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Rubrique : Les échos du web

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le drone DriX retenu par la NOAAVersion imprimable de cet article Version imprimable

Publié Novembre 2020, (màj Novembre 2020) par : yoruk   

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Mots-clés secondaires: sécurité , cartographie , communications

iXblue : le drone DriX retenu par la NOAA américaine

Le drone maritime Drix/ixblue permettra à la NOAA américaine de contrôler et de déterminer la position de ses cartes de façon extrêmement précise, de l’ordre de 10 centimètres. Une référence de taille et un nouveau succès commercial pour le drone de surface développé par la société française iXblue, notamment pour des missions hydrographiques et de positionnements d’objets sous-marins. Produit par le chantier du groupe à La Ciotat, le DriX a en effet été retenu par l’Ocean Exploration Collaboration Initiative (OECI), consortium scientifique américain regroupant la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), l’institution océanographique Woods Hole et plusieurs universités (Rhode Island, Southern Mississippi et New Hampshire), auxquelles s’ajoute le groupement Ocean exploration Trust.

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Drone et navire accompagnateur
  • Le drone français réalisera essentiellement des missions de bathymétrie grâce à ses sondeurs embarqués, ainsi que le suivi, la communication et le positionnement d’engins sous-marins.
  • Une plateforme stable et silencieuse pour améliorer la collecte de données
    • Une gondole qui sert de quille Sonar, sondeur multifaisceaux, sondeur de sédiments, échosondeur, USBL (pointeur d’objets sous-marins)… les senseurs sont placés, à l’image de ce qui se pratique avec les navires hydro-océanographiques, dans une gondole, structure immergée éloignée de la coque afin là aussi d’améliorer l’efficacité des capteurs en limitant les perturbations provenant de la plateforme. Non seulement le bruit rayonné par la motorisation, mais aussi les bulles générées par la pénétration de l’étrave dans les vagues et qui s’écoulent le long de la carène. L’une des ingéniosités de DriX réside dans le fait que cette gondole, située à plus de 2 mètres sous la ligne de flottaison, sert également de quille à l’engin, ce lest contribuant largement à sa stabilité
    • Un mât haut de 2.5 mètres, parallèlement, un mât surmonte la coque et accueille tous les équipements liés à la veille nautique, l’anticollision et les communications : feux de navigation, Lidar, caméras TV et infrarouge, système d’identification automatique des navires (AIS), GPS, antennes radio, transmission de données par protocole Wifi et possibilité d’intégrer une communication satellite. Le mât abrite également la prise d’air pour le moteur et dispose de projecteurs.
  • Propulsion diesel et batteries : équipé d’un moteur diesel, le DriX peut atteindre la vitesse de 14 nœuds et peut si besoin faire de l’acquisition de données à une allure très élevée (au-delà de 10 nœuds). Avec son réservoir de 250 litres de carburant, le drone offre une autonomie de 6 à 7 jours à la vitesse de 7 nœuds, et 10 jours à 4 nœuds. Le moteur de 37.5 cv entraine pour la propulsion une ligne d’arbres avec hélice classique. S’y ajoutent un ou deux alternateurs attelés, permettant de recharger des batteries alimentant en électricité les senseurs embarqués.
  • Missions : Hydrographie et positionnement acoustique d’objets sous-marins Le drone d’iXblue remplit deux missions principales.
    • Des missions hydrographiques permettant de caractériser le fond marin, sa topographie, la composition du sous-sol ou encore la présence d’obstacles, comme des épaves. Mais l’engin s’est également révélé très précieux en matière de positionnement acoustique.
    • Il peut, ainsi, effectuer le suivi d’objets ou engins sous-marins, drones (AUV) et robots télé-opérés (ROV). « Le système de DriX communique avec la balise de positionnement sous-marin de ces engins, ce qui permet de déterminer leur position extrêmement précisément, de l’ordre de 10 centimètres ». Mais cette capacité permet aussi, depuis la surface, de piloter avec la meilleure précision des engins engagés sous l’eau dans des opérations très délicates, par exemple la pose d’une tête de puits sur un champ pétrolier sous-marin.
  • Applications militaires Lancé sur le marché civil, où il rencontre donc un succès croissant, DriX est également proposé pour des applications militaires, où iXblue ne souhaite pas se lancer seul mais a plutôt pour ambition d’apporter des solutions en coopération avec des « intégrateurs » du secteur naval de défense. Grâce à ses performances, son autonomie et sa discrétion, DriX se prête a priori très bien à l’évaluation rapide et furtive d’une zone en vue d’une opération amphibie. Il pourrait également être employé dans le domaine de la guerre des mines ou encore de la lutte anti-sous-marine, sans oublier la reconnaissance de zones littorales sinistrées suite à une catastrophe naturelle.

© Mer et Marine https://www.meretmarine.com/fr/cont.... Partie publique d’un article réservé aux abonnés



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