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Pratiques et Techniques de la Plaisance

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Accueil du site > Forum technique > Mon projet > Le projet de Carthage > câblage en cuivre étamé

Rubrique : Le projet de Carthage

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câblage en cuivre étaméVersion imprimable de cet article Version imprimable

Publié Septembre 2012, (màj Septembre 2012) par : Carthage   

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J’en vois bien sur des tas de sites vendeurs anglo-saxons ; logique, les anglo-saxons ne jurent que par ce matériau.
Mais il me semble qu’en France, c’est beaucoup moins répandu.
Qu’en pensent nos spécialistes ? Ca paraît tout de même mieux ? Mais où le trouver par chez nous ?

UP


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41 Messages de forum

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  • 11 septembre 2012 08:24, par Négofol écrire     UP Animateur

    L’utilisation de câbles étamés est en effet préférable en atmosphère Marine car évitant la corrosion des brins constituant le conducteur. L’oxyde de cuivre est en effet un mauvais conducteur, et, dans un électrolyte, l’étain étant plus bas dans la série galvanique, il va protéger le cuivre, comme le zinc pour de l’acier galvanisé.

    cette utilisation de câbles étamés est imposée par les règles LLoyds ou Veritas pour les « gros bateaux » et les yachts, mais pas par la norme européenne ISO 10133 Installations BT à bord des bateaux de plaisance, sans doute sous la pression des fabricants pour éviter les surcoûts...

    Tous les bons fabricants ((exemple Nexans) en ont au catalogue.
    Ca se trouve chez certains fournisseurs, et pas nécessairement chez des fournisseurs « Marine » par exemple en Uk :
    http://www.autoelectricsupplies.fr/...

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    • 11 septembre 2012 11:06, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      C’est effectivement très abordable, tant qu’on ne passe pas par un ship.
      Il y a une dizaine d’année je passais par CGDis (Cegetel Distribution) à La Rochelle. Il y en a un peu partout en France mais certains refusent de vendre aux particuliers, et le catalogue n’est pas toujours très accessible. Si vous avez d’autres expériences positives ...

      Dans mon bateau, finlandais mais mis et remis à niveau en Angleterre tout au long de sa vie de 34 ans, il n’y a quasiment que de l’étamé (et même parfois du coax RG5x pour des signaux BF, sans doute pour limiter les variétés). Quel régal lorsqu’on intervient sur une extrémité de ne pas découvrir l’horrible oxyde noir, si bon isolant.

      Ah, au fait, quelqu’un sait-il pourquoi sur un câble véhiculant un + et un - c’est toujours le même conducteur qui est couvert d’oxyde noir (j’ai oublié si c’est + ou -)

      Répondre à ce message

  • 11 septembre 2012 08:53, par Pil-Poil écrire     UP

    C’est préférable, en effet. Cependant, vu le coût élevé de ce câble, son intérêt est d’autant plus grand que le bateau est dans une région à forte hygrométrie et soumis en permanence aux atmosphères salines... Par exemple dans mon cas , en Méditerranée, avec le bateau à terre 9 mois sur 12, les conducteurs ordinaires non étamés souffrent peu même après 15 ou 20 ans.

    Répondre à ce message

    • 11 septembre 2012 09:25, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Chez le fournisseur anglais cité plus haut, la différence entre cables BT de même type (flexible multibrin à isolant mince) étamé ou pas est de 5 % environ, mais bien sur, on peut trouver nettement moins cher et moins bien...
      Il est certain que la vogue de ce type de câblage aux US est liée à la présence de conditions difficiles d’humidité en zone tropicale (toute la côte est au sud de Washington et sud).

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  • 11 septembre 2012 09:51, par Carthage écrire     UP

    Merci pour vos réponses. Je suis contente que vous pensiez aussi que l’étamé est préférable.

    Négofol : (j’adore l’avatar !) J’avais bien repéré Nexans sur internet, mais vu mon incompétence j’ai trouvé le catalogue bien compliqué et j’avais l’impression qu’ils ne faisaient que du câble pour communication. Je vais regarder l’anglais. J’en avais trouvé quelques-uns de mon côté, mais rien en France. Pourtant on me dit que ces câbles servent en automobile.

