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Accueil du site > Articles > En navigation > Radeaux de survie > Les radeaux de survie

Rubrique : Radeaux de survie

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Les radeaux de survieVersion imprimable de cet article Version imprimable

Publié Juin 2011, (màj Septembre 2019) par : Négofol   

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Un petit point très simplifié (vous allez voir, c’est quand même touffu !) sur la technologie des gonflables :

Avant 1935, tout était simple : un tissu de coton enduit de caoutchouc naturel collé, une durée de vie se comptant en mois… Juste avant la 2ème guerre mondiale et pendant, les grands pays occidentaux se rendent compte que ceci les rendait dépendants de pays exotiques et ils ont lancé d’importantes études pour trouver des substituts : caoutchouc et fibres synthétiques.

Après 1945, ces produits sont progressivement mis à disposition du public et se substituent peu à peu aux produits naturels, sauf pour le caoutchouc naturel dans certains cas particuliers. Le nylon ou le polyester, voire le Kevlar ont complètement remplacé le coton, comme pour les voiles. Par contre l’affaire se complique au niveau de l’enduction.

Actuellement, il faut distinguer les annexes/bateaux pneumatiques et les survies.

Annexes et bateaux pneumatiques :

A partir des années 60, apparaissent des tissus enduits néoprène, puis néoprène / hypalon qui remplacent rapidement complètement les produits naturels (en tous cas dans les pays occidentaux).

  • Le néoprène (marque déposée Dupont) est un caoutchouc isoprène, le premier caoutchouc synthétique. Il remplace avantageusement le caoutchouc naturel, avec notamment un meilleur vieillissement, mais l’inconvénient de ne permettre que des teintes foncées.
  • L’Hypalon (marque déposée Dupont) est un Polyéthylène chlorosulfoné, qui présente une extraordinaire résistance au vieillissement atmosphérique (rayons UV notamment) et permet de plus de réaliser des teintes claires, voire du blanc.
  • Le tissu néoprène (à l’intérieur pour l’étanchéité à l’air) / Hypalon (à l’extérieur pour la tenue au vieillissement) constitue le sommet de la qualité pour la réalisation de bateaux pneumatiques (certains Zodiac ou Aérazur Attaque du début des années 70 sont encore en service après 45 ans). Malheureusement ce tissu présente deux défauts :
    • Il est cher
    • Il ne peut être assemblé que par collage à froid. procédé délicat et coûteux.

Cette technique du collage à froid consiste à émeriser (poncer) le tissu dans les zones d’assemblage, appliquer un adhésif bi-composant, laisser sécher, réactiver avec un solvant, puis appliquer les surfaces à coller en roulant pour promouvoir l’adhérence. Ce process parait simple, mais demande, pour assurer de bonnes jonctions, une grande rigueur et une discipline sans faille : atelier contrôlé en température et hygrométrie, respect des temps de vie en pot de l’adhésif notamment. En effet, une trop forte hygrométrie amène à un dépôt d’humidité pouvant aller jusqu’au givre sur la zone encollée, dégradant de façon catastrophique la tenue du joint.
Radeau Viking

    • Par ailleurs, ce procédé pose des problèmes de santé au travail, au moins en Occident, les solvants utilisés relevant de la catégorie « qui fait rire ». La qualité finale dépend donc beaucoup de la qualité du travail des opératrices et de leur discipline (pas facile de jeter un pot d’adhésif valant plusieurs dizaines d’euros parce qu’il a dépassé sa vie utile de 2 mn…). Par ailleurs, acheter un bateau en Hypalon collé à la va-vite est stupide car les jonctions vont lâcher rapidement.
  • Le matériau qui s’est imposé est le PVC (chlorure de polyvinyle), produit peu coûteux et facile à enduire. La démocratisation de la plaisance au début des années 70 a suscité la recherche de procédés plus industriels et de matériaux plus économiques. En effet le PVC est une matière thermoplastique (= qui fond à la chaleur), alors que les caoutchoucs sont des élastomères (= qui brûle sans fondre). Ceci permet, outre le collage, de développer la soudure par simple chauffage des zones à assembler. Deux techniques différentes sont utilisées pour l’assemblage :
    • La soudure HF, où les zones à assembler sont pressées puis chauffées par passage d’un courant haute fréquence, (analogue au micro-ondes)
    • Le thermobandage, initialement inventé chez Zodiac, qui consiste à assembler deux tissus et une bande d’assemblage en chauffant la zone à souder à l’aide d’un jet d’air chaud, ce qui permet de faire des soudures très longues en continu ou même de robotiser l’assemblage : pose des défenses par exemple.

Ces procédés permettent d’obtenir des assemblages de bonne qualité dans des conditions industrielles et répétitives et ils sont à l’origine de la démocratisation du pneumatique dans les années 80. Ils peuvent coexister sur le même bateau. Ces assemblages présentent une bonne résistance à l’hydrolyse (dégradation par l’humidité). Attention : ne pas confondre ce type de bateau en tissu enduit PVC (le tissu utilisé a une résistance de l’ordre de 500 kg / bande de 5 cm) et les engins de plage en feuille PVC sans tissu de renfort.

Le PVC présente par contre, du fait de sa nature fondamentalement rigide, qui nécessite pour obtenir la souplesse souhaitée l’adjonction de plastifiants et d’autres composants antivieillissement, deux points d’infériorité importants par rapport au néoprène / Hypalon.

