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Pratiques et Techniques de la Plaisance

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Accueil du site > Trucs et astuces > Electricité (brèves) > Courant de fuite néfaste

Rubrique : Electricité (brèves)


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Courant de fuite néfasteVersion imprimable de cet article Version imprimable

Publié Juin 2011, (màj Avril 2013) par : Pil-Poil   

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Mots-clés secondaires: électricité , corrosion

Comment mesurer un courant de fuite néfaste dans l’installation 12V d’un bateau ?

Les bateaux modernes sont maintenant entièrement câblés en bifilaire, un fil pour le « + » et un fil pour le « - » pour tous les éléments électriques.

Avec les bateaux métalliques, ou même parfois sur les « plastiques » ou « bois », on peut-être confronté à des défauts d’isolation entre certaines parties métalliques (qui sont supposées isolées) et le circuit électrique.

Comment mesurer cette fuite ? Ingrédients :

  • un multimètre numérique à 15€
  • quelques mètres de fil électrique souple
  • une ampoule 5 watts 12 volts et son support (5€) qui protègera le multimètre d’un courant excessif en cas de court-circuit.

Deux essais sont à faire :

  • Brancher le « - » du multimètre sur la carène métallique ou la pièce métallique à tester, régler le multimètre sur 1A ou 200mA
  • Brancher le fil sortant de l’ampoule d’abord au « + » de la batterie, noter l’indication de l’ampèremètre
  • Brancher le fil sortant de l’ampoule d’abord au « - » de la batterie, noter l’indication de l’ampèremètre

Dans les deux cas le courant doit être très faible, au maximum 1 ou 2 mA.

Attention :

Il faut faire ces essais avec « tout en marche » dans le bateau, car le défaut d’isolement pour venir d’un appareil et serait donc invisible si cet appareil est éteint.

UP


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74 Messages de forum

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  • 16 novembre 2016 15:56, par armor22 écrire     UP  image

    Bonjour
    J’ai fait ce teste sur l’arbre d’hélice, la lampe s’allume ; faut il débrancher la liaison équipotentiel du moteur ou du bateau pour mesurer le courant de fuite
    Merci pour votre conseil
    CDT

    Répondre à ce message

  • 9 octobre 2017 17:27, par aikibu écrire     UP  image

    Pour tester la ligne equipotentielle, future et voir où je pourrais la brancher, je viens de tester la continuite electrique entre « la mer » et les boulons de quille, la dynaplaque où est branché le fil du paratonnerre, l’arbre d,helice , le tube d’etambot et meme un hauban relié à « la mer » par un cable avec deux etriers et une surliure serrée, que je plonge quand il y a de l’orage...
    Pour ce faire j’ai raccordé une plaque de cuivre de 25cmx 15cm sur un cable branché sur le « rouge » du metrix et testé les divers points avec la pointe de touche noire....avec le cuivre dans l’eau bien entendu....
    Ben pas de continuite, le metrix ne siffle pas et affiche, quel que soit le point de mesure, entre 0,580 et 0,590....
    Je me demande quelle unite, et qu’elle est la signification de cette valeur....continuité ou pas, suis je tres isolé,que me faudrait il faire pour rendre passant tous ces points.
    Sans doute que les concretions sur les diverses plaques forment une certaine isolation, pas carené depuis deux ans ,comme je suis sur un canal (tancarville) l’eau est plus ou moins saumatre mais les mulets s’y trouvent bien, donc pas d’eau pure « isolante ».et au moins le cable inox aurait du siffler. C’est d’ailleurs ce qu’il a fait la veille mais le lendemain silence et 0 ;585 apres avoir trempé toute la nuit.......bref j’y perds mon latin
    Y aurait il une bonne ame pour m’eclairer....

    Répondre à ce message

  • 9 octobre 2017 18:20, par aikibu écrire     UP  image

    Pour tester la ligne equipotentielle, future et voir où je pourrais la brancher, je viens de tester la continuite electrique entre « la mer » et les boulons de quille, la dynaplaque où est branché le fil du paratonnerre, l’arbre d,helice , le tube d’etambot et meme un hauban relié à « la mer » par un cable avec deux etriers et une surliure serrée, que je plonge quand il y a de l’orage...
    Pour ce faire j’ai raccordé une plaque de cuivre de 25cmx 15cm sur un cable branché sur le « rouge » du metrix et testé les divers points avec la pointe de touche noire....avec le cuivre dans l’eau bien entendu....
    Ben pas de continuite, le metrix ne siffle pas et affiche, quel que soit le point de mesure, entre 0,580 et 0,590....
    Je me demande quelle unite, et qu’elle est la signification de cette valeur....continuité ou pas, suis je tres isolé, que me faudrait il faire pour rendre passant tous ces points.
    Sans doute que les concretions sur les diverses plaques forment une certaine isolation, pas carené depuis deux ans ,comme je suis sur un canal (tancarville) l’eau est plus ou moins saumatre mais les mulets s’y trouvent bien, donc pas d’eau pure « isolante ».et au moins le cable inox aurait du siffler. C’est d’ailleurs ce qu’il a fait la veille mais le lendemain silence et 0 ;585 apres avoir trempé toute la nuit.......bref j’y perds mon latin
    Y aurait il une bonne ame pour m’eclairer....
    Pendant que j’y suis, j’aurais un autre probleme à soumettre à votre sagacite ...
    Toujours dans le meme but je voulais savoir quel etait le « courant de fuite »....
    Pile neuve...echelle 10A je lis 0,03
    echelle 200mA 0,3
    echelle 20mA 0,03
    echelle 2mA 0,003
    Je croyais que quelle que soit l’echelle l’unité lue etait la meme, mais plus finement dosée en rapprochant l’echelle et la mesure....or on peut constater qu’il n’en est rien, puisqu’on varie de 0,3 à 0,003.....????mais 0,003 quoi, A ?
    Y a t il des divisions à faire, 0,3A à 200mA divisé par 100 egale 0,003 à 2mA ? mais ça ne colle pas avec les echelles de 10A et de 20mA....????.....
    Bon d’accord ce sont des questions de debutant.....mais c’est exactement ce que je suis et les reponses peuvent profiter à beaucoup à mon humble avis......

    Répondre à ce message

    • 10 octobre 2017 18:02, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Je ne suis pas sûr de bien comprendre ce que vous avez fait.
      Dans le premier cas, je pense (si le multimètre est en position voltmètre) que vous avez mesuré la tension entre votre plaque de cuivre immergée et différents éléments en contact avec l’eau.
      Si c’est le cas, vous mesurez la tension du couple galvanique cuivre/métal mesuré. Une tension de 0,6 V correspond au couple cuivre/zinc et vous mesurez la différence entre votre plaque de cuivre et vos anodes...
      voir : http://www.plaisance-pratique.com/l...

      Les mesures de courant de fuite sont en effet incompréhensibles. Qu’avez-vous fait exactement ?

      Répondre à ce message

  • 10 octobre 2017 19:59, par aikibu écrire     UP  image

    Dans le premier cas j’ai fabriqué une epuisette à electrons , plaque de cuivre immergée pour savoir s’il pouvait y avoir continuité entre les divers points evoqués et la mer, pour verifier que la ligne equipotentielle branchée, sur un boulon de quille ou la dynaplate, etait bien en contact et continuité avec la « terre mer » malgre les concretions diverses...comme c’est arrivé sur le cable inox branché sur un hauban et mis à l’eau, la veille le metrix a sifflé et le lendemain affichait 0,585 (mV ?)... car il avait passé toute la nuit immergé..?
    A ce sujet et pour me fixer les idées, la ligne equipotentielle doit elle etre branchée à un seul point en relation avec la mer (un seul boulon de quille OU une dynaplate OU une anode du tube d’etambot etc..) comme il me semble l’avoir lu et vu sur les schemas dans les articles techniques de ce site ..cas 8 de l’article « 220v à bord ».et, sans couper les cheveux en quatre, en bon beotien que je suis, s’il y avait eu un « ou » à cote de la dynaplate entre passe coque, quille, helice, mes doutes auraient ete levés...
    Dans le second cas, j’ai branche le multimetre en amperemetre en changeant la fiche rouge de place et la mettant sur 10A, puis la pointe sur la terre quai de mon bord pour voir si les pipes enterrés dans le chantier, relarguaient, par le sol,du courant dans le canal où je suis à quai. Puis j’ai fait varier les echelles .....et trouvé ces mesures...?