    Robert : Carthage est à Hendaye, à l’eau toute l’année. Toute l’électricité étant à refaire, et ça m’effraie un peu (toujours vu mon incompétence), je me dis qu’avec de l’étamé je mets le max de chances de mon côté... et ça durera plus longtemps si c’est bien fait.

    Je confirme, d’après quelques catalogues, que c’est plus cher, certes, mais pas tant que ça, et c’est idiot de lésiner sur les câbles quand on essaie de prendre ce qu’il y a de mieux en équipements. Bien sûr ce serait idiot aussi d’acheter ces câbles plus chers si plus ordinaire rend exactement les mêmes services, d’où ma question.

    Bon, ben je vais regarder de nouveau côté anglais.

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  • 11 septembre 2012 10:07, par Nicodefreja écrire     UP

    Question peut être idiote : n’y a t’il pas une perte de souplesse du cable avec de l’étamé intégrale ?

    Personnellement, je me suis contenté d’étamer moi même les embouts avant sertissage (et parfois même après, sur les grosses cosses qui le permettent) uniquement sur les cables « sensibles » : cables qui vont à l’extérieur du bateau (feux, ...) et cables conducteurs de forte intensiité

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    • 11 septembre 2012 10:12, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Non, la souplesse est conservée car c’est chaque brin élémentaire qui est étamé avant tressage ; rien à voir avec l’étamage au fer à souder qui rend les brins solidaires et transforme en fait le câble en câble rigide localement (avec des risques de rupture par fatigue à la limite de la zone « bloquée »).

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      • 11 septembre 2012 11:26, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        Attention, les câbles Marine Marchande sont en général du type isolation Zéro-halogène (= fumées non toxiques) et non propagateur de l’incendie et les câbles Marine Militaire sont encore pires (isolant minéral), d’où un prix élevé, voire carrément dissuasif.

        http://www.nexans.fr/France/group/d...

        Même si on pourrait trouver une justification à ces caractéristiques, des câbles plus « simples » semblent tout à fait acceptables pour nos petits bateaux (isolant PVC), comme les cables automobiles du fournisseur anglais cité plus haut

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      • 7 juin 2013 12:30, par Piou écrire     UP     Ce message répond à ...

        Si je suis bien, on n’a aucun intérêt à étamer les bouts de cable « étamé » dans les cosses au risque de créer une rupture par vibration au bout de la partie rigidifiée... Ça va me faire gagner du temps au montage, ça !
        Pouvez-vous me confirmer ?
        Merci

        Répondre à ce message

        • Je crois bien avoir compris ça aussi, qu’on se contente de les sertir.
          Mais j’ai un copain, grand technicien devant l’éternel, qui sertit d’abord, brase ensuite, et qui me menace de toutes les calamités si je n’en fais pas autant.
          Alors j’hésite... parce que j’ai confiance en lui !

          Répondre à ce message

          • Je pense que cette histoire d’étamage aux connexions dépend du contexte :

            • étamer avant de sertir : non, car le sertissage ne pourra pas bien se faire, l’étamage s’y oppose en bloquant les fils du multi-brins entre-eux.
              - 
            • étamer après sertissage, ça dépend : si on craint plus les vibrations que la corrosion, il ne faut pas étamer. Si on craint plus la corrosion que les vibrations, amha, étamer est mieux. Surtout si on n’a pas une pince à sertir digne de ce nom qui permettra la corrosion à l’intérieur du sertissage :-)

            Répondre à ce message

            • Un bon sertissage ( = bonne taille de cosse et pince correcte) ne demande pas d’étamage, qui présente le risque de créer un point de rupture en rigidifiant le fil dans sa partie étamée.

              Si l’on craint la corrosion, la meilleure solution est d’utiliser du fil étamé et des cosses étamées.

              Pour les très grosses sections, où on emploie des cosses sans manchon isolant, il peut être utile de protéger la sortie du câble de la cosse par un manchon thermorétractable (avec adhésif c’est encore mieux !).