    • La tenue aux attaques chimiques et physiques  : dans le cas qui nous intéresse un tissu PVC résiste assez mal aux UV et aux hydrocarbures (essence),
    • La tenue au froid, le matériau perdant sa plasticité aux basses températures et devenant cassant, ce qui l’exclue notamment des matériels militaires
  • En résumé on peut considérer que le marché du bateau pneumatique se répartit aujourd’hui en deux familles suivant le matériau :
    • PVC pour le bas/milieu de gamme
    • Néoprène/Hypalon pour le haut de gamme et le matériel militaire
    • Plus naturellement quelques cas particuliers, comme certains bateaux en tissu enduit néoprène seul ou polyuréthanne (voir plus loin)

Les radeaux de sauvetage :

Le problème des radeaux est sensiblement différent, puisque par nature, les radeaux restent pliés à l’abri de la lumière jusqu’à leur utilisation. Les critères de faible masse et encombrement sont importants. Les premiers radeaux durant la 2ème guerre mondiale étaient en coton/caoutchouc naturel, avec des durées de vie de l’ordre de l’année.

Le caoutchouc naturel présente en effet l’inconvénient d’être très sensible au vieillissement par les rayons UV et l’ozone atmosphérique, qui le rendent poreux et le fond se craqueler. Un problème complémentaire est la variabilité de la gomme de base, qui dépend non seulement de la provenance du produit, mais de la saison de récolte et de la météo…

Par contre le caoutchouc naturel permet de réaliser facilement des mélanges conservant une bonne flexibilité aux basses températures, ce qui justifie qu’il soit encore employé dans certains cas particuliers (produits SOLAS).

  • Afin d’améliorer la tenue au vieillissement, deux voies se sont imposées :
    • Le butyle (polyisobutylène) est un élastomère (caoutchouc) présentant une bonne tenue au vieillissement et une très bonne étanchéité même en couche mince. Il est par exemple utilisé pour les tenues militaires contre les agents chimiques ou dans les pneus pour la couche interne d’étanchéité. Il permet de réaliser de très bons produits, mais il est relativement cher et ne peut être assemblé que par collage à froid, avec les contraintes industrielles citées plus-haut.
    • Le polyuréthanne (PU)  : Ce terme recouvre en fait une très vaste famille de produits de caractéristiques très variées. Deux catégories principales notamment existent : PU base polyester, avec une bonne résistance chimique, notamment aux hydrocarbures, mais une mauvaise tenue à l’hydrolyse et PU base polyether aux propriétés inverses ! Par contre les chimistes arrivent à développer des produits « sur-mesure » aux performances élevées.

Le PU permet de réaliser des tissus étanches, très légers et souples à basse température, mais de coût plus élevé que le caoutchouc naturel et nécessitant des installations industrielles importantes et coûteuses pour l’enduction. Les procédés d’assemblage sont le collage, la soudure HF et le thermobandage, bien que ces deux derniers procédés soient d’une application plus délicate que pour le PVC du fait des températures plus élevées et plus précises nécessaires.

Pour les normes SOLAS, qui demandent un déploiement à - 30 °C, la plupart des constructeurs ont homologué des radeaux SOLAS en Butyl ou en PU. Néanmoins subsistent des radeaux en caoutchouc naturel. Le mauvais vieillissement du caoutchouc naturel a fait maintenir pour ces matériels SOLAS une inspection annuelle et des études en cours pour espacer des révisions vont probablement amener à l’exclusion du caoutchouc naturel.

Le Ministère des transports canadiens a fait une étude (intéressante et en français) qui fait le point de la question pour les radeaux SOLAS : http://www.tc.gc.ca/cdt/projets/mar...

  • Le problème des radeaux Plaisance est différent : la nouvelle Norme ISO 9650 distingue trois catégories de radeaux :
    • type 1  : hauturier, subdivisé en groupe A (-15 à + 65°C) et groupe B (0 à + 65 °C)
    • type 2  : côtier (0 à 65°C). Ces niveaux de température peuvent être respectés facilement avec des tissus PU, voire même PVC pour la classe 0 à 65°C. La bonne tenue au vieillissement de ces matériaux a permis au législateur d’espacer les révisions à 3 ans en 2005, à l’imitation des gonflables aéronautiques ou le PU est utilisé exclusivement depuis 30 ans.

Une certaine incertitude demeure sur la tenue des radeaux, même en PU, dans des conditions extrêmes de température et d’humidité (zone tropicale), notamment au niveau des assemblages collés, réalisés en général avec des colles PU base polyester, ce qui amène certains constructeurs à conseiller le maintien d’inspections annuelles dans ces zones.

  • Le choix :

Une remarque préliminaire : lorsque je parle ci-dessus d’un élastomère ou plastomère particulier, il faut garder à l’esprit qu’il s’agit en fait uniquement du produit de base d’un mélange pouvant comporter plusieurs dizaines d’ingrédients, qui, en fonction du cahier de charges et de la compétence du formulateur, permettent d’ajuster dans une certaine mesure les caractéristiques du produit fini. Des tissus de même « famille » venant de divers fabricants peuvent se révéler assez différents à l’usage.

