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Pratiques et Techniques de la Plaisance

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Accueil du site > Forum technique > Entretenir le bateau -forum- > Pare-brise : plexi or not plexi ?

Rubrique : Entretenir le bateau -forum-

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Pare-brise : plexi or not plexi ?Version imprimable de cet article Version imprimable

Publié Janvier 2014, (màj Janvier 2014) par : DOUG LE  image   

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Bonjour à tous,

sur mon voilier à pare-brise (Sharki Amel), le pare brise en plexiglass, malgré la pâte à polir prévue pour, commence à avoir un peu trop de rayures pour une bonne visibilité : il va donc falloir le remplacer.
Questions : le « plexi » est-il toujours le matériau irremplaçable pour un pare-brise de bateau ?
Parce que quand je vois la solidité d’un pare-brise de voiture et son état de surface au bout de 20 ans je me dis qu’on doit pouvoir faire mieux, notamment en terme de résistance à l’abrasion que ce qui équipe nos bateaux.
Au moins pour la petite partie ouvrante, un « verre » permettrait même l’installation d’un essuie-glace, mais quel verre ?
Je suppose d’autre part que « plexi » est un terme générique qui recouvre des produits différents, y-a-t-il une qualité plus particulièrement adaptée à un usage « marine » ?
Merci de me permettre d’y voir plus clair...

UP


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13 Messages de forum

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  • 19 janvier 2014 17:26, par Alien écrire     UP  image

    On peut utiliser du verre feuilleté mais il y a de sérieuses limitations :
    * forme plane
    * perçage délicat
    * nécessité d’un encadrement prévu pour
    les miroitiers savent faire mais c’est hors de portée pour un amateur.

    Sinon le choix est acrylique ou polycarbonate. Il y a déjà eu des débats sur la question.

    Répondre à ce message

  • 19 janvier 2014 17:42, par yvesD écrire     UP Animateur

    Sur mon mien (Nauticat 33, de 1978) la plupart des surfaces vitrées sont planes et j’ai clairement vu, au moins sur celles de la timonerie, une marque évoquant securit, ce que mes lunettes polaroid de soleil confirment. Je peux relever la marque précise si ça peut t’aider.
    Mes rares vitres non planes acceptent avec plaisir le mirror cuivre annuel pour les décrasser et les rendre limpides et transparentes comme il y a 35 ans.
    J’ai eu, parmi mes voisins, un gars qui a fait refaire ses surfaces courbes en plexi ou polycarbonate, ce qui a été très onéreux (en plus c’était du collé !). Dans ton cas, le moule intact (le pare-brise actuel) devrait faire tomber le prix, surtout s’il est plan.
    Te faudra-t-il un joint (néoprène) entre les bords du plexi et le reste du bateau, as-tu déjà trouvé le fournisseur ce ça.

    Ah, je ne répond pas à plexi or not plexi. Désolé.

    Répondre à ce message

  • 19 janvier 2014 17:56, par Négofol écrire     UP Animateur

    Le pare-brise des automobiles est en verre feuilleté, procédé ancien (Bénédictus 1903) consistant à réaliser un sandwich de feuilles de verre en forme et d’une matière plastique, généralement PVB (Poly-Vinyle-Butyral) ou EVA (Ethyle-Vinyle-Acétate). Ce complexage se fait à chaud en autoclave sous poche à vide et rend le prix de réalisation de pièces unitaires extrèmement coûteux !

    Il existe des polycarbonates avec une feuille de verre en surface, utilisés par exemple pour les fenètres d’autobus, mais obligatoirement planes.

    Une technique développée pour les optiques de phares de voiture est un vernis extrèmement résistant à l’abrasion mais dont l’application est complexe et hors de portée de l’amateur (les essuie-phares ont d’ailleurs été abandonnés au profit de jets de lavage haute pression).
    Une solution possible serait l’inclusion dans le panneau transparent en matériau synthétique d’une surface plane en verre tenue par un profilé en élastomère « à clé », type joint de pare-brise ancien (maintenant la plupart sont collés) pour assurer une zone utilisable par des essuie-glaces. (Attention : dans la division 240 article 2-11 : La fixation par joint de polymère n’est autorisée que sur les parties latérales des roufs des navires de catégorie de conception D)

    A noter que le polyméthacrylate de méthyle PMMA, dont le plexiglas est un exemple (et une marque ancienne déposée), alors que la marque la plus courante est Altuglas, a une assez mauvaise résistance à l’abrasion ; Pour ce type d’application, on préfère le SAN (styrène acrylonitrile) ou le polycarbonate (incassable).