              L’étain protège le fil de cuivre et même en cas de légère corrosion l’oxyde d’étain est conducteur, contrairement à l’oxyde de cuivre.

              Répondre à ce message

              • Bien sûr, les solutions idéales sont connues. Il y a même des contextes ou étamer les sertissages est interdit, en aviation légère si mes souvenirs sont corrects.

                Mais il faut également se placer dans le contexte d’ une réalité moins idéale quand on n’a pas une pince pour sertir du 35 ou 50 mm² et /ou du 35 ou 50 mm² étamé et/ou sous la main le bon diamètre du bon thermorétractable avec adhésif .

                En pratique, en refondant le câblage de mon bateau après 10 ans, j’ai vu à quoi ressemblent des connexion mal serties par une pince trop faible avec du multi-brins classique non étamé, et un sertissage non étamé. Calamiteux, à faire peur : cuivre noir dans la cosse, brins cassés au ras de la cosse, du jeu entre la cosse et le câble, etc ...

                N’ayant moi-même pas un outillage suffisant, ni envie de dépenser une fortune en étamé, cela m’a convaincu d’étamer la connexion après sertissage,. Avec du caoutchouc autovulcanisant en ruban pour enturbanner et limiter le rayon de courbure du câble à sa sortie de la cosse. 15 ans plus tard, je vois que les connexions sont tout de même moins déglinguées qu’elles ne l’étaient auparavant ... En fait elles ne sont pas déglinguées du tout.

                Répondre à ce message

                • Contrairement à mes crainte j’ai trouvé de l’étamé de 10 à 50 carré à Phuket ! Par contre pas moyen de trouver plus fin pour le moment, va falloir peut être rapporter de chez nous... Pour le 70carré que je voudrais mettre entre l’AtoB et les batteries, pareil, mais je vais probablement mettre du 2x35carré... aussi plus facile à sertir ! Et faut encore trouver du thermorétractable de 50carré ! Chance, je rentre en France bientôt !
                  Pour info, pour tout le cata, le surcoût est de moins de 300€... Pas vraiment une économie à faire, je pense, surtout en milieu tropical !
                  À bientôt et bons vents, Piou

                  Répondre à ce message

                  • Je ne sais pas s’ils peuvent te livrer à Phuket : moi j’ai commandé mes câbles étamés par internet chez AES, service assez rapide. Ils en ont de plus fins que 10 mm2.

                    Répondre à ce message

                  • 7 juin 2013 23:23, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

                    Quoiqu’à La Rochelle je viens aussi d’interposer un A2B entre l’alternateur et les batteries, avec grand recablage à la clef, des choix de 1990 ou 1977 n’étant plus nécessairement au gout du jour.
                    Du coup pas mal de robinets coupe-circuit et autres fusibles à relier judicieusement (mais y a PTP) et un joli problème à résoudre pour raccorder en quelques cm un coupe circuit et un porte fusible ANL (pour 100 à 250A c’est des bien commodes).
                    Pour le robinets et fusibles généraux j’ai fait ça avec du feuillard de cuivre (30 mm x 3 mm, utilisé pour les install de BLU) que j’ai taillé à la scie et porté les trous au bon diamètre à l’alésoir, pour cheminer comme il faut, puis isolé en rouge (c’est le +) Bien commode ce feuillard, aisé à travailler. 5€ HT les 27cm

                    Un peu plus délicat était le fusible (125A) que Sterling recommande au départ de l’alternateur : hors de question de le poser en volant. Je l’ai fixé sur le bati moteur (cornière d’alu) et l’au relié à l’alternateur par 15cm de feuillard isolé. Super matériau (cf photo), aisé à travailler : cutter pour l’enveloppe externe (sorte de thermo) et interne (sorte de néoprène), alésoir pour ajuster les trous et surtout torsion à la main pour lui faire prendre le trajet disponible et contourné. 9€ HT les 50cm

                    Donc pour aujourd’hui c’est feuillard à BLU et feuillard isolé, content l’arpète ;-)

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                • 7 juin 2013 22:13, par Alien écrire     UP     Ce message répond à ...  image

                  Depuis plusieurs années j’utilise des pinces à sertir de gros calibre.
                  Une, mécanique prêtée et une hydraulique chinoise pas cher (env 150€).
                  Elles m’ont servi à divers projets dont le recâblage de mon bateau.
                  Quelle que soit la pince, je me suis aperçu que les matrices étaient surdimensionnées pour les cosses cuivre les plus répandues. Mes sertissages ne résistaient pas à une traction manuelle.
                  Explications :
                  1° ces pinces sont prévues pour sertir aussi bien du cuivre que l’aluminium
                  2° les cosses cuivre qu’on trouve chez les ship ont une épaisseur d’un mm au mieux.