Pour achever de compliquer la situation, il faut avoir à l’esprit que, d’une part, les fabricants de bateaux achètent leur tissu à des fournisseurs beaucoup moins nombreux : par exemple, pour du tissu néoprène/hypalon, il n’y a que très peu de fournisseurs dans le monde, voire un seul (français) pour le tissu blanc : vous pouvez donc acheter le même bateau en deux teintes différentes chez un fabricant donné et avoir en fait deux tissus différents provenant de fournisseurs différents.

D’autre part, les différentes techniques peuvent cohabiter chez un même constructeur : Zodiac vend des bateaux pneumatiques en PVC (bas et milieu de gamme), en PU (moyen/haut de gamme) et en néoprène/hypalon (très haut de gamme et militaire). De plus, le même bateau peut être réalisé en tissus différents suivant le client civil ou militaire.
La communication sur ce point n’est pas toujours claire et les vendeurs souvent totalement incompétents.

  • Alors que choisir ? : D’abord définir votre besoin :
    • Pour une annexe : Si vous voulez tenter le passage du Nord-Ouest ou aller pêcher au Spitzberg, choisissez une annexe en néoprène/hypalon, de même si votre bateau mesure 60 m et votre annexe a deux moteurs de 250 CV (dans ce cas le surcoût n’est pas un problème, de toute façon).

Egalement, aux Antilles ou en Floride, ce type d’annexe peut présenter de l’intérêt, à condition que vous ne vous la fassiez pas voler ou endommager avant d’en voir les avantages, car c’est 2 à 3 fois plus cher que du PVC qui remplira tout à fait bien son rôle pour le commun des marins.
Si vous avez la place, une annexe semi-rigide est beaucoup plus résistante à l’abrasion qu’une souple.
De toute façon, si votre annexe fuit au gonflage, vous ne risquez guère que de manquer l’apéro au bistrot du port.

    • Pour une survie : De même pour l’Alaska et le Spitzberg, une annexe « type SOLAS » peut présenter un avantage, pour les autres marins une ISO 9650 Groupe B fera aussi bien l’affaire, voire mieux (moins lourde, vieillit mieux).

Il faut se rappeler que « homologué suivant la norme ISO 9650 » signifie simplement que quelqu’un a réussi à fabriquer un prototype qui a subi avec succès les tests de la norme, éventuellement après plusieurs tentatives. La conformité du produit (matériaux, assemblages) qui vous est livré, fabriqué dans une autre usine par d’autres personnels, ne vous est garantie qu’à travers le sérieux de l’industriel et son système d’Assurance Qualité, et éventuellement une surveillance étatique des fabrications. La meilleure assurance pour le consommateur reste la notoriété du fabricant. Il peut être utile de s’assurer qu’un recours juridique est possible en cas de gros problème, ce qui ne pose pas de difficultés si le fabricant est établi dans l’Union Européenne, mais pas si simple s’il est en Mongolie Extérieure.

Sinon vous risquez de vous voir opposer la clause standard de garantie des parachutes : « s’il ne s’ouvre pas, ramenez le au magasin, on vous l’échangera ! ». Après la première révision, la qualité de la station de révision prend une place de plus en plus importante dans la fiabilité.

Je répète cependant ma mise en garde sur les survies collées à la main, dont la qualité peut être très variable en fonction de la main d’œuvre et du contrôle qualité : dans ce cas préférer une marque à la réputation étable de longue date….
Lisez soigneusement les docs constructeurs en vous servant des quelques données ci-dessus, ne vous fiez pas au vendeur qui en sait souvent moins que ce que vous venez de lire ou aux sites Internet, qui racontent parfois n’importe quoi…

Après ça, c’est vous qui voyez, c’est votre peau après tout !

Et pour conclure, une phrase entendue au début de ma carrière d’ingénieur militaire de la part d’un officier de commandos : « Ce qui m’a toujours préoccupé est de savoir que mon fusil a été fabriqué par le moins-disant »….:-)

UP


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35 Messages de forum

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  • 4 novembre 2011 16:20, par aikibu écrire     UP  image

    C’est effectivement de nos "peaux qu’il s’agit,mais comment se sortir de la bouteille à encre...?
    A part « sea safe » qui annonce la couleur,caoutchouc naturel,et « vicking » qui annonce lui aussi caoutchouc naturel apres des longues recherches ...les autres « bombard » ou « plastimo »ne disent rien à ce sujet dans les catalogues ships courants.
    « Vicking » a pourtant une reputation et un prix (pour la justifier peut ete)
    « Seasafe » qui equipe nombre de bateaux recevant du public et autres (moitie moins cher.??)sont tous deux en C .Nat.
    Alors longevité ameliorée par de nouveaux additifs ...Collages suspects pour « seasafe » qui ne cache pas ses fabrications en chine ,mais où est fabriqué « vicking » alors que pour tous, la revision est de trois ans ...
    Peu etre que la fabrication et le collage made in europe est plus serieux ,encore faudrait il etre sur de l’un et de l’autre
    Quand je parlais de bouteille à encre...
    Aurais tu des precisions pour eclairer nos lanternes ,encore que pour moi ce serait trop tard ,je suis equipé de « seasafe » et « A Dieu vat »

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    • 4 novembre 2011 19:26, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Je suis surpris de vos remarques : le catalogue Bombard à télécharger sur leur site donne clairement la nature du tissu : nylon enduit polyuréthanne (voir copie jointe). De même Plastimo indique clairement au § 2 du doc ci-dessous que leurs radeaux ont une chambre en feuille PU dans une enveloppe en tissu enduit PVC (raison : Plastimo ne maîtrise pas le soudage du tissu PU, contrairement à Zodiac et a séparé les fonctions tenue mécanique et étanchéité, comme sur les anciens pneus)..
      http://www.plastimo.com/pdf/liferaf...

