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Pratiques et Techniques de la Plaisance

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Accueil du site > Forum technique > Entretenir le bateau -forum- > traitement menuiserie interieure

Rubrique : Entretenir le bateau -forum-

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traitement menuiserie interieureVersion imprimable de cet article Version imprimable

Publié Janvier 2014, (màj Janvier 2014) par : dav1104  image   

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Bonjour,
je suis en cours de rénovation d’un via 36.
Les vernis intérieurs ont noirci à certains endroits pour atteindre une teinte brou de noix.
J’ai commencé le ponçage des boiseries placage teck et massif en iroko.
Je ne souhaite une finition mate, sans vernis encore mieux !
Une huile saturante peut faire l’affaire ?
Merci pour vos expériences partagées, David.

UP


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20 Messages de forum

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  • 5 janvier 2014 11:30, par yvesD écrire     UP Animateur

    Voici comment je procède, ou comment j’envisage de procéder sur mes vernis intérieurs, très peu dégradés sauf là où les UV du soleil et/ou l’eau plus ou moins salée ont sévi :

    • ponçage au minimum pour ne surtout pas enlever le placage toujours très mince (0,6 ou 0,8, je crois) et une fois. Je n’ai pas encore utilisé le « vernis filler » de Yachtcare pour combler les craquelures du vernis de la table à carte sans avoir à atteindre le placage.
    • éventuellement, traitement des noircissements du bois pas lavage au sel d’oseille (acide oxalique) et rinçages nombreux puis ponçage très léger (400) pour rabatre les fibres qui se seront soulevé à l’eau. Si besoin (dépoussièrage, ...) on peu utiliser l’alcool à vernis qui ne lève pas les fibres. Ces noircissements, liés à des infiltrations d’eau (douce, mer ?) sont un vrai problème à traiter convenablement, je ne sus pas certain du résultat et n’ai pas trouvé de réponse satisfaisante auprès des amateurs de vieux bois.
    • personnellement, je préfère les vernis, beaucoup plus durables, ou lasures (plus faciles à passer, sans remettre à nu). Mon actuel à longtemps profité de la lasure Cetol, maintenant plus disponible pour cause de directive reach. Pour les vernis, j’utilise ceux du ship (international schooner, pour lequel il existe un additif à matter, que j’ai utilisé avec satisfaction). J’ai des voisins qui ne jure que par le tonkinois (dispo en très petits conditionnements). Sur une pièce remise à neuf c’est 4 à 6 couches, de moins en moins diluées, avec additif mattant (entre 20 et 50% selon essais préalables, que je fais) pour la (ou les deux) dernières.
    • je ponce très légèrement (du 1200 à l’eau et à main légère) toutes les deux couches pour le vernis, quasiment jamais pour la lasure (sauf la première couche d’accroche)
    • la poussière est l’ennemi du vernisseur donc, aspirateur, aspirateur et encore aspirateur avant la première couche (et le coup de chiffon à l’alcool) et je n’hésite pas à abriter les surfaces horizontales (table à carte) que verticales (cloisons) par un film de poliane (housse de teinturier), au moins jusqu’à hors-poussière
    • bien sur, je lis la notice technique du produit : température, hygrométrie, temps de séchage et de surcouchage.
    • j’ai toujours fait ça au pinceau sans avoir de problème de traces de pinceau (mais j’ai la pince à épiler sous la main, bien sur), les vernis ou lasure que j’utilise se tendent très bien (à vérifier pour les autres) et la dilution progressive conjuguée à des couches très minces fait le reste, plus le léger ponçage intermédiaire. Je n’ai jamais pratiqué la « pattemouille » recommandée par http://www.copaindescopeaux.fr/vide... mais je l’ai vu avec intérêt.
    • les UV sont l’ennemi mortel des vernis (sauf si la notice dit le contraire, anti-UV), donc c’est (au désarmement) rideau l’été et bâche l’hiver car très larges fenêtres (pas hublots !). Les vernis anti-UV sont des bi-composants, semble-t-il.
    • c’est pas bien compliqué, surtout si on a le temps.

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    • les UV sont l’ennemi mortel des vernis

      Il y a pire : la Lune ! Il faut le voir pour le croire, et c’est vraiment étonnant : lorsque on sait qu’il va y avoir une pleine lune ou presque, il faut absolument que le vernis soit sec avant qu’elle n’apparaisse... sinon la sanction est affreuse !