    Répondre à ce message

    • 11 octobre 2017 16:59, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Essayons d’y voir clair : la manip de l’épuisette à électrons, que j’ai proposée dans l’article :
      http://www.plaisance-pratique.com/l...
      est destinée à, essayer d’identifier un problème de fuite dans l’environnement en courant alternatif.

      Elle doit se faire avec le multimètre en position voltmètre alternatif (CA) et n’a aucun sens pour vérifier la qualité d’une liaison équipotentielle à bord.

      Un multimètre utilisé en voltmètre ne siffle pas. Le signal sonore correspond à une utilisation en ohmmètre (le sifflement indique que la résistance mesurée est inférieure à une faible valeur, variable suivant le multimètre (voir notice). Si votre voltmètre était bien en ohmmètre, vous mesurez une résistance entre votre plaque et l’équipotentielle. Quelle était l’échelle utilisée ? Cette valeur peut effectivement varier suivant le degré d’oxydation des matériaux en présence.

      Si le multimètre était en position voltmètre courant continu (CC) vous vérifiez la valeur de la protection par les anodes par rapport à votre plaque de cuivre.

      La deuxième mesure entre la terre du quai et votre coque/équipotentielle semble donner une mesure de bruit résiduel parasite (les cordons de mesure faisant antenne), ce qui expliquerait les affichages erratiques.

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      • 14 octobre 2017 16:22, par aikibu écrire     UP     Ce message répond à ...  image

        Autant pour moi, il faut savoir tout lire et ne pas (plus) faire confiance à sa memoire.
        Courant alternatif donc pour la manip, fuite entre epuisette et terre de quai avec multimetre sur CA...ce qui semble logique quand on vous l’a expliqué et que vous etres assis derriere un ordi
        Je vais donc reiterer cette experience correctement.
        L’autre manip etait d’essayer de constater la continuité entre la terre mer du bord et l’epuisette, comme on la constate sur un fil continu, ou pas quand ce fil est coupé, metrix sur ohmetre avec sifflet
        Effectivement, j’ai eu la surprise de constater que le cable inox juste mis à l’eau siffle, la mesure monte de 0 à 0,070 puis le sifflement s’arrete alors que la mesure continue de monter et se stabilise à 0,270 ...experience renouvellable...
        Sur les autres points evoqués la mesure est stable autour de 0,575...toutes mesures lues sur l’echelle « sifflet » du metrix, puisque je cherchais la continuite
        Je voulais simplement verifier que la terre bord etait bien à la mer...mais je ne sais comment interpreter ces diverses valeurs l’ohm etant pour moi un mystere...
        Si l’on prend la formule U= RI avec Uv Ia qu’elle est la valeur de R ..Ohm, mOhm et qu’elle peut etre la valeur acceptable pour une continuite passable ou bonne..
        Derniere chose, recommencer, non plus avec l’epuisette cuivre mais une electrode argent, les mesures de protection de anodes, car je suppose qu’il existe un grosse difference entre le deux metaux et je ne sais laquelle..
        Pourriez vous m’indiquer si l’on peut mettre l’equipotentialite sur trois boulons d’une meme quille ET sur une plaque dunaplate,
        En tout cas merci de me remettre sur le chemin, electectricite etant pour moi un fluide difficilement perceptible
        .

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        • 14 octobre 2017 17:32, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

          qu’elle peut etre la valeur acceptable pour une continuite passable ou bonne..

          Je vais répondre à coté et par analogie avec la terre à la maison : la mise à la terre (dans les schémas de mise à la terre de la maison des particuliers, en France) sert à protéger la vie des imprudents en faisant en sorte que :

          1. les chassis de tous les appareils fuillards (frigo, machine à laver, douille porte ampoule en allemagne, mais pas les appareil ’double-isolation’ telles que perceuses, moulin a café, mixer ...) sont raccordé à la terre de protection de la distribution domestique (le vert-jaune)
          2. la résistance de la terre de protection est suffisement faible pour que la tension entre la carcasse fuillarde et le sol humide de la salle de bain n’excède pas une tension de sécurité (48 VAC je crois), et ce pour un courant max objet du point suivant
          3. le courant max (objet du 2) qui lorsqu’il fuit entre l’appareil objet du défaut et la terre un poil resistive conduirait à une tension dangereuse est fixé à 30 mA (et même 10 mA dans la SdB). Si un courant supérieur à 30 mA (donc réputé dangereux à cause de la résistance de terre du point 2)) passe par la phase de l’installation et n’en ressort pas par le neutre (car il est ressorti par la TP), un interrupteur différentiel détecte ce déséquilibre et coupe les deux conducteurs, de préférence avant même que l’humain touche aux chassis défectueux et s’endommage.

          La résistance de la terre TP à domicile tourne, de mémoire, autour de 100 ohm . C’est réalisable avec soin dans des terrains assez sec et rocailleux. Dans notre environnement humide et salin il est aisé de réaliser 10 ohm ou mieux
          Par contre il faut bien sur un dispositif de protection différentielle en tête de l’installation 230V à bord, que ce soit dans la borne du quai, à l’arrivé sur le bateau ou en sortie du transfo d’isolement.

          Enfin, c’est comme ça que je comprend les choses.
          De la doc technique existe sous forme de cahiers techniques chez Schneider (demander à gogol, régime du neutre, protection des personnes, etc.), utilisable à terre. La D.240 et suivantes ou l’AYBC et al. doivent en parler.

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          • 15 octobre 2017 19:26, par aikibu écrire     UP     Ce message répond à ...  image

            J’ai un vieux multimetre sur lequel est annoté 200 à coté d’un sifflet sur l’echelle generale des ohms. Comme au dessus il y a 2k à cote du schema d’une diode, je suppose que sur le sifflet je peux lire jusqu’à 200 ohms .
            Ces marques chiffrées n’existent pas sur l’appareil des essais sur lequel j’ai relevé 0,072 (ohms je suppose)quand le sifflet s’arrete, mais comme tu indiques 10ohms pour une resistance en milieu humide ...ça me laisse perplexe, mais une fois encore la bonne lecture d’un multimetre est tres importante bien sur
            Merci pour les valeurs indiquées qui posent les idées, quand on lit une resistance ou une fuite , mais j’aurais bien aimé qu’enfin on puisse preciser le nombre de points de mise à la mer ....et puisqu’il n’en faut qu’un, est ce que trois boulons d’une meme quille font un seul point ou trois....Vu l’empressement à repondre à cette question (posée un minimum de trois fois) je suppose que l’affaire est encore en gestation dans les esprits...

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            • 16 octobre 2017 22:24, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

              et puisqu’il n’en faut qu’un, est ce que trois boulons d’une meme quille font un seul point ou trois.

              1. Si tu vises l’équipotentialité (obligatoire sur les bateaux US) il faut que toutes les pièces métalliques (les vannes, des capteurs, ...) débouchant à l’intérieur de la coque soient reliées entre elles à l’intérieur de la dite coque.
              2. Pour une mise à la mer des masses métalliques (moteurs, réservoirs) et carcasses des équipements (four à micro-onde) à l’intérieur du bateau, il vaut mieux préférer un seul point, donc ramener toutes ces masses et terre de protection vers un seul point que tu reliera ensuite à la mer par l’interconnection d’equipotentialité de 1 si tu as l’option ’équipotentialité’, ou à un seul boulon si tu la refuse/évite.

              Dit autrement, si tu n’opte pas pour l’équipotentialité, tes masses (terre de protection) sont reliées à un seul boulon en contact avec la mer, les autres boulons flottent.

              J’espère ne pas trop m’y perdre.

              Répondre à ce message

            • 16 octobre 2017 22:29, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

              trois boulons d’une meme quille font un seul point ou trois

              trois boulons n’étant pas interconnecté à l’intérieur de la coque, ils sont reliés entre eux uniquement par l’eau de mer, qui a sa propre résistance, pas faible du tout.
              Bien sur si la quille est bonne conductrice (fonte, inox, uranium, ...) :’-))

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              • 21 octobre 2017 17:42, par aikibu écrire     UP     Ce message répond à ...  image

                Enfin une reponse precise et claire.........enfin je crois avoir compris...
                J’aurais voulu mettre une equipotentialité, mais faire courir une tresse au fond ou sur les bords du navire n’est pas tres facile....ni meme recommandé quand on lit les specialistes de la foudre par exemple qui preconisent l’ecartement de cette tresse à 300mm des bordés
                C’est pourquoi disposant d’une quille longue en fonte, maintenue par des goujons traversants et qui sont passant entre eux ( sur le sifflet du metrix) quand on verifie à l’interieur, suivant ta reponse, il semblerait que je puisse raccorder mes tresses d’equipotentialité sur plusieurs ecrous, puisque la quille fait un seul point de contact de mise à la mer...
                Il va donc egalement me falloir enlever la dynaplate (foudre) et une autre plaque de cuivre exterieure qui faisait masse pour les « terres » des equipements electroniques (gps, vhf et autres)...
                Ai je enfin tout bien compris..?