      Fabrication : Plastimo : Roumanie, Zodiac Chine ou Tunisie, mais contrôle final en France.
      Le caoutchouc naturel pose un problème de vieiliissement et n’a guère d’avantages qu’à très faibles températures. Le marché essentiel de Viking est les ferries et plate-formes en mer du Nord et Norvège, la plaisance étant marginale chez eux, notamment suite au prix...
      Les radeaux pro Solas sont à vérification annuelle et ça change le pont de vue : voir l’étude de Transport Canada.

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      • 6 novembre 2011 16:33, par aikibu écrire     UP     Ce message répond à ...  image

        Merci pour les renseignements sur bombard et plastimo,je n’avais consulté que les catalogues « ships »
        Quand tu parles de revision annuelle pour les Solas, sous etendrais tu que tous les radeaux en caoutchouc naturel devraient avoir une revision annuelle pour une securité « normale ».....
        Sans polemiquer, les instances d’agreemnts seraient elles laxistes pour certaines marques qui ont eu pourtant beaucoup de mal a avoir leur certification ...et si elles l’ont eu ,sur quelles bases, pourrait on se demander !!
        Le choix fait ne l’a ete qu’en comparaison des radeaux viking ,eux aussi avec une revision à 3 ans, meme technique de retournement auto,et bien sur du prix....a egalite de qualite pensai je ,si les uns sont sur les plateformes les autres sont sur les cargos et autres ...
        Alors qu’en penser ?

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        • 6 novembre 2011 19:22, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

          Le fond du problème est que la législation française a pour base l’expérience acquise avec les produits présents sur le marché a un instant donné : la révision annuelle était cohérente avec les radeaux en caoutchouc naturel du début.
          Lorsque tous les constructeurs français et européens homologués en France (sauf Viking, marginal en volume) ont eu fait le passage aux polymères, qui a nécessité pas mal de R&D mais était nécessaire pour réduire les coûts, ils ont demandé et obtenu après de longues tractations et preuves de retour d’expérience le passage à trois ans et l’allongement de la durée de vie, fortement souhaités par les clients. Il faut d’ailleurs noter que tous les constructeurs sérieux ont maintenu la révision annuelle pour les radeaux utilisés en zone tropicale.
          L’arrivée impromptue sur le marché de fabricants chinois utilisant encore les technologies anciennes, via la norme ISO, est venu compliquer cette situation, car ces produits relevaient plus de la situation antérieure... mais il était impossible de revenir à la législation antérieure ou de faire une exception qui aurait pu être attaquée à l’OMC.
          Par ailleurs, il semblerait que pas mal de modifications aient été apportées au produit initial pour obtenir la certification Solas en France...

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  • 13 août 2012 14:15, par Pil-Poil écrire     UP

    Je viens de percuter (dans ma cour !) une survie Bombard (8pl, classe 2, conteneur) arrivée à la limite d’âge des 12 ans de « l’ancien régime ». C’est la seconde fois que j’en ai l’occasion. La précédente, même modèle et marque, a été percutée il y a 10 ans, en 2002. Les deux avaient été révisées comme il faut, utilisées jusqu’à leurs 10 ans, mais conservées 2-3 ans à l’intérieur au domicile et donc sans révision en fin de vie, entre 10 ans et 12-13 ans.

    Les progrès m’ont semblé perceptibles.

    • La première, achat en 1988, utilisée jusqu’en 1999, percussion en 2002, a vu divers collages (dont les valves de surpression) se décoller presque immédiatement au gonflage. Survie inutilisable. Le matériel inclus était affligeant. Le déclenchement a été galère : il a fallu la retenir en s’y mettant à 2 personnes, tellement la force d’extraction de la sangle était grande. On peut douter de la qualité des révisions.
    • La seconde, achat en 1999, utilisée jusqu’en 2009, percussion en 2012, a bien tenu au gonflage, les divers éléments structurels, boudins, plancher et toit, ont l’air corrects. Le déclenchement a été facile, presque trop, la sangle est sortie à force nulle, et la goupille de déclenchement n’a nécessité aucun effort particulier d’extraction.

    Le point (partiellement affligeant) reste le matériel embarqué, compte tenu de son coût à l’achat et au remplacement à chaque révision.

    • Globalement de médiocre qualité, parfois cassé (écope), parfois dérisoire (les pagaies, la pêche, le couteau), parfois presque inutilisable (miroir de signalisation)
    • Un point plus positif : le « fascicule de survie », et des cartes « pilot charts » des courants océaniques de fabrication convenable pour un environnement mouillé, avec un contenu qui semble assez détaillé.

    On peut en conclure que la nouvelle règlementation permettant de séparer le matériel embarqué de la survie est vraiment une bonne chose, en dissociant la qualité du radeau de la qualité du matériel embarqué, et en laissant à chacun de soin d’investir le coût du matériel embarqué à sa manière et en fonction de son programme.

