Information de dernière minute (février 2013) : un excellent logiciel est publié ici même :
http://www.plaisance-pratique.com/p...
Mesurer la polaire vraie d’un voilier est long, difficile, aléatoire et coûteux.
Cela explique pourquoi on ne trouve le plus souvent que des polaires calculées, et encore, elles ne sont pas nécessairement publiées.
Bien entendu, cela nécessite d’avoir à bord une classique centrale de navigation qui permet de lire ces 3 paramètres. Ne pas oublier qu’il faut le vent réel, donc il faut nécessairement une centrale capable de calculer le vent réel de l’instant. Une bonne partie des centrales actuelles font cela. On trace alors le diagramme polaire indiquant la vitesse du bateau par 10 noeuds (par exemple) de vent en fonction de l’angle du vent réel par rapport au bateau. On obtient le plus souvent un graphique anarchique et très dispersé.
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Un site spécialisé dans les engins expérimentaux montre une méthode différente et bien plus sûre pour mesurer une vraie polaire dans de bonnes conditions, et ceci même par un amateur.
Avec la centrale de navigation du bord, on se sert de la sortie NMEA pour enregistrer sur le PC du bord, en permanence, tous les paramètres disponibles. La navigation se déroule normalement, sans précautions particulières, par tous types de temps , de vent et de mer, durant des semaines de navigation.
On obtiendra après ces semaines de navigation, un fichier de texte avec des milliers de points de diverses forces de vent, de toutes directions de vent réel , de cap du bateau, dans tous les états possibles de mer. Ces points sont entrés dans un tableur classique (Excel ou autre). Grâce au tableur , on sélectionne les points pour une force vent donnée (entre 11 et 13 noeuds par exemple), puis avec le même tableur on trace immédiatement la polaire pour ces points-là. On obtient ainsi la figure montrée ici, un grand nuage de points, tous par vent entre 11 et 13 noeuds par exemple. La polaire sera l’enveloppe tracée en rouge sur le graphique. On voit que le plus souvent les points sont plus mauvais que l’enveloppe, ce qui est normal, car on navigue rarement avec des réglages parfaits !
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Le principal problème de cette méthode, c’est de bricoler un petit logiciel qui va lire ce fichier texte de milliers de phrases NMEA, pour en extraire les paramètres vent et cap. Mais ce n’est pas bien difficile à faire, je l’ai déjà fait et je peux aider en cas de besoin.