                Répondre à ce message

                • 21 octobre 2017 22:01, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

                  ni meme recommandé quand on lit les specialistes de la foudre par exemple qui preconisent l’ecartement de cette tresse à 300mm des bordés

                  Tu aura remarqué que les grands spécialistes de la foudre en bateau sont justement ceux qui évoquent la difficulté de concilier protection contre la foudre et équipotentialité, qui sont d’ailleurs citoyens d’un pays qui impose l’équipotentialité, les USA

                  il semblerait que je puisse raccorder mes tresses d’equipotentialité sur plusieurs ecrous, puisque la quille fait un seul point de contact de mise à la mer...

                  Perso, je m’en tient au vieux dicton du « tout en un seul point » (éviter de créer des circuits), surtout avec une quille dont la résistance est inconnue et idem pour les traversants. Perso je regrouperai toutes mes terres intra-coque en un seul point débouchant coté quille sur une anode à surveiller comme lait sur feu et traversant ou relié à un traversant adjacent. En plus de surveiller cette anode indispensable, je surveillerai l’état de corosion de la quille et des traversants, histoire d’y mettre une (des) anode suplémentaire à temps mais pas avant

                  Il va donc egalement me falloir enlever la dynaplate (foudre) et une autre plaque de cuivre exterieure qui faisait masse pour les « terres » des equipements electroniques (gps, vhf et autres)...

                  Pour moi qui n’y connais rien, la « terre » des équipements radio émetteur est le contrepoid (counterposie) dont j’ai lu que sur un bateau en GRP on peu le mettre à l’intérieur de la coque et le relier uniquement à ceux qui émettent ou à leur antenne. Ce point est à clarifier avec les pratiquants radio-émetteurs
                  Concernant les autres (gps, vhf, etc.), leur broche de masse (Furuno en met toujours une) est à relier au point unique de "mer’ à l’intérieur de la coque (voir plus haut), point unique qui est unique et regroupe tout les demandeurs de masse.

                  Mais bien sur je ne comprend pas tout, alors ...

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                  • 21 octobre 2017 22:51, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

                    Pas vraiment expert, mais nous avons vécu un foudroiement à bord. En fait, une ionisation, la foudre est tombée sur un bateau voisin. De nombreux bateaux environnant ont aussi eu beaucoup de dégâts. Ce qu’il faut comprendre c’est que le flux ionisant est monstrueux, et que ces ions, par la porte ou par la fenêtre, cherchent à gagner une masse, par la terre de la mer, et pour nous c’est le moteur et la ligne d’arbre, mais surtout au port, la terre par la ligne du chargeur de quai.
                    C’est la mature et le haubanage qui ont joué le rôle d paratonnerre, et le flux a cherché le moyen l plus court pour gagner la terre. A tribord l’ancrage des haubans croise la ligne d’alimentation 220 des cabines avant. En quelques millièmes de seconde toute la lignes 220 du bord a subi une surcharge énorme. Certaines prises électriques en sont sorties de leur logement !!! La ligne de terre dans notre cas est sur dimensionnée, ce qui a du limiter la casse, mais tous les instruments situés en proximité du trajet on souffert, jusqu’à un mètre pour l’électronique< ; En mer, il me semble que la meilleure solution, est encore de mettre à la terre d la mer par le moteur et l’arbre, quand on peut... L’alternateur et le régulateur vont morfler, mais c’est un moindre mal C’est le problème des vieux bateaux qui n’ont pas été prévu pour çà...
                    Une astuce proposée par les ingénieurs de Halberg Rassy, à un de mes voisins : mettre à la mer des câbles de démarrage de camion, fixés par des serre câble aux haubans... y a pas plus direct !!! Si la foudre tombe sur le bateau, c’st le haubanage qui ramasse en premier

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                    • 23 octobre 2017 23:23, par aikibu écrire     UP     Ce message répond à ...  image

                      Fort de vos avis divers mais eclairés, je m’en vas relier les principaux organes du bord , moteur, reservoirs, electronique, descentes des haubans etc.. à une grosse tresse branchée sur Un boulon de quille, cette meme quille ayant deux anodes à 4m l’une de l’autre ....
                      Je me tate pour laisser ou enlever la dynaplate qui ne sera reliée qu’au fil de descente du paratonerre dans le mat, mais comme le precise « yoruk » j’ai deja mis en place un cable inox de 10 brelé serré sur l’exterieur du galhauban, cable que je ne mets à l’eau qu’en cas d’orage...
                      Il est par ailleurs curieux que ce cable soit passant (toujours sur le sifflet du metrix ) des qu’on le met à l’eau, 5s apres il ne siffle plus à partir de 0,72, je suppose ohm...? Si quelqu’un pouvait expliquer..pourquoi la resistance augmente dans le temps de la trempette...
                      Mais la jonction des haubans avec la TdM interieure et ce cable reliant la mer avec le haubanage par l’exterieur, va poser des problemes à la foudre sans fleche pour la diriger.?
                      En tout cas sympa cette cooperation et cet echange d’idées pour essayer de faire avancer le schmilblic.....

                      Répondre à ce message

                      • 24 octobre 2017 15:45, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

                        Je me tate pour laisser ou enlever la dynaplate qui ne sera reliée qu’au fil de descente du paratonerre

                        A l’époque où j’ai tenté de gérer la protection de la foudre sur un catamaran j’avais ingéré pas mal de publications en anglais et plus précisément de Floride (le paradis pour la foudre, semble-t-il)
                        La réputation (réputation == ensemble des mauvaises compréhensions ?) que j’avais tiré est que le courant de foudre tend à suivre les trajets les plus rectilignes possibles, quite à passer tout droit à travers la corniche lorsque le cable de descente la contourne et à préférer passer du bas du mat vers la quille (mat posé sur la quille) plutôt que suivre le joli galhauban relié à une chaine provisoire ou à un câble de démarrage plongeant là. Dès qu’il y a un changement de direction, cette vache passe tout droit (d’où d’ailleurs le gros problème avec un cata ou le mat posé sur la nacelle est au dessus d’un vide avant d’atteindre la mer. Passera ? contournera ?, faire tremper une prolongation dans ce cas par temps d’orage )

                        Si, par chance, ta vieille est équipée d’un mat posé sur la quille, il peut être judicieux de suivre ce chemin au plus droit pour passer du bas du mat à la quille, en espérant qu’un boulon soit très judicieusement plas dans le prolongement rectiligne ... et que ce trajet sera moins résistif que ... (plaque de cuivre, antifouling, etc.)

                        L’impression que j’en avais retiré est que seule la pratique (c.a.d. un bon coup de foudre sur le mat) validera (ou pas) la solution retenue (ou une autre trouvée dynamiquement). Pas bien rassurant tout ça et au final le coup de foudre sur le port de Ostia m’a ’juste’ endommagé la carte mère du radar et le transistor de puissance de la sortie du pilote, 2500 € seulement pour un éclair distant !