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    • 13 août 2012 17:02, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      On peut même regretter que la Législation n’ait pas suivi le chemin proposé par Avon vers 2005 consistant à séparer la partie gonflable de l’armement, dans deux contenants distincts mais reliés ensemble et qui laissait ainsi le contrôle total des composants à péremption à l’utilisateur.
      Il faut dire que le gros de la marge des stations de révision se fait sur l’armement obligatoire (d’ailleurs souvent acheté au rabais en direct et donc pas matériel d’origine constructeur : la législation n’oblige à rien si matériel « conforme aux normes »).

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      • 13 août 2012 17:13, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        J’ai retrouvé dans une doc Avon de 2007 cette illustration de ce concept astucieux : support réglable et conteneurs supplémentaires. Disparu dans le cadre de la concurrence actuelle qui voit le « apascher » dominer....
        Autre progrès enterré : les tentes respirantes en Goretex....

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      • 15 août 2012 12:08, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        Il faut dire que le gros de la marge des stations de révision se fait sur l’armement obligatoire

        Il suffit de lire le détail de la facture de révision, ces composants là sont plutôt au double du prix des commerces que nous nous fréquentons.

        J’avais trouvé très instructif d’assister à l’ouverture et mise en test de ma survie : le matériel annexe est effectivement indigent : rustine inutilisables ailleurs que dans un salon douillet et colle de toute manière désséchée), hameçon rouillé, éponge (pour essuyer les fonds et diminuer l’inconfort) pas même digne d’une vaisselle de scout, couteau qui coupe rarement et souvent planqué (à découvrir au salon nautique ou lors de démo de la SNSM), lampe torche acheté dans la sciure à la fête foraine et tuti-quanti (j’ai pas testé les nautamines). Du coup je m’étais crée mon propre bidon de survie (de nos jours on dira grab bag) stocké à proximité de la survie et contenant du matos éprouvé. J’avais à l’époque trouvé pas mal d’infos utiles dans le bouquin de Spinelli (nom de mémoire), le gars assez fondu qui s’était « amusé » à passer 3 semaines en survie entre Cassis et la Corse, même si le harpon suggéré ne tient pas dans un bidon.

        D’un stage de sécu j’avais retenu qu’il vaut mieux tout faire pour embarquer dans la survie sans se mouiller, fait bigrement froid à bord de ces trucs. J’avais constaté que la longe (12m je crois) qui se termine sur le percuteur et qu’on est censé amarrer à la future épave est fixée à la survie par une simple demie-clef assurée par un bout d’adhésif, le tout censé se libérer spontanément sous le poids de l’épave lorsqu’elle coule, en tout cas on était prié de le croire.

        Et je me suis toujours demandé si nos gilets gonflables ( .vs. les vieux en matière rigide) étaient une si bonne idée que ça à bord d’une survie, au delà de quelques heures.
        Je n’ai jamais conclu sur le déssalinisateur à main.

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    • 13 août 2012 22:39, par Pil-Poil écrire     UP     Ce message répond à ...

      La vidéo ... En déplaçant le curseur on peut dérouler, image par image, l’ouverture de la survie.

      IMG/flv/radeau-3-2.flv

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      • 14 août 2012 20:22, par Pil-Poil écrire     UP     Ce message répond à ...

        Triste épilogue :

        Après 48 heures, le boudin du haut et l’arceau sont HS ... Compte tenu de la « pompe jouet » avec son tuyau écrasé et son embout fendu, on imagine la suite :-/

        Mais tout n’est pas perdu, le boudin du bas semble tenir, la vie est belle B-)

        PS : Il faut dire que j’ai enlevé la bouteille de suite après le gonflage, cela pourrait être une explication honorable bien qu’il y ait des valves anti-retour sur l’entrée de gonflage

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        • 15 août 2012 10:48, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

          A la réflexion, je pense que démonter la bouteille crée un risque important de fuite, car des clapets anti-retour bon marché sont rarement bien étanches, surtout à pression faible. En laissant la bouteille branchée (conformément à l’utilisation normale), on limite ce risque.

          Le fait qu’il n’ait fallu aucun effort pour déclencher résulte de l’adoption par Bombard / Zodiac il y a qq années d’une tête de bouteille de conception différente de la tête classique : la drisse libère un percuteur poussé par un ressort au lieu de perforer directement l’opercule, rendant l’opération plus sure et moins difficile.

          Avais-tu monté les bouchons des clapets de surpression ? Sinon la survie va perdre 4 mb par degré soit environ 60 mb sur un cycle diurne et se retrouver « molle » le lendemain (gonflage initial 140 mb seulement).

          Répondre à ce message

          • 15 août 2012 11:28, par Pil-Poil écrire     UP     Ce message répond à ...
            • Bien entendu, j’avais monté les bouchons sur les clapets de surpression dès la fin du sifflement.
            • Je viens de démonter les anti-retour à l’entrée de gonflage. Pour le coup, ce sont de bons systèmes, entièrement métalliques (laiton) avec une soupape appuyée par un ressort maintenant la pression de fermeture même en l’absence de pression de gaz. Donc pas trop de risque de fuite ce côté là en enlevant la bouteille. Voir l’image.
            • Le fait que le boudin du bas soit resté en bonne pression annule tous les arguments de dilatation thermique. Après le premier cycle jour-nuit j’avais regonflé un tout petit peu l’arceau, les boudins étaient encore bien durs tous les deux. C’est seulement après le second cycle jour-nuit que le boudin du haut s’est vraiment dégonflé. Celui du bas étant resté correct.
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          • 15 août 2012 11:51, par Pil-Poil écrire     UP     Ce message répond à ...