      Le vernis ayant séché sous la Lune, que ce soit un classique monocomposant ou un bi-composants PU, le lendemain c’est tout blanc comme de la peinture... blanche, et l’horreur est que pour rattraper ce coup-là, il n’y a pas d’autre solution que de ré-poncer jusqu’au bois... :-(

      J’ai cherché un moment une explication rationnelle à ce phénomène.. pas trouvé ! :-/

      _/)

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      • J’ai constaté le blanchiment du vernis lorsqu’il sèche en présence du point de rosée : donc lorsque l’hygrométrie, la température de l’air et celle du support permettent à un léger voile humide de se déposer sur une surface froide.

        J’ai constaté aussi que la nuit de pleine lune dans ma région correspond assez souvent à une nuit un peu plus froide et un ciel plus clair que les jours précédents ou suivants, mais cela dépend certainement des régions.

        D’autre part, l’évaporation des solvants du vernis provoque une légère baisse de température de la surface vernie par absorption de la chaleur spécifique d’évaporation du solvant.

        On arrive ainsi à une combinaison de circonstances qui peuvent favoriser l’apparition d’un voile humide sur la surface du vernis en cours de séchage nocturne un soir de pleine lune lorsque cela se joue à un 1 ou 2 degrés près :-)

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      • La lune catastrophique aussi pour le linge, la peau....peut être du à la température de couleur de son rayonnement ?

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      • Il faut savoir qu’en période de pleine lune on arrache pas les pommes de terre , elles deviennent vertes et immangeables , j’ai un canapé en cuir rouge dont la partie côté fenêtre a pris la lune la couleur a changée. Quelque soit la peinture extérieure ne pas la faire si pleine lune

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  • 7 janvier 2014 11:20, par dav1104 écrire     UP  image

    Merci, j’ai eu beaucoup de retours biens explicites pour l’application de vernis.
    La saturation par de l’huile est elle possible pour garder l’aspect mat et naturel et sans (gros) ponçage pour renouveler la protection en milieu marin ?
    David

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  • 20 janvier 2014 10:47, par Chicochica écrire     UP

    Bonjour,
    L’intérieur de mon bateau est en placage teck, ancien, plus de 30 ans … Il n’a jamais été verni et tous les deux trois ans suivant mon courage, je prends une éponge douce et du savon et je lave, rince, et passe de l’huile de teck avec un chiffon. J’utilise de l’huile transparente, car les huiles colorées avaient tendance à foncer le bois. Sur la table à carte qui souffre un peu plus, ponçage léger, léger, au 240 avec une cale, après le lavage. Bien sur, il faut s’habituer aux taches un peu profondes …
    Je vous envoie une photo si vous voulez ….
    A bientôt

    Répondre à ce message

  • 15 janvier 2023 18:24, par Shrubb écrire     UP  image

    Bonjour à tous.
    Suite à un coupable oubli de panneau de pont ouvert, de l’eau de pluie est tombée sur la table du carré et y est restée plusieurs jours. La table est maintenant constellée de taches blanches. J’ai lu de multiples conseils, du bicarbonate de soude au dentifrice, mais je crains surtout d’abîmer le bois et je voudrais éviter de poncer. Quel remède n’est pas pire que le mal ? Merci.

    JPEG

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  • 16 janvier 2023 12:54, par yvesD écrire     UP Animateur

    Des gens de l’art m’avait parlé de dommage fait au vernis, restaurable avec du produit ad-hoc.

    j’ai eu ça mais sur des vernis comparables mais bien plus anciens (nauticat 33 de 1978).
    De l’eau avait stagné sur une tablette endommageant le vernis et laissant une trace (boursouflure ?) bien plus sombre. J’ai nettoyé ça avec un nettoyant à vernis acheté chez « Les Frères Nordin » 215 rue du Fbg St Antoine à Paris (ils sont vus par gogol, ils ont le téléphone, ils sont chers et d’excellents conseils). Était-ce de la popote, je ne me souviens plus, en tout cas il fallait, lors de la commande, préciser vernis polyuréthane ou vernis louis 16.
    En étalant leur produit avec de la mèche de coton (acheté chez eux également) et de l’huile de coude (home made) j’ai réussi à contenir un dommage bien plus important que celui qui te frappe.

    Pour info, j’ai aussi eu des dégâts à des vernis verticaux de 1978 sous des hublots verticaux, ouvrants ou fixe et là le vernis à été complètement endommagé (détruit) et le bois (CP sous un placage de teck) à changé de couleur. De la teinture à l’eau de couleur ad-hoc (chez Nordin également, 9€ le petit flacon) et plein d’huile de coude et de temps ont réussi à restaurer/homogénéiser la couleur, j’avais acheté deux couleurs, acajou et teck, (le bateau n’est pas à Paris) et une seule convenait.
    Ce procédé de teinture à l’eau est merveilleux pour du CP plaqué teck lorsque le dommage est faible.

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