                        Ah, retenu aussi que ces gigantesques courants verticaux induisent un champs éléctromagnéitque horizontal dont on peut songer à se protéger en stockant le GPS de secours de manière que son circuit circuit imprimé soit lui aussi dans un plan vertical ; et aussi que cette descente verticale et le réseau horizontal d’équipotentialité semblait contradictoire à certains auteurs. Mais que n’ai-je pas lu (plusieurs sont ici http://www.devill.net/info.html dans la rubrique ’foudre’, certains sont traduits)

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                        • 24 octobre 2017 16:36, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

                          le courant de foudre cherche le chemin offrant le moins de résistance... Pour l’aspect « impasse » par le pied, (sauf ceux reposant sur la quille), pas certain que le mat soit le cheminement privilégié.
                          Du fait de la brièveté du courant de foudre, et comme conséquence une surpression considérable, le phénomène prend une allure d’explosion, et est capable de projeter les obstacles. C’est ce qui m’était arrivé avec mes prises 220, celle qui ont explosées, elles étaient toutes en bout de circuit.
                          Je manque de connaissance à ce sujet, mais il me semble qu’en bonne logique, la foudre met en surtension toutes les zones de faible résistance, de préférence les métaux les plus conductibles, et cherche sans trainer le meilleur cheminement. dans mon cas j’ai eu l’impression que tout celà se jouait en milli seconde !!!
                          Il y a sur Wikipedia un article bien fait (c’est à dire que je le comprend ;-) !) sur les traceurs.. Ils traitent aussi, clairement, de la liaison équipotentielle de toutes les pièces métalliques du bâtiment connectés à la terre.
                          https://fr.wikipedia.org/wiki/Foudre
                          Michel

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                          • Il apparait que tout ce qu’on peut faire est extrêmement approximatif, même la norme citée dans l’article de wikipedia, commence en intro par, de mémoire , ce qui suit n’est pas du tout certain…. !!! Wiki parle beaucoup de ligne equipotentielle, mais ce montage ne peut etre qu’horizontal, alors qu’ailleurs on precise que la foudre ne s’accomode pas de coudes brusques et va tout droit… Quadrature du cercle… !!! C’est pourquoi, pour ma part je vais m’en tenir à des choses simples voire simplistes. Mettre les deux galhaubans à la mer par des cables inox, deployés lors d’orage, la bande molle avant reliée à l’etais est passante, et le cable paratonerre à l’intereiur du mat est relié à une dynaplate dont je vais essayer d’arrondir le coude, car le mat est implanté sur la quille et comme on disait dans la marine à voile « à dieu vat »…..on ne se fait pas foudroyer tous les jours.

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  • 1er novembre 2017 10:26, par beny écrire     UP  image

    Bonjour,

    En suivant votre schéma de branchement pour détecter une fuite de courant, entre le (+) et une pièce métallique du bateau : le moteur par exemple est à la masse et donc il y a une tension d’environ 12V entre le (+) et le moteur avec nécessairement un courant fort qui circule et qui risque d’abimer les ampèremetres ??

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    • 1er novembre 2017 13:19, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      avec nécessairement un courant fort qui circule et qui risque d’abimer les ampèremetres ??

      Normalement il n’y a pas de courant forts, si tout est OK. Mais pour protéger les ampèremètres on ajoute toujours une ampoule dans le circuit, histoire de limiter certainement le courant. C’est le rôle de cette ampoule.

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      • 1er novembre 2017 14:54, par beny écrire     UP     Ce message répond à ...  image

        Le (+) batterie à 12V qui touche le moteur à la terre ou à la masse proche de 0V c’est un court circuit, non ?

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        • 1er novembre 2017 15:45, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

          Heu... non, AMHA... c’est le démarrage par le démarreur... non ??? Le « + » n’agit qu’à la demande du contacteur... de la clé de... contact ???
          Michel

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          • 1er novembre 2017 16:42, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

            Et alors la batterie tente de vider à travers la très faible résistance de l’enroulement de la machine du démarreur, très faible mais non nul :

            • suffisant pour laisser passer un courant d’une centaine d’ampères (ordre de grandeur) voir même de 5 à 600 ampères si le moteur diesel refuse de tourner (cranking current)
            • mais ça n’est pas un court circuit, comme on en obtient par exemple en intervenant sur les cosses de la batterie avec une clé non emballée de ruban isolant et en mettant accidentellement en contact le plus et le moins de la batterie : brulage de la peau de la main, détérioration de la dite clé, vie considérablement raccourcie de la batterie. On a presque tous fait ça en prétextant qu’un marin sait tout faire, mal.

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  • 20 décembre 2019 09:45, par ahunuivoile écrire     UP

    bjr ,

    depuis l’acquisition du bateau j’ai une fuite de courant au moteur qui me rend fou !!!
    + d’un an de recherche !!

    état des lieux :

    je n’ai pas de chargeur
    pas de répartiteur de charge ni d’autre truc de ce genre
    rien de rien
    si ce n’est
    que le moteur possède 2 alternateurs
    un petit d’origine dédié uniquement la batterie moteur , la masse de cet alternateur est prise sur le bloc moteur

    un autre alternateur + gros , dédié uniquement aux 2 batteries bord (2 batterie branchées en //) isolé , sa masse est prise directement aux bornes des batteries bord .

    les 2 circuits électrique sont TOTALEMENT indépendant et avec des coupe circuit BIpolaire

    maintenant voici le plus extraordinaire :

    si tout est débranché sur le moteur
    - sondes divers ,
    - faisceau electrique
    - alternateurS
    - batterie moteur
    ect..
    et AUCUN FIL visible sous le moteur ou su ses périphériques (silent bloc ect...!)

    il n’y a donc PLUS AUCUN fil raccorder au moteur ou a ses accessoire ou silent bloc
    pas de tresse de masse visible non plus

    coupe batterie bord fermé (il laisse passer le courant)
    celui du moteur ouvert batterie débranché

    alors là

    si je met un voltmetre entre le + bord et le bloc moteur

    j’ai 14.5 Volts !!
    par contre en mesure d’amperage = 0 , rien de rien
    a noter donc qu’une ampoule de 12 V positionnée entre le moteur et le + batterie bord ne s’allume pas !

    le bateau est en plastique mais je suis quand meme inquiet pour hélice et arbre (protégés par anode bien sur)

    cdlt

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    • 21 décembre 2019 10:45, par lysigee écrire     UP     Ce message répond à ...  image Animateur

      Je suis loin d’être un expert en électricité et ma réponse est plus un appel aux experts de ce site pour m’aider à comprendre le problème et corriger mes erreurs.
      Donc pour moi, voici quelques affirmations à corriger
      Affirmation 1 : si la mesure de l’ampérage est 0 entre batterie et moteur, pour moi, il n’y a pas de courant qui passe (je suppose que le voltmètre est suffisamment sensible aux courants faibles, et je pense qu’une ampoule de 12v ne s’éclairera jamais avec un courant de fuite
      Affirmation 2 : Qu’il y ait une différence de potentiel entre le plus de la batterie et le moteur ne m’étonne pas, le moteur faisant office de terre, et le voltmètre fait bien la mesure entre un + et une terre.
      Affirmation 3 : si l’alimentation du guindeau est coupée (y compris le moins ), je ne vois pas comment la chaîne peut générer un courant de fuite.
      Affirmation 4 : Le fer métallique obtenu par un traitement (réduction) du minerai rouge contenant des oxydes de fer, dans des hauts fourneaux, tend à retourner à l’état oxydé une fois exposé à l’air et à l’eau. La rouille d’une chaîne est bien une réaction chimique entre le fer et l’oxygène, et libère bien des électrons échangés entre le fer et l’oxygène de l’air ou de l’eau au moment de la formation de l’oxyde de fer, mais justement l’oxyde de fer est bien moins conducteur que le fer et nous savons tous qu’il faut nettoyer les connecteurs de tous les appareils électriques pour que le courant passe. La précaution de Yoruk est bonne pour justement éviter le contact d’une chaîne mouillée avec l’air et ralentir l’oxydation.
      Affirmation 5 : je ne suis pas sur que la corrosion de pièces métalliques plongées dans l’eau ait quelque chose à voir avec un courant électrique (sinon le courant électrique généré dans l’eau entre l’élément à faible potentiecélectrochimiquel (fer) et celui à fort potentiel électrochimique (zinc), la protection par anodes étant déjà employée au temps des voiliers avant que l’électricité soit employée à bord des navires. Mais là je suis moins affirmatif.
      J’aimerais bien que pour ma compréhension personnelle, quelqu’un (YvesD, Négofol) confirme, complète ou réfute ces affirmations
      Une remarque quand même pour ahunuivoile : s’il n’y a vraiment pas de tresse métallique entre le moteur et un élément métallique du bateau (par exemple la quille) en contact avec l’eau, je lui conseille fortement d’en installer une, au premier coup de foudre, c’est le moteur et l’arbre qui va absorber l’arc électrique, et ça risque de ne pas lui plaire.
      Robert
      loin de Lysigée. _

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    • 21 décembre 2019 15:03, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Question : le circuit du bord est-il réellement flottant ou le (-) est-il relié à la mer d’une façon ou d’une autre ?