    De plus, le PMMA est le seul polymère tranparent aux ultra-violets, ce qui peut être intéressant pour certaines applications mais pas nécessairement souhaitable pour d’autres type fenêtre, ce qui fait qu’on l’emploie en général teinté...

    Attention, le verre Sekurit (encore une marque...) est un verre trempé, qui se brise en une multitude de petits morceaux peu coupants en cas de choc violent, limitant le risque de blessure. Rien à voir avec le feuilleté. On en fait encore les vitres latérales des voitures bas de gamme.

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    • 19 janvier 2014 18:40, par aikibu écrire     UP     Ce message répond à ...  image

      Pour ce qui est des surfaces planes il est possible, si la feuillure si prète, de mettre du double vitrage, comme je l’ai fait pour la verriere de pont de mon boat.
      Il faut simplement faire faire sur mesure les vitrages correspondant chez votre miroitier preferé, ce n’est pas exorbitant, et facile à monter sur un joint de sika....dont on aura prevu la mise en place, à la fourniture des cotes pour la fabrication..aussi bien en profondeur que sur les cotés.
      Quant aux surfaces courbes ......

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      • 20 janvier 2014 06:51, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        Attention quand même à la division 240 et en particulier l’annexe A2 qui donne des épaisseurs minimales. Si on veut mettre du double vitrage, il faut qu’une des deux vitres au moins respecte l’épaisseur minimale calculée, qui est de l’ordre de 7 à 8 mm pour une timonerie : on n’est pas dans le vitrage classique 4/16/4, mais par exemple un double vitrage 4/16/44.2 comprenant une glace de 4, 16 mm de lame d’air et un vitrage feuilleté deux plis de 4.

        Ce type de vitrage est courant (dit anti-effraction) mais plus cher et assez lourd.

        La division 240 interdit le verre ordinaire et impose du verre trempé ou feuilleté, donc pas le double vitrage de Mme Michu...

        Les types de vitrage courants avec leur descriptif :
        http://befr.saint-gobain-glass.com/...

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        • 20 janvier 2014 10:19, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

          J’ai travaillé avec une société spécialisée dans la réalisation de transparents en thermoformage et qui est capable de réaliser un surcouchage anti-abrasion :
          http://www.starplast.fr/thermoforma...
          Ils font notamment les « vitrages » de la plupart des concept-cars et un de leur produits phares (c’est le cas de le dire !) est la rampe lumineuse pour véhicules de police ou dépanneuse.
          Par expérience, je sais qu’ils font du travail unitaire. Vous pouvez peut-être les consulter.

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  • 20 janvier 2014 12:14, par Alien écrire     UP  image

    Attention : le terme double vitrage se rapporte le plus souvent au vitrage isolant.
    On en est pas encore là sur les bateaux !
    Le seul vitrage utilisable en pratique est le verre feuilleté. La marque vraisemblablement la plus répandue chez nous est le STADIP de Saint Gobain.
    Il existe de nombreuses combinaisons où varient le nombre et l’épaisseur des verres ainsi que le nombre de films.
    La plupart des miroitiers sont équipés pour le couper et éventuellement le percer, l’encocher, ....
    Il est également possible de faire fabriquer des verres « bombés » mais à quel prix ?
    La division 240 autorise aussi le verre trempé (Sekurit et similaires). Sa mise en œuvre est plus difficile car il ne se travaille plus après la trempe donc tous les façonnages doivent être réalisés en usine avant la trempe.
    Par rapport au PMMA, l’aspect poids n’est pas négligeable : 1,9 contre 2,5 kg/m²/mm.