                  La parade est assez simple : choisir des matrices un cran en dessous.
                  Pour du 35², il faut utiliser les matrices marquées 25² .
                  Pour rattraper les sertissages foireux on peut soit les refaire avec des matrices plus petites soit les souder.

                  Pour souder du 35², pas la peine d’essayer avec le fer à souder de 30w qui permet de bricoler les circuits imprimés.
                  Il faut au minimum un chalumeau camping gaz et de la soudure de plombier.
                  Le problème de ces soudures est que certaines comportent un décapant corrosif.
                  Donc méfiance et peut être aussi un peu de graisse sur les parties exposées au décapant.

                  Méfiance aussi avec les gaines rétractables. Certaines sont souples et se rétractent à volonté D’autres (dans les gros diamètres) sont assez rigides et difficiles à retracter.

                  Comme Robert, j’aime bien le ruban autovulcanisant et les rubans adhésifs de bonne qualité qu’on peut entortiller en dégradé. Ce qui évite les points durs.

                  Eviter l’oxydation est une priorité car les oxydes de cuivre sont semi-conducteurs et on peut avoir d’énormes surprises indétectables avec un vulgaire contrôleur universel.

                  L’déal c’est bien entendu le câble étamé. Mais disposer de la bonne section, la bonne longueur et la bonne couleur peut s’avérer cher et compliqué !

                  Pour les petites cosses isolées (bleues, rouges, jaunes), je soude sans états d’âme car, même avec une pince Facom, on a aucune idée de la qualité du sertissage.

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  • 6 juin 2013 22:07, par Carthage écrire     UP

    Le cuivre nickelé a-t-il un intérêt supérieur à celui du cuivre étamé, pour les fils ?
    Comment l’utilise-t-on ? Serti, brasé ?
    Si brasé, avec quoi ? étain, argent ?
    Pure curiosité...

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    • 7 juin 2013 07:20, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Le fil en cuivre nickelé n’offre d’intérêt qu’en haute fréquence (pertes plus faibles), notamment sous forme de fils de Litz, ou pour le câblage en haute température (> 250 °C : fours par exemple). En général d’ailleurs avec isolation exotique, du type fibre de verre ou kapton, d’où un prix exorbitant !
      Par contre, le nickel empêche l’utlisation de soudure classique pour les connexions.
      Conclusion : aucun intérêt en utilisation basse tension marine, bien qu’il existe des fils en cuivre nickelé homologués Veritas ;
      http://www.groupe-omerin.com/data_p...

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  • 7 juin 2013 21:36, par Carthage écrire     UP

    Quelqu’un pourrait m’indiquer où en trouver une bonne, pas ruiineuse de surcroît ?

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  • 8 juin 2013 00:29, par Carthage écrire     UP

    Merci Robert et Tilikum ! Je vais voir Conrad.

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  • Sur mon pont, au pied du mât, il y a deux choses comme ceci :

    http://distrimarine.com/1070860691-...

    Aucun fil n’en sort. Je voudrais savoir à quoi ça sert ? Pas à l’alimentation du mât, qui se fait ailleurs.

    D’autre part, sur ce même site distrimarine, j’ai trouvé des cosses à sertir en bronze. Ont-elles un avantage par rapport au cuivre étamé, pour moi qui fais mon câblage en cuivre étamé ?

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  • Mais ! Quand on coupe une longueur de cuivre étamé... la section, elle, elle n’est plus étamée ?!

    Donc ça justifierait d’y mettre un peu de soudure après sertissage, même si on risque de rendre l’assemblage un peu cassant, non ?

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