      Ça peut-être très vicieux (genre le (-) est relié à la tresse du coax de la VHF, qui est reliée à la masse du mât au niveau de l’antenne et on redescend par les haubans...).

      Ceci pourrait expliquer ce que vous constatez : le circuit entre la masse moteur et le (-) de la batterie bord est fermé via l’eau de mer et la ligne d’arbre. Cette liaison est résistive, mais la résistance faible vis-à-vis de la résistance d’entrée du multimètre : vous mesurez donc bien une tension, mais la résistance n’autorise qu’un très faible débit, d’où lampe non allumée....

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  • 20 décembre 2019 17:26, par armor22 écrire     UP  image

    Bonjour
    il y a t il sur le bateau un guindeau électrique avec une chaîne galva à poste en permanence ?

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    • 20 décembre 2019 18:29, par ahunuivoile écrire     UP     Ce message répond à ...

      bsr armor22

      oui , il y a un guindeau electrique (alimenté par batterie bord) avec chaine a poste
      le guindeau est manœuvrable egalement du cockpit
      mais ,
      aucune liaison entre le groupe chaine guideau et le moteur
      et le puit a chaine est en polyester

      et de toute façon le probleme persiste meme avec le guindeau débranché.

      je prevois donc d’isoler l’arbre et l’hélice par le tourteau a la prochaine sortie d’eau fin janvier.

      cdlt

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  • 20 décembre 2019 20:50, par armor22 écrire     UP  image

    Bonsoir
    Je connais, j’ai connu ce problème pendant de nombreuses années (10ans) avec détérioration
    de l’échangeur calorifique, remplacement de l’anode d’arbre 4 fois par an etc...... comme toi pas de raccordement au ponton, bateau en plastique, coupe circuit bipolaire sur chaque batterie etc.....
    Pour en arriver en conclusion : à enlever la CHAINE du guindeau à chaque sortie car je pense qu’il y a une circulation de courant à cause de la chaîne galvanisée. Je l’ai d’ailleurs remplacée car elle était complètement
    rouillée ce qui atteste d’une circulation de courant. Certes des contraintes (pose dépose) mais ça évite de plonger pour remplacer les anodes et éviter d’autres détériorations.......
    Ce n’est qu’une piste bien sur.
    CDT

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    • 21 décembre 2019 09:08, par ahunuivoile écrire     UP     Ce message répond à ...

      bjr armor22

      merci de ce conseil, je vais le suivre des aujourd’hui (mon bateau est a 13 kms de chez moi ) n’ayant d’autre solution, d’autant plus qu’il est facile a mettre en oeuvre :enlever la chaine du barbotin ne prend que 3 segondes !j’ai parlé de ce probleme sur hisse et ho (le moteur ensorcelé ou la fuite qui rend dingue !)
      d’autres avaient eu cette idée du guindeau .

      de toute façon je vais poser un tourteau isolant prochainement .

      merci encore

      cdlt

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  • 21 décembre 2019 09:16, par armor22 écrire     UP  image

    Bonjour
    Je précise que j’ai rajouté une anode pendulaire directement raccordée sur la ferrure d’étai dans l’eau en permanence au port ou au mouillage. Elle fait le job toutes les anodes tiennent la saison maintenant
    CDT

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  • 20 octobre 2023 18:08, par Chris34 écrire     UP  image

    Bonjour
    je vous explique mon problème et vous précise que je suis loin de comprendre toutes les subtilités de l’électricité sur un bateau

    En me baignant et en remontant par l’échelle de jupe j’attrape le pataras et constate du courant dans le pataras (on tient le pataras mais on sent passer de l’électricité)

    J’imagine donc qu’il s’agit d’un courant de fuite
    De retour au port je prend un multimètre et je mets le bout noir dans l’eau et le rouge dans le pataras et si je ne me suis pas trompé j’ai mesuré 12V

    Est ce qu’il s’agit d’une fuite ?

    Si je coupe le circuit noir (donc le moins de la batterie principale) cela retombe à zéro
    J’ai donc essayer d’enlever les fusibles pour voir quels fusibles et donc équipement cela pouvait venir mais rien ne change toujours 12V

    Donc je ne sais pas bien comment continuer mes recherches et si ce que je fais est correct

    Merci de votre aide

    Bien à vous
    Christophe

    Répondre à ce message

    • 21 octobre 2023 10:10, par armor22 écrire     UP     Ce message répond à ...  image

      Bonjour
      On peut dire que tu as une fuite de courant franche pour essayer de localiser ce défaut tu pourrais essayer de fractionner ton installation.
      Si tu as 3 coupes batteries (1 noir 1 rouge pour le moteur 1 rouge pour les auxiliaires)
      1) tu ouvres les rouges l’un après l’autre en vérifiant la présence de la tension entre chaque manœuvre
      tu devrait alors savoir si lequel des circuits le défault se situe la suite.....
      Si tu as 2 coupes batteries 1 noir (moins -) et 1 rouge seulement avec plusieurs départs (fils raccordés à la sortie)
      1) Tu ouvres les coupes circuits, tu débranches les batteries (très mauvais le court circuit à la sortie des batteries).
      Sur la sortie du rouge tu ne laisses qu’un fil raccordé et tu mesures la tension sur le pataras, tu refais cette manœuvre (la 1) avec chaque fil différent tu devrais trouver sur que départ se trouve ton défaut.
      Tu essaies ça on verra pour la suite.
      Voileusement
      amor22

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      • 28 octobre 2023 14:47, par Chris34 écrire     UP     Ce message répond à ...  image

        Bonjour
        Merci pour l’aide
        Donc j’ai fait les manips .
        Ce qui se passe
        Quand je coupe les coupe circuits rouge, la tension est toujours présente
        Elle ne disparait que quand je coupe le coupe circuit noir de la batterie générale

        Depuis j’ai fait plusieurs manipulations pour essyaer d’identifier d’ou cela vient sans succès
        Cependant désormais je mesure 2V au lieu des 12 V précédemment

        De plus hier un fusible a sauté lorsque j’ai actionné la pompe du circuit d’eau

        Répondre à ce message

    • J’imagine que ça se passe au mouillage (c.a.d non branché au 230 VAC du quai)
      On peu supposer que le courant qui a circulé provenait tu mat (pataras).
      Normalement (== selon les normes) le mat d’un voilier en GRP (pastique, c’est une hypothèse) est relié aux boulons de quille (par une tresse non totalement corrodée) entre le pied de mat et la quille qui fait elle même contact avec la mer du globe terrestre (les terriens disent ’la terre’) par des anodes non peintes et faisant continuité galvanique entre le métal de la quille (donc des boulons) et la mer.
      Si tu prends une bourre en touchant le pataras d’une main et la mer d’un pied c’est que tu es une meilleures continuité électrique entre le mat et la mer que le trajet pataras-mat-tresse-boulons-quille-anode. L’un des ces composants est trop résistifs, à inspecter visuellement pour déterminer le ou les composants fautifs (un multimètre peut aider)
      Si tu ne prend plus de bourre lorsque tu coupes le NEG général des batteries c’est que le circuit ’qui bourre’ passe par le NEG du bord (fréquemment le NEG du bord est relié à la mer, retrouver sur ce site l’article traitant du 230V à bord , en profiter pour lire les autres articles traitant de ces problème de terre)
      Personnellement je penserai à une paire de conducteur dans le mat (alim des feux ?) qui frotte un peu (bourre et non pas court-circuit franc avec fusible qui saute) mais tes investigations en diront plus et plus réels.

      Bonne chance,
      Yves.
      PS : le moteur de recherche est accessible par l’icône dans le coin en haut à gauche de toute pages du site)
      PS : j’ai écarté l’hypothèse d’un émetteur BLU et ’counterpoise’ ou antenne sur le pataras.

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  • 21 octobre 2023 10:34, par PeeF écrire     UP  image

    Sauf raccordement d’une cadène à la masse, ce qui n’est pas habituel, le courant de fuite arrive par le mât et donc un des équipements électriques qui s’y trouve fixé ou relié. Également, sauf pataras isolé, le même courant de fuite devrait être constaté dans tout le haubanage, à condition de masse égale. Ça peut être très simple, éclairage de pont, feux position, etc ou bien plus futé, commande de guindeau, guindeau, chaine, ferrure d’étrave, étai, etc.