            « Just for fun », j’ai démonté le petit feu de signalisation monté sur le sommet de l’arceau.

            En fait il s’agit maintenant d’une Led rouge, et comme par le passé, de deux petites électrodes qui forment une pile dans l’eau de mer sous le radeau.

            La Led rouge éclaire puissamment avec un petit système optique de lentille renvoyant le faisceau à la verticale (puissant) et en horizontal (peu puissant). Question : on sait que le vert est plus efficace pour la vision nocturne ... et le rouge se maintient encore dans beaucoup de systèmes par habitude : http://www.plaisance-pratique.com/l...

            Les 2 mètres de fil électrique entre la Led et les électrodes sous le radeau étaient classiquement corrodés (cuivre brun sombre) en ce qui concerne l’un des deux fils, et une prise « hautparleur » banale à 3 sous (mais en bon état, non corrodée) assure la jonction entre Led et électrodes.

            Je me demande quelle est la durée de vie de la pile à eau de mer ?

            La photo a été prise avec un verre d’eau contenant du sel de cuisine :-)

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            • 15 août 2012 12:20, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

              Les 2 mètres de fil électrique entre la Led et les électrodes sous le radeau étaient classiquement corrodés (cuivre brun sombre)

              Mais par chance c’est changé tous les 3 ans ;-) . Vers 2003 je l’étais laissé dire que c’était au lithium.
              Question : pourquoi le brun sombre apparait-il (me semble-t-il) toujours sur le conducteur + (ou -, ne sais plus mais toujours le même pôle) dans nos installation ?

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  • 16 septembre 2012 19:45, par Nicodefreja écrire     UP

    On a percuté notre survie ce we, suite à son remplacement.

    Il s’agissait d’une Plastimo 8pl, Transocean, en container, de 2000. Dernière révision mai 2005 (oui, je sais, .....).

    J’avais décidé de son remplacement pour 2 raisons :
    - son âge et son manque de révision
    - je l’avais ouverte cet hiver suite au scotch de ceinturage qui s’effritait (le cerclage polyéthylène n’existait plus depuis longtemps !), et avait constaté que d’une part le container était plein d’eau, et qu’il y avait de l’humidité dans la poche de conditionnement.

    Tout cela n’augurait rien de bon, et j’avais décidé pour cette année de ne pas faire de traversée loin du trafic maritime, par sécurité, tant que le radeau ne serait pas changé.

    Débarquement de la survie (ouch, ça pèse vraiment un âne mort, voire deux !), mise en place sur un quai en pierre loin des bateaux (on ne sait jamais), on dégage le bout de percussion jusqu’au trait rouge, et yallah !

    Impeccable, la survie se gonfle comme il faut, très rapidement, sans difficulté de percussion, du premier coup. Du à la température relativement chaude, la survie est givrée quelques instants, mais dès que la pression s’est équilibrée, le givre a disparu.

    J’étais plutôt agréablement surpris (je m’attendais à pire) en faisant le tour et l’inventaire : le couteau souvent décrié est bien placé , d’assez bonne facture (manche plastique, lame inox) et efficace pour trancher le bout dont il est vrai qu’on peut douter qu’il se détache facilement. Aucun matériel cassé, l’écope est de bonne qualité, tout est conditionné sérieusement. La nourriture et l’eau sont bien sur périmés, les biscuits sont infâmes (et je suis sur que même non périmés, ils sont infâmes quand même !) et l’eau en poche a un horrible gout de plastique, imbuvable. La pharmacie est très sommaire, mais bien conditionnée dans une poche plastique étanche. Le kit de pêche est sommaire, mais pas trop mal (on va pas se lancer dans la pêche à l’espadon non plus avec une ligne, des leurres et des hameçons inox en bon état. Une remarque au passage : ça ne couterait pas bien cher d’ajouter un petit filet de pêche et/ou un filet à plancton.
    Seule la lampe torche, même avec des piles neuves, ne fonctionnait pas. Tout le reste était impeccable, même le feu à led rouge et ses électrodes, toujours en état de fonctionnement. Le gonfleur est bon et suffisant pour regonfler, les valves sont bien foutues (et il y en a un paquet, donc boudins compartimentés, très bien). Le système de récupération d’eau est très petit et mériterait d’être doublé (de chaque coté de la tente).

    Globalement, j’ai été plutôt agréablement surpris de la bonne facture du radeau. 36 H après percussion il est toujours gonflé à bloc malgré les deux gosses de la marina et leur chien qui ont passé la journée à jouer et à sauter dedans (le radeau est maintenant à flot).
    J’ai surtout été surpris que sans révision et mal conditionné il soit toujours en si bon état de fonctionnement. La moisissure sur la tente confirme que la poche n’était plus étanche. Les matériaux du radeau avait l’air neufs, la solution retenue par Plastimo du double enveloppe semble bonne pour la conservation dans le temps (j’ai lu avec intérêt l’article de Negofol).

