avec des système géodésiques exotiques peu, ou pas du tout corrigés
        • côtes basses, sans contraste probablement difficiles à identifier
        • Les clichés GE de faible qualité, la couverture nuageuse n’est pas retraitée, rendant aléatoire, l’identification du trait de côte.
        • Le panachage de clichés différents aggrave la difficulté de lecture
        • Il y a des marées, et... des courants, qui doivent déplacer les bancs de sable et de vase
        • Si dans les chenaux, le balisage est fiable... ça reste le seul moyen de naviguer sereinement
        • Pour les aventuirers qui sortiraient de ces chenaux, j’imagine qu’en cas de « planté » (ce qui n’arrive qu’aux autres) une annexe puissamment motorisé est indispensable, doublée d’une ligne de mouillage équipée d’une bonne ancre légère, est un plus pour faire giter le bateau, et le déplanter (du moins, était la solution dans le Golfe du Morbihan)... Les cata... sont mal là... plantage interdit... (les bi-quilles aussi !!!)

        Pour identifier le balisage, mieux vaut une carte pas trop fausse. OpenCPN offre la possibilité de corriger les valeurs géodésiques. C’est une possibilité... Encore faut il pouvoir contrôler les écarts... Établir et publier des traces fiables est encore mieux que des WP

        Michel

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        Répondre à ce message

        • Pour les catas et les biquilles, comme dit Yoruk, il reste la solution du sondeur d’avant (ForwardScan chez B&G, ou FLS2D chez Echopilot) certes un peu chers et au comportement un peu ératique à maîtriser, mais bien pratiques pour éviter les plantés ;
          Après il reste la patience pour attendre la marée, et de préférence jouer à ça quand les marnages sont en augmentation... pour ne pas attendre 15 jours !
          Le cas de la baie de Phang Nga à Phuket est d’autant plus crucial que l’eau est très limoneuse et les relevés de sonde probablement très anciens. Souvent 2m au sondeur pour 12 sur la carte et inversement !
          Je m’habitue très bien au ForwardScan !
          Étant « méditérannéen », j’ai découvert les marées ici. Qu’est-ce que c’est pratique pour caréner !!!

          JPEG

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  • 20 février 2017 09:38, par pacolarame écrire     UP

    Toujours pour le plaisir, parce que l’argumentation emprunte beaucoup à mon ressenti.

    Planter, en fait, c’est ne pas planter qui n’arrive qu’aux autres. Le plantage est quotidien, le bas de ma dérive montrait l’époxi à nu. Le problème, c’est effectivement de l’anticiper.

    Le coup de l’ancre, oui. Mais dans la vase , pas gagné. Quand à l’annexe dans 15 cm d’eau , elle flotte, mais l’embase n’apprécie pas.Parce que l’on plante au bord de la caye. ( cayo en espagnol).
    Mais, les paysages sont superbes , si on aime le plat.

    Pour le balisage du Belize, très bien fait pour le grand chenal , ce sera de temps en temps une bouée conventionelle . Dans le lagon, bien souvent, un morceau de ferraille ou une branche, des fois garnie d’un chiffon...Heureusement, il y a les alignements.

    Pour le plaisir, toujours, cayo en espagnol , key en anglais, caye en vieux français, comme à Haiti et en français moderne, .... clé.
    Parce que tous ces ilots permettaient aux pirates du XVIII eme siècle de s’abriter, se cacher et fondre sur la flotte des bateaux espagnols sur la route classique du retour , portés par le Gulf Stream, depuis le Guatemala, Mexique dont VeraCruz, ( ou ils récupéraient les richesses des Incas, venues à dos de mule depuis la côte ouest du Mexique) .
    Une première réponse a été le regroupement à La Havane, dont la baie intérieure est hyperprotégée à la fois des point de vue militaire , météorologique et logistique. Ces convois protégés ont fait l’histoire de la Grande Armada.

    Francois.

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  • 20 février 2017 23:55, par Nevermind écrire     UP

    Bonjour,
    avec SAS planet et Navionics, les cartes CM93 semblent correctes, idem avec GE.
    Je ne comprend pas ton image michel.
    Jean paul

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