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  • 21 octobre 2023 11:11, par Négofol écrire     UP Animateur

    Les cadènes sont souvent reliés aux boulons de quille et le moins de l’installation peut être, sur certains bateaux, relié aussi à la « terre de mer »..
    Je ne vois par contre aucune raison pour que le gréément soit relié au + 12 V... d’autant que ça poserait un gros problème si le gréément est relié à la mer !
    Par contre, si j’ai bien lu, le courant été perçu lors d’un bain en mer, sans liaison au 230 V du quai.
    Une tension de 12 V continue est à peine perceptible (léger picotemet) ; Est-ce bien ce qui a été ressenti ?

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  • 3 février 2024 17:04, par Chris34 écrire     UP  image

    Merci à tous pour votre aide
    et donc je vous livre la solution que j’ai fini par trouver
    Le courant généré dans les haubans était selon les jours d’un tension différente
    j’ai mesuré 2V, 12V, 5V, 8V
    Et cela provenait du radôme du radar ou du cable qui allait au radome
    J’ai démonté ce vieux radar et depuis plus de fuite. Néfaste !!!

    Il me reste cependant un autre problème
    Le relais du guideau électrique « swiitche » tout seul de manière aléatoire (clac/clac)
    Et la je cherche l’origine depuis un moment et je ne trouve pas

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    • 4 février 2024 07:43, par PeeF écrire     UP     Ce message répond à ...  image

      Faux contact et/ou humidité dans le contacteur de commande (ou télécommande) ?

      Répondre à ce message

      • Pour compléter ce que dit Peef, une idée est de débrancher - au niveau du relai - les deux fils de raccordement de la commande au pupitre et de constater l’absence ou au contraire la présence du cliquetis dans le relai du guindeau.
        Si absence, ce qui est mon soupçon, ça confirme un courant parasite et intempestif depuis le pupitre (contacteur oxydé, câble un peu pourri) jusqu’au relai. à remplacer.
        Si présence, cochonerie dans le relai, qui se nettoie généralement très bien à la soufflette et au pinceau

        Généralement ces relais attendent d’une commande distante (pupitre) un contact entre les poles + et - de ce relais. On peu ainsi tester le relai en réalisant manuellement un tel contact (sur le relai) avec un tournevis ou un fil de fer de bouteille de champagne (voir un article de yoruk sur ce site)

        Ci joint un schéma de Vetus pour le raccordement d’un relai de guindeau (la commande au pupitre abouti sur l’une des bornes 86 selon montée ou descente), dans un mél suivant un schéma de ce relai

        JPEG

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  • 17 février 2024 12:13, par Chris34 écrire     UP  image

    Bonjour

    Donc j’ai débranché le récepteur 433 MHZ,(pour les télécommandes) lui même connecté au Relais de guindeau et la plus de problème. Il semblerait donc que cela proviennent de ce récepteur qui capte un signal.
    Par contre impossible de comprendre, l’origine de l’interférence.
    J’ai enlevé les piles des télécommandes et cela le fait toujours.
    Un bateau voisin ???
    Un truc dans le bateau que je n’ai pas trouvé ?

    Vos idées seront les bienvenues

    Répondre à ce message

    • 19 février 2024 12:23, par Nicolas écrire     UP     Ce message répond à ...  image

      Bonjour,
      qu’elle est la marque, type, référence de ce récepteur ?
      J’en ai testé un certain nombre, et j’ai constaté des dysfonctionnements avec certain (changement d’état aléatoire).

      Répondre à ce message

    • 22 février 2024 19:17, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Le récepteur radio commande le relais du guindeau par une tension (bon, ça peu aussi être en boucle de courant, mais c’est rare) mesurée entre le + du récepteur (actif lorsque le récepteur décode une intention) et le - pris quelque part.dans ce récepteur.

      Il peut y avoir confusion sur la source de ce -

      Idéalement et sur un bateau en GRP le - du récepteur est pris sur le cable d’alim (deux fils) de ce dernier, il doit être identique au - du relais du guindeau. Il ne doit pas y avoir de confusion entre le - du signal et la TERRE-MER du bateau/récepteur/relais
      Le mieux est que ce - soit pris sur le pole - des batteries, et rendu disponible sur le récepteur et sur le relais.

      Des contacts oxydés (à la longue) peuvent être source d’ennuis.

      Répondre à ce message

  • 31 mai 09:17, par pischum écrire     UP  image

    Bonjour,

    voici ma situation : j’ai sorti mon SO37 pour un simple carénage, et lorsque j’ai démonté mon hélice (Gori repliable tripale), j’ai constaté une forte oxydation de l’arbre moteur, principalement sous le coupe-orin en inox. J’avais déjà remarqué, sous l’eau, que celui-ci tournait, et comme le trou de la vis pointeau (inox) semblait vide, je me suis dit que je l’avais simplement perdu. En fait, elle s’était bouffé. Je devance vos questions : oui, j’avais anode collier sur le corps de l’hélice, anode de bout d’arbre et anode de noix d’arbre, attaquées normalement .
    Seul indice : j’ai dû décaler l’anode de noix d’arbre car elle m’empêchait de désaccoupler le tourteau (trop près de la chaise d’arbre, double erreur car en plus ça devait limiter le flux d’eau dans la bague hydrolube), pour régler un problème de clavette. Peut-être que je n’ai pas assez gratté l’arbre à l’endroit où j’ai décalé l’anode d’arbre, faut dire que j’ai fait ça très vite vu que j’ai dû plonger dans l’eau du port avec une visibilité limitée au bout de mes bras, et des requins bouledogues régulièrement observés (je suis à la Réunion), brrrr. Cette anode à la sortie du bateau était peu bouffée, mais je ne l’avais changée que 3 mois avant.

    Bref, tout ça pour dire que j’ai dû remplacer mon arbre :’-(, et au passage tourteau et silent-blocks, puis alignement, et même coude d’échappement maintenant en inox, gros boulot. Je me pose encore la question de cette probable electrolyse. Les pales de l’hélice étaient aussi légèrement attaquées en surface (les boules pour une hélice de cette valeur), enfin, que 2 pales sur 3 ! Mystère. Alors que les 2 anodes d’hélice ont été normalement bouffées. A noter qu’il y a 3 ans, lors du dernier carénage, aucun problème relevé.
    J’ai acheté une anode-pendille (pour le port, qui pend par-dessus bord), que je relierai à la masse générale (NEG de la batterie, bloc moteur). A noter que mon inverseur est isolé du bloc moteur ; est-ce qu’il y aurait un intérêt à ce que je mette une anode pendille sur celui-ci ? Qui jouerait le même rôle que les autres, non ? Mais sa liaison avec l’arbre serait meilleure…

    Autre point : j’ai toujours eu des problèmes récurrents d’oxydation (et a priori pas d’électrolyse, je veux bien dire de la rouille) sur ma quille en fonte. Comme la commande de l’arbre a pris du temps, j’en ai profité pour essayer de régler définitivement le problème, en meulant en profondeur, puis toutes les préparations adequat, et enfin une couche de fibre epoxy, juste pour l’étancheité. J’ai même remplacé les gougeons de quille.
    Bref, j’en vient à ma dernière question (je ferai le test de fuite préconisé au début de cette discussion) : avec la fibre, ma quille est devenue isolée. Est-ce que cela garde un intérêt de relier le circuit NEG à un boulon de quille ? on parle de « plaque de masse », mais je ne comprends pas son intérêt.

    Enfin, pour ces problèmes de corrosion de quille, un voisin de ponton qui avait le même souci (courant apparemment) m’a dit qu’il avait perçé le haut de sa quille, une tige filetée inox, et mis des anodes ; et qu’ensuite, le problème était réglé. Faut-il que je fasse pareil, par prévention ? Mon problème est que j’ai peur de faire une entrée d’eau sous la fibre faite sur la quille… Au total, 2 mois de boulot, 400h, un gros chantier !
    Sinon, je pourrais mettre une anode-pendille sur un boulon de quille (lui-même relié au NEG ?), qui remplirait le même rôle, sans doute plus safe. Ma quille n’est pas totalement isolée par la fibre, car le dessous du bulbe, sur les cales en bois, n’a pu être stratifié (je n’ai pas voulu encore lâcher 250 pour un levage et déplacer les cales, je le ferai au prochain carénage).

    Je sais qu’il y a beaucoup de points abordés, merci si vous m’avez lu jusque là, et pour vos avis toujours éclairés.