    Quelques remarques :
    - une arnaque de la dernière station de révision qui a changé la pyrotechnie : date de révision 05/05, date de fabrication des feux à main 03/05, date de fabrication des fusées .... 09/04 ! J’apprécie moyen qu’on me refile les vieux stocks ......
    - en parlant avec une amie, elle me dit qu’elle avait envisagé d’embarquer une voile de kite dans le bidon de survie : il faut oublier cette idée, la survie a ensuite été tractée jusqu’à un autre ponton , les poches anti dérive font vraiment leur travail, le zodiac a peiné ......
    - le fond est de très bonne qualité, ce qui nous rassure .... pour pouvoir évacuer notre chat aussi ! Il ne risque pas de percer le fond avec ses griffes. C’est bête, mais ça compte de savoir qu’on peut l’embarquer aussi :-)
    - il est évident que l’équipement est minimum, mais on sait tous qu’il vaut mieux se préparer son ou ses propres bidons en fonction des navigations prévues, donc si la base (le radeau) est de bonne qualité, c’est déjà l’essentiel. Par contre en ce sens, pour vous en France (nous, sous pavillon hollandais, n’avons même pas l’obligation d’une bouée canard à bord !), l’évolution de la réglementation qui sort le matériel consommable du radeau est une excellente chose.

    Par contre, très mauvais point pour Plastimo : la qualité de ses container. Il se déforme très rapidement, ruinant la qualité de l’étanchéité. Constaté sur pas mal de survie Plastimo en faisant le tour des pontons. En ce sens, la qualité du container de la survie Arimar que nous venons de racheter semble bien meilleur : pas de cerclage polyéthylène, pas de scotch de ceinturage, un système de fermeture originale (que je n’ai pas encore eu le temps de désosser).

    Jusqu’ici, nous n’avions assisté, avec ma coskip, que très rapidement une fois à une percussion. Là, on a eu le temps de faire l’inventaire, d’imaginer de se retrouver là dedans, de se sentir un peu en situation. Ca a un coté rassurant, même si le but est d’essayer au maximum de ne pas se retrouver dedans.

    Mon seul regret, c’est qu’ayant maintenant confiance avec une Plastimo, je ne sais pas ce que cela vaudra avec une Arimar. J’aurais bien repris une Plastimo .... avec un contener Arimar !
    Par contre, la nouvelle survie fait 30 kg (pas d’eau dedans ni de ration, 6pl au lieu de 8, ...) au lieu des 70 kg de la Plastimo et est beaucoup moins encombrante, je n’hésiterai pas à la rentrer l’hiver dans le bateau.

    Une très bonne expérience donc ce WE, sur les quais de Trapani :-)

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  • 16 septembre 2012 19:47, par Nicodefreja écrire     UP

    Tiens, ça de ne prend pas les tirets des paragraphes ?!

    Désolé, du coup le texte est plus confus :-(

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  • 20 septembre 2012 21:55, par Nicodefreja écrire     UP

    Ben n’empêche, reparti mardi midi de Trapani, soit plus de 72H après percussion, survie toujours gonflée à bloc ! J’avais oublié de préciser que j’avais retiré la bouteille après percussion, donc les valves anti retour marchent bien.

    Seul signe de dégradation : les bandes réflecteur radar qui commencent à se décoller (pas mal même, mais pas les solas) et un peu d’eau au fond, facilement épongeable. Pas mal avec les gosses et le chiens qui sautent tout le temps dedans. Pas que les gosses d’ailleurs, la moitié de la marina est passé dedans, l’eau ne vient pas forcément du fond (pas eu le temps de vérifier).

    Pas mal pour une survie de 12 ans pas révisée depuis 7 ans !

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  • 7 août 2013 19:39, par RAFIDISON écrire     UP  image

    Bonjour,
    Je viens d’acheter un radeau de survie Eurolife en sac souple pour 4 personnes.
    Je me demande quelle est la durée de vie légale de ce genre de radeau de survie.
    Comment connaître la date de fabrication d’un radeau de cette marque.
    Sur l’étiquette collée sur le sac, j’ai Eurolife 9650/IT quelqu’un connait-il la signification
    J’ai comme numéro de série 120 840 03. Est-ce qu’avec ce numéro de série quelqu’un peut m’indiquer la date de fabrication
    En dessous j’ai une autre date où il est mentionné del 27/10/2004
    Merci d’avance pour les renseignements.

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    • 7 août 2013 19:47, par Pil-Poil écrire     UP     Ce message répond à ...

      Un radeau de survie doit toujours être accompagné de son livret, qui contient toutes les informations, dont la date de sortie d’usine et celle de mise en service. Le défaut de présentation de ce livret est verbalisable par la maréchaussée.

      Si le livret est perdu, le même à l’identique se trouve à l’intérieur du radeau, mais seul un atelier habilité pour les révisions a le droit d’ouvrir le sac et de faire une nouvelle copie conforme du livret ... ce qui bien entendu sera facturé à un prix non négligeable :-O

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    • 7 août 2013 20:20, par Nicodefreja écrire     UP     Ce message répond à ...

      Il s’agit d’une survie norme ISO 9650, armement selon la réglementation italienne.

      9650 est la norme, IT le pays de conformité de l’armement.

