Turquie, Mer de Marmara-sud, Zeytinbagi
Imray-Rod-Heikell / Turquie/Mer de Marmara/Zeytinbagi
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Guide Imray en anglais pour la Mer Noire
Guide Imray, en anglais, pour la Turquie et Chypre
Mises à jour Imray en anglais
- Tous les feux de la côte turque sont équipés de balises AtoN (transpondeurs AIS)
- L’accès aux données NAVTEX par le web, comporte des risques, ceux de la qualité de la connexion 3G ou wifi… La sécurité est bien sûr d’y accéder par un récepteur NAVTEX dédié… mais vous serez limité à ce seul usage
Approche
Position : 40° 23’ 02.517« N 028° 52’ 31.032 » E
- Pour les conditions de navigation généralement rencontrées en été
- Très claire, mais on aura à contrôler la mise à jour des cartes, c’est une des région où les fonds ont bougé après le tremblement de terre d’Izmit en 1999. La cartographie est à considérer avec précaution.
- L’élargissement à 4 milles de la zone d’interdiction d’Imrali Adasi, a placé Zeytinbagi dans une position stratégique, sur la route pour gagner Istanbul depuis Kapidag ou Bandirma.
- Depuis Bandirma, si l’on veut gagner directement les îles du prince, à 10 milles d’Istanbul, il faudra parcourir 60 milles en contournant la zone d’interdiction par le NW, en navigant face au vent dominant. Route se rapprochant de la zone où ces vents se renforcent...
- Une alternative à cette route en faisant un arrêt à Esenkoy, on parcourra 51 milles, avec une bonne escale. il restera à faire 17 milles pour les îles du Prince
- Ce qui rend pratiquement incontournable le contournement de la zone d’Imrali par le sud, avec la possibilité de couper des étapes :
- de Bandirma à Kumsulu : 16 milles
- de Kumsulu on peut gagner directement Esenkoy, en contournant la zone d’interdiction par son SE et en laissant le cap Bozburun à l’Est. On parcourra alors 23 + 9 = 32 milles, et on se trouvera alors à 17 milles des Iles du Prince.
- L’autre solution plus tranquille, sera de gagner Zeytinbagi, depuis Kumsulu : 22 milles face au vent, mais le vent est généralement faible ici.
- Depuis Zeytinbagi, on pourra gagner la baie de Gemlik si l’on souhaite, ou ; directement Esenkoy par le cap Bozburun, soit 8 + 9 = 17 milles...
- Toutes ces option si l’on fait route vers Istanbul, ce qui est recommandé, car on y trouvera des vents plus maniables qu’au nord de la Mer de Marmara.
- Si l’on souhaite revenir du Bosphore, vers les Dardanelles on utilise généralement la route nord, ou vent puissant et courants se conjuguent pour raccourcir le temps de navigation... Mais on peut aussi prendre la route sud, et là , en allure portantes, on se posera moins de problèmes
- Note sur la zone d’interdiction formelle de navigation à moins de 4 milles d’Imrali... Cette île est une prison, ou sont incarcérés des leaders du parti kurde PKK... Inutile de dire que les gardiens turcs ne plaisantent pas. En 2011, alors que nous ne savions pas que la zone d’exclusion avait été étendue de 3 à 4 milles, nous avons été interpellés à la VHF, avec une injonction autoritaire de modifier notre route. ce que nous avons fait mollement... 10 minutes plus tard on voyait arriver une vedette rapide très armée... et là , il valait mieux suivre leurs recommandations... Ceci dit, çà s’est très bien passé, ils ont été courtois, mais.... fermes !!!
Zeytinbagi
Ambiance
- A un peu plus d’une heure d’Istanbul, par les catamaran NGV, ce vestige culturel sauvegardé de la culture byzantine, bien intégrée par des ottomans éclairés... connait un succès touristique préservé... Préservé du tourisme de masse, il y a ici de la tenue... De la tenue et de l’ambiance... Ambiance de fête, on ne s’ennuie pas, et le cadre s’y prête...
Clearance
- Rien ici, il faudra aller à Bandirma, et pas certain qu’ils soient bien équipés pour recevoir des plaisanciers. On aura le même problème avec Istanbul.Une autre solution est de d’aller à Canakkale, mais çà commence à faire loin...
Général
- Paradoxalement, peu de possibilités d’avitaillement ici.. On a manifestement plus l’habitude d’aller au restaurant, que de préparer la cuisine... Mais quelle ambiance !!!...
- On doit pouvoir se faire livrer du carburant sur le port
- Vous pourrez faire un large aprovisionnement d’huile d’olive... C’est le pays... A noter qu’il s’agit de savoir faire grec... Élever, cultiver, entretenir des oliviers centenaires, est bien au delà de la patience très limitées et coutumière des nomades ottomans !!! Ils s’y mettent quand même. mais c’est tout récent...
Michel, Laorana, janvier 2014