    Régis

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    • J’ai oublié de préciser que je ne suis pas branché au 220V du quai

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    • 31 mai 13:11, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Je suis très mal à l’aise avec ces problèmes de corrosion, dont par chance je n’étais pas frappé
      Lorsque je tente de comprendre ce problème je relis les articles de PTP, surtout ceux émanant de negofol. ca veut pas dire qu’ensuite je comprenne bien mais j’arrive à me faire illusion :-)

      Tes photos montrent bien un problème d’élctrolyse, sutout au niveau du portage du coupe orin, on peu imaginer que ce soit ce dernier qui protège l’arbre (fabrique en matériaux électrolytiquement trop tendre, je ne sais, mais on voit bien un transfert de métal de l’arbre vers le coupe orin

      Ne pouvant parler que de ce que je connais (souvent appris sur PTP) je te rappellerai ma configuration sur mon Nauticat 33 (maintenant vendu, trop vieux, hélas)

      Toutes les parties métalliques à l’intérieur du bateau (sauf quelques passes coques en bronze) étaient reliés en un seul point à l’intérieur de la coque sur le support de l’anode (extérieure, 1200g, dont 400g de perte annuelle) de coque : tout, moteur, cloche d’inverseur, réservoirs, batteries, tube étambot et mèche de safran, boulons de quilles

      les parties immergées bénéficiaient d’un traitement particulier car isolées des masses métalliques intérieures par un tourteau d’accouplement (sans doute vetus, isolant électriquement, il y avait une anode sur l’hélice fixe (55cm de diamètre) dont le coupe-orin bénéficiait et une sur le safran (voir photo) protégé lui aussi par une anode de 1200 grammes (400 g de perte annuelle)

      L’électronique (ses châssis) étaient relié au bronze de la vanne d’eau de mer mais la todo list affirmait que ce devait être déplacé vers l’anode générale (bateau vendu, pas fait)

      Je n’ai jamais eu de problème avec aucune de ces 3 anodes(générale, hélice, gouvernail) qui s’usaient régulièrement, jamais de corrosion électrolytique par chance.

      Ce que je comprend dans ton texte c’est que l’ensemble arbre-hélice-coupe-orin est bien protégé par des anodes et pourtant il y a corrosion évidente au niveau du portage du coupe-orin. On peut penser que le coupe-orin - pour une raison inexpliquée) servait d’anode à l’arbre. Bien sur si ce coupe orin est mal appliqué sur l’arbre il va être sa propre anode et se ronger (mal applique : ça peut arriver par exemple lorsque ses vis de serrage se desserrent, par exemple en se bouffant) mais le transport de métal de l’arbre vers le coupe-orin ne dit pas ça

      Bonne remarque concernant la portée de la noix, tout devrait être nickel/brillant sur sa portée, une légère résistance électrique se traduira - au pire - par une moindre protection de l’arbre, donc légère corrosion (par ex au niveau du portage de l’hélice), donc un peu d’émeri 1000

      Concernant la circulation d’eau contrarié sous la bague hydrolube, j’ai souvenir que negofol a traité de ces corrosion qui apparaissent en l’absence de circulation. A retrouver.

      Quid de ta chaise d’arbre, elle me parait localement bouffée, est-elle électriquement en contact avec les anodes ? lui en coller une petite ?

      Bon, mon seul conseil : relire les articles de negofol en commençant par celui ci
      Et ultérieurement, constater la disparition du phénomène ?

      Désolé, je ne sais pas en dire plus.

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  • 31 mai 15:42, par Négofol écrire     UP Animateur

    Je partage les remarques de Yves D.

    La corrosion au niveau du coupe orin est impressionnante.

    Connaissez vous les nuances des métaux dont sont faits l’arbre et le coupe-orin ?

    Le 316 et le 316 L ont des comportement très différents à la corrosion.

    Il faut rappeler que l’inoxydabilité" des inox est due à un film protecteur d’oxyde de chrome qui a besoin d’oxygène pour se maintenir. La privation d’oxygène se traduit par une corrosion qui peut être catastrophique. Ce problème se produit notamment avec des bagues hydrolube.

    J’en avais donné des exemples ici :

    https://www.plaisance-pratique.com/...

    La photo de la zone de portée d’hélice corrodée ressemble à votre problème.

    A noter que le coupe-orin n’était plus relié électriquement à l’arbre et à ses anodes et pourrait être la cause de la corrosion relevée (masse métallique non équipotentielle).

    Pour la chaise d’hélice, une petite anode serait envisageable .

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  • 2 juin 23:50, par pischum écrire     UP  image

    Merci pour vos réponses !
    Déjà, j’ai de la doc à lire :-)) , et ensuite je chercherai d’autres photos.

    Une précision : à part la vis pointeau (perdue avant, ou bouffée, en tout cas il y avait du métal au fond du trou et sur les filets, donc je dirais plutôt bouffée), le coupe-orin est nickel. C’est pas plutôt l’arbre qui a protégé le coupe-orin, et perdu du métal ? (ou alors je ne suis plus au point sur mon pauvre vocabulaire de lycée, et ça ira mieux après la lecture des articles recommandés).
    J’ai fait 2 autres trous taraudés dans la couronne du coupe-orin, comme ça j’aurai 3 vis pointeau (j’espère que c’est une bonne idée). Le vendeur de l’arbre m’a dit que les 3 nouvelles sont en 316L. Pour le coupe-orin, je ne peux pas l’affirmer. L’arbre, lui, est en 316L (en tout cas le nouveau, je pense que l’ancien était d’origine).
    J’ai un peu rallongé l’axe (dans les normes vérifiées par le vendeur de l’arbre, distance du début de l’hélice à la chaise inférieure à 1.5 fois le diamètre de l’arbre si je me souviens bien ; au passage, c’est un axe de 22mm), histoire d’« aérer » un peu l’écart entre la bague hydrolube et le coupe-orin, pour faciliter le passage de l’eau. A noter, si c’est important, que ma bague hydrolube de chaise s’usait plutôt rapidement (jeu de 1mm en 3 ans, c’est même la raison principale de la sortie du bateau, car je ne peux pas démonter cette hélice sous l’eau). Mais j’attribuais davantage cela à un problème d’alignement de l’arbre.

    J’ai effectivement vu des traces d’électrolyse sur l’arbre sous forme de fins rectangles dans le sens longitudinal, aux endroits des bagues hydrolubes... (pour moi incompréhensibles). Je mettrai des photos.
    Sans avoir encore lu les articles, d’après le message de negofol, l’inox, pour être protégé, ne doit pas être recouvert d’un film étanche (epoxy par exemple, ou primaire métal + antifouling) et rester au contact de l’eau (pour son oxygène) ?

    En ce qui concerne la chaise d’arbre, elle n’était pas particulièrement attaquée (je mettrai une photo quand elle était à nu). Elle est isolée de l’arbre par la bague hydrolube, et stratifiée à l’intérieur. Si je dois mettre une anode, à quel endroit de la chaise vaut-il mieux que je perce ? Et le boulon, en quel métal ?

    Merci, à bientôt !

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    • et le poids de cette petite anode ?
      Je ne comprends pas qu’une seule pièce (donc même métal) isolée du reste puisse être attaquée, car dans ce cas, aucun courant de fuite ne peut passer par celle-ci, non ? Bon, je vais commencer par lire les articles...

      Un souvenir qui me revient : lors du dernier grattage d’hélice sous l’eau (je dirais il y a 6-8 mois, et oui, depuis il y a eu le cyclone Garance, puis mise au sec le 01/03/25), j’avais bien observé des tâches rougeâtres sur les pales, mais j’avais attribué ça aux coquillages...

      Quant aux bagues hydrolubes, si le bateau reste au port, même si on fait tourner le moteur embrayé régulièrement, cela ne résout pas le problème, il faudrait que le bateau se déplace pour qu’il y ait une circulation d’eau, j’ai raison ?

      En même temps, dans la bague hydrolube du tube d’étambot, il ne doit pas y avoir beaucoup de circulation, même en avançant...
      Mais si ce problème est avéré, pourquoi TOUS les arbres ne seraient pas attaqués à cet endroit ? Ou alors c’est juste qu’on ne le voit pas ? (et même dans mon cas, « grave », cette attaque était vraiment légère)

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      • 3 juin 12:10, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        Vos remarques semblent confirmer que le coupe-orin et l’arbre étaient de nuances différentes.