      Del 27/10/2004 se réfère à la date d’approbation du décret italien régissant les survies en plaisance (pour les pavillons italiens).

      Attention, cette survie n’est pas valable en France ou sous pavillon français pour 3 raisons :

      Son armement ne correspond pas aux directives françaises

      Cette survie date de 2006 et ne semble avoir jamais été révisée, sauf si un carnet peut en attester.

      Sans carnet cette survie n’a aucune valeur

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    • 8 août 2013 12:23, par Pil-Poil écrire     UP     Ce message répond à ...

      Voilà à quoi ressemble un livret (interne et externe) conforme et les indications obligatoires ...

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  • 7 août 2013 20:28, par RAFIDISON écrire     UP  image

    Une photo de l’étiquette du radeau plus nette

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    • 7 août 2013 20:49, par Nicodefreja écrire     UP     Ce message répond à ...

      Oui, oui, c’était déjà net avant :-)

      J’ai oublié de préciser qu’il s’agissait d’une survie offshore groupe A (norme ISO 9650)

      En fait il faudrait savoir le pavillon du bateau sur lequel elle doit être installée pour dire ce qu’il faut faire pour la rendre opérationnelle. Mais s’il ne s’agit pas d’un pavillon type belge ou néerlandais, les frais de mise en conformité risquent de se rapprocher de la valeur d’une survie neuve.

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      • 7 août 2013 21:13, par RAFIDISON écrire     UP     Ce message répond à ...  image

        Le pavillon du bateau sur lequel doit être installée la survie est un pavillon malgache.

        Mon bateau étant sur l’ile de Nosy Be à Madagascar.

        Comme je l’ai mentionné, je viens de l’acheter neuve directement à Osculati Italie.

        Sur le recto est mentionné à la main 2013 ( date de fabrication)

        Pourquoi vous mentionnez année de fabrication 2006 ?

        Comment connaître exactement avec certitude le mois et l’année de fabrication de cette survie ?

        J’ai un doute sur l’année de fabrication du fait que c’est mentionné 2013 à la main !!

        Merci.

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        • 7 août 2013 21:31, par Nevermind écrire     UP     Ce message répond à ...

          Le carnet peut être ancien , n’allant pas jusqu’en 2013, cela ne signifie pas que la survie est ancienne.

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        • 7 août 2013 22:46, par Pil-Poil écrire     UP     Ce message répond à ...

          « J’ai un doute sur l’année de fabrication du fait que c’est mentionné 2013 à la main !! »

          En ouvrant le sac (ce qui est interdit en France), le livret contenu dans la survie n’a pu être rempli qu’à l’usine de conditionnement (qui n’est pas nécessairement l’usine de fabrication des éléments !) et n’a pas pu être modifiée par le vendeur. Donc ce livret interne indique probablement la vraie date de conditionnement initial qu’Osculati n’a pas pu modifier.

          J’ai vu des radeaux dont le livret externe était plastifié (pour résister à l’eau, bonne idée) mais la conséquence était que le feutre (du vendeur) ayant écrit les dates pouvait être effacé facilement et n’importe quelle date pouvait être écrite à la place ! Vous pouvez vérifier si cette date est effaçable à l’alcool si le livret est plastifié, ce qui serait inquiétant en effet.

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  • 7 août 2013 22:03, par Négofol écrire     UP Animateur

    Il « ressemble » beaucoup à celui-là, fabriqué par ARIMAR (c’est la même photo, plis compris) :

    Le plus vraisemblable est qu’Osculati n’a pas réimprimé de carnet à jour à son sigle et a complété un vieux carnet à la main.... Ca ne signifie effectivement pas que le radeau est ancien : je lis pliage Juin 2013....

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  • 8 août 2013 00:35, par Nicodefreja écrire     UP

    J’ai été obligé de sortir mes lunettes (et j’aime pas ça !).

    Je suis désolé, mais ça sent l’arnaque. Mais l’arnaque vient t’elle du fournisseur ? Pas sur, à voir .....

    Cette survie est de 2006 d’après son marquage.

    Sur le carnet (et c’est là que j’ai du sortir les lunettes), quelqu’un a grossièrement rajouté à la main 2013.

    Par contre je suis confus, car je ne crois pas qu’Osculatti se livre à ce genre d’arnaque. Donc il faudrait en savoir plus.

    C’est la limite des forums, car des gens te sortent des trucs bien zarbis, sans te donner toutes les infos, et après c’est à toi de deviner. On se croirait à question pour un champion ! Le premier qui tape sur le bouzin, il n’a pas forcément gagné ......

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    • 8 août 2013 00:58, par Nicodefreja écrire     UP     Ce message répond à ...

      Et j’insiste (lourd peut être mais tant pis), cette survie est de 2006 au mieux, l’étiquette des périodicités de révision le montre bien (sans lunette !).

      En fait elle risque même d’être de 2003, vu la réglementation italienne.

      J’ai acheté une Arimar l’année dernière (en Italie), la date de fabrication et de mise en service est clairement indiquée sur la survie, ce qui n’est pas le cas ici.

      Le livret « livré » par Arimar indique également clairement la date de fabrication ainsi que celle de mise en service (remplie par le fournisseur et tamponné). Si j’avais vu 2006 en date de révision sur la survie, elle repartait tout de suite .....

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