        Pour les marques (qui ne sont pas de l’électrolyse, mais de l’oxydation par manque d’oxygène) au niveau de la bague hydrolube, il suffit de faire tourner l’arbre de temps en temps. Il n’y a pas besoin de vitesse, car l’eau circule dans la bague hydrolube par les cannelures (elles sont justement prévues pour permettre à l’eau de passer pour lubrifier le contact caoutchouc métal.).

        Pour la chaise, si elle n’est pas attaquée, je pense qu’on peut se passer d’anode (à vérifier au prochain carénage)..

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  • 7 juin 08:33, par pischum écrire     UP  image

    Est-ce qu’une ampoule de 10W peut être utilisée pour le test de fuite ?

    Sur la photo précédente de ma chaise (message du 31/05 9h17), après karsher et avant nettoyage, sur le bas vers la droite, on retrouve en effet les mêmes taches rougeâtres que j’avais vu sur les pales de l’hélice... Je mets ensuite une photo après léger meulage, elle est très légèrement piquée...

    Je ne comprends pas comment une pièce complètement isolée d’un autre métal peut-être attaquée. Il faut bien une jonction électrique avec un autre métal, non ? Un courant qui passerait par la terre du ponton, avec à côté un bateau relié en permanence au 220V (ce qui est le cas !) ? Sauf que je ne suis que très rarement branché au 220V du ponton, et moins d’une journée à chaque fois (pour bricoler) :-/

    Dommage qu’on ne puisse pas joindre plusieurs photos, cela ferait moins de messages et moins de mails de notification :-/

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  • 7 juin 09:15, par pischum écrire     UP  image

    Pour l’instant, en attendant que le roulev soit réparé (je suis bloqué depuis 41j :-(( ), voilà où j’en suis (déjà fait avant cette riche discussion) : j’ai mis un primaire métal sur l’axe et la chaise (mais pas en-dessous des anodes ;-) ), sur lequel je compte mettre du velox plus (j’essaye, c’est la première fois). La bague hydrolube coincée au milieu est une bague de « rechange », au cas où la bague de chaise s’use trop vite, pour que je puisse la remplacer sous l’eau, sans démonter l’hélice (trop compliqué à faire sous l’eau, nombreuses vis pointeau à différentes étapes lors du démontage, hélice Gori), ni sortir le bateau si la carène est encore nickelle (surtout que je serai à l’étranger pendant 6 mois, dans une eau très chaude : les Seychelles :-P). En même temps, sortir le bateau maintenant a été salvateur !!
    Pour suivre l’évolution sous les bagues, je pourrais tous les 3 ou 6 mois désacoupler le tourteau est reculer l’arbre... mais je ne verrai pas ce qui se passe sous le coupe-orin ni sous l’hélice, et c’était là le pire. Donc vu ce qui s’est passé, je pense que je ressortirai le bateau dans un an pour vérification (et je verrai si mes précautions auront stoppé le problème, ou pas).

    Mais à la suite de ce fil, je me demande si c’est une bonne idée, vu ce qui peut se passer sous une bague hydrolube :-/

    Je peux encore la virer si besoin

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    • Pèse tes anodes lors de chaque changement, à comparer à la valeur initiale reportée sur le LdB

      J’ai été plutôt favorablement impressionné par le velox (son primaire et son final), surtout pour éviter le plat d’algue que je ressortait sur l’hélice, j’en ai mis en 2021 (cher mais semble plus efficace que le primocon, drôle de nom pour un client, d’ailleurs). Pas de velox sous la bague hydrolube, bien sur

      Est-ce que l’eau circule sous cette bague de rechange, y aura-t-il de l’électrolyse ? à surveiller

      Électrolyse à venir sous le coupe orin et au portage de l’hélice : à vérifier, sont-ils bien protégés par des anodes placées où ?

      Surveille la corrosion que pourrait se développer sur les vis pointeaux (moche) ou sur leur siège (très très moche)

      Disclaimer  : l’électrolyse, je m’y perd pas mal, heuresement j’en avait pas sur mon dernier bateau (nauticat 33à

      Donc vu ce qui s’est passé, je pense que je ressortirai le bateau dans un an pour vérification (et je verrai si mes précautions auront stoppé le problème, ou pas).

      Pour moi - néophyte en électrolyse - c’est de la parole d’évangile

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      • Clairement, l’eau ne circulera pas sous la bague de spare, car je l’ai coincée avec les deux anodes, pour pas qu’elle tourne et se ballade. Là, y’a peut-être une grossière erreur (faite avant cette discussion, je précise ;-), je ne pensais vraiment pas qu’il pouvait y avoir de l’oxydation par... manque d’oxygène ! mais la réalité est bien là — et la théorie vérifiée).

        Du coup, si elle se ballade un peu entre les deux anodes, gênant ? De toute façon elle s’usera moins que celle de la chaise. Mais une fois qu’il y aura des concrétions, elle ne tournera plus... Donc je pense que je vais à nouveau désaccoupler (je commence à avoir l’habitude...), et la virer.
        Par contre, mettre du primaire sur l’arbre (ou des concrétions), ça le prive aussi d’oxygène, non ?

        Pour l’antifouling d’hélice, c’est la 1ère fois que j’essaye le velox, mais sans grand espoir car je n’ai pas le primaire adequat (ils sont malins au ship de la Réunion, ils n’ont pas le primaire qui va avec !)

        Il y a 7 ou 8 ans, j’avais mis du propspeed (silicone), hyper efficace, au bout de deux ans dans nos eaux chaude, absolument rien du tout !! Mais ça m’a coûté un bras (donc il ne m’en reste plus qu’un :-)) ), et encore une fois, les malins du ship du coin (y ’en a quasi plus qu’un, et qui se gave encore plus que par chez vous :’-( ) ne commandent pas les plus petits formats (genre il faut une grosse hélice de bateau de pêche !), donc personne n’en achète (le moyen format vaut plus de 250 à 300€ :-O), et se coordonner à plusieurs est compliqué (déjà que j’ai attendu 6 mois entre ma demande et la sortie du bateau, car beaucoup de places sont prises par des épaves :-(( ). Vraiment dommage ! Et évidemment, à la Réunion, impossible d’en faire venir en perso :’-(, il n’y a pas que des avantages :-))

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        • Rappel : la corrosion, j’y connais rien, par chance je n’en avais pas ;-)

          Il reste que le joint de rechange (très bonne idée) sur un arbre inox (316 ou 316L, NSP) peint au velox, à mon avis c’est isolant et il ne peut y avoir de corrosion à cet endroit là. Mais je n’y comprend pas grand chose.

          Quand au velox et son primaire, chacun, en toute petite dose (1/8 de litre ?) mais largement suffisante pour quelques saisons (au moins 2) coutait une trentaine d’euro. Je dois avoir conservé les reliquats dans mon musée des horreurs, si un jour tu passe en région parisienne ils t’attendent ;-)

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          • Dans le doute, j’ai viré la bague de rechange ! Je n’avais pas pensé à mettre du velox en dessous. Peut-être que dans ce cas, il n’y aurait effectivement peut-être pas eu de risque de corrosion de l’arbre au niveau de la bague. Est-ce parce qu’il y a à la fois présence d’eau dans les canelures et absence d’oxygène juste à côté aux endroits où la bague est en contact ? Mais si c’est le cas, alors une partie de l’arbre non peinte à côté d’un endroit peint ferait la même chose ? Idem avec les anodes noix d’arbre... oxydation sous l’anode, le comble :-/

            Comme j’ai à peu près maintenant tous les cas de figure sur mon arbre, je pourrai vous faire un retour dans un an à la prochaine sortie :-))

            J’avoue que le coup de l’oxydation sous la bague me perturbe beaucoup ! La science de l’oxydation de l’inox et de la corrosion galvanique m’échappe décidément beaucoup :-(.
            Si un morceau d’inox (pour éviter la corrosion simple) est électriquement isolé, et pas en contact direct avec un autre métal, faut-il lui mettre une anode ?

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            • L’oxydation sous la bague n’est pas de la corrosion galvanique, mais de la corrosion simple liée à la non reconstitution du film d’oxyde de chrome par l’oxygène dissous dans l’eau : les parties caoutchouc de la bague Hydrolube empêchent l’eau de toucher le métal, d’où la nécessité de faire tourner l’arbre pour exposer toutes la surface de l’arbre au contact de l’eau.

              La corrosion, galvanique n’exige pas le contact des deux métaux différents : vous créez une pile et l’eau de mer est l’électrolyte.

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