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  • 24 janvier 2014 12:35, par DOUG LE écrire     UP  image

    Bonjour et merci à tous pour vos réponses.

    Muni de mon savoir tout neuf, j’ai téléphoné au vitrier le plus proche de chez moi.

    Première constatation : c’est beaucoup moins cher en verre trempé (sécurit) qu’en plexiglass, et encore moins cher en feuilleté.
    Du coup je ne comprends pas pourquoi Amel fait ses pare-brise (qui ne donnent pas sur une timonerie fermée mais sur le cockpit central) en PPMA. La différence de poids sur un bateau de ce type n’étant pas un problème, le choix de la « casquette » en dur par rapport à une capote standard en témoigne

    D’après ce vitrier, (qui ne connaît rien à la navigation) il vaut mieux du verre trempé : « on ne peut pas percer le feuilleté », par contre pour le trempé, il commande chez Saint Gobain et reçoit dans la semaine à la dimension avec les trous (diamètre 8mm mini) où on veut.
    J’ai donc, pour la partie ouvrante, le choix entre sécurit percé ou, pour moitié prix, feuilleté non percé, il me faudra donc coller les deux charnières, ce qui ne me paraît pas un problème. Qu’en pensez vous ?
    Pour les parties fixes : du côté droit c’est un simple rectangle donc le feuilleté me paraît tout indiqué.
    Pour le côté gauche c’est plus compliqué parce qu’il y a l’ouvrant et le vitrier ne sait pas s’il est possible de faire cette découpe mais il va se renseigner. Je risque de revenir au PPMA.
    Donc au pire, j’aurai un côté en feuilleté, un côté en PPMA et un ouvrant en sécurit !

    Répondre à ce message

    • Que choisir ?

      • le verre trempé (trempe thermique) a une résistance à la rupture beaucoup plus élevée que le verre ordinaire, typiquement 4 à 5 fois plus grande. Sa rupture le réduit en une multitude de petit morceaux peu coupants.
      • le verre (non trempé) feuilleté a une résistance à la rupture égale à celle du verre ordinaire , mais les films intercalaires de polymères permettent de maintenir les morceau brisés en place dans une certaine mesure. Il est donc indiqué pour des application anti-effraction.
      • le PMMA ont une rupture contrôlée : une fissure même traversante de part en part ne conduit pas à la ruine totale du vitrage qui reste en place (avec une fuite !)
      • le PMMA-choc ou le Polycarbonate ne se brisent pas, mais se déforment plastiquement quand la contrainte est trop importante.

      La question est donc de savoir ce qui est préférable pour une application marine !

      Hormis leur sensibilité aux solvants, aux rayures, et aux UV, le meilleur cas de figure en bateau reste le PMMA-choc ou le Polycarbonate.

      Le PMMA-choc est rarement utilisé, je ne sais pas pourquoi .... peut-être à cause d’une légère perte de transparence ( un peu de « haze » = diffusion)

      Altuglas EI60 (tenu au choc comme le Polycarbonate) : http://www.sunclear.fr/pdf/altuglas...

      Les verres :
      http://www.vbsf.ch/userfiles/CMS/22...

      Voir aussi : http://www.plaisance-pratique.com/b...

      Répondre à ce message

  • 24 janvier 2014 16:35, par DOUG LE écrire     UP  image

    Merci Robert,

    tu écris : "Hormis leur sensibilité aux solvants, aux rayures, et aux UV, le meilleur cas de figure en bateau reste le PMMA-choc ou le Polycarbonate.
    Le PMMA-choc est rarement utilisé, je ne sais pas pourquoi .... peut-être à cause d’une légère perte de transparence ( un peu de « haze » = diffusion)
    « _ Justement c’est pour cela que je veux changer mes panneaux : petites rayures et légère perte de transparence. Certes, en comparaison du plastique souple plus ou moins transparent qui équipe les capotes de presque tous les bateaux, j’ai encore au moins vingt ans de marge... Mais quitte à avoir un équipement lourd et rigide, autant avoir quelque chose qui permette une visibilité parfaite (y compris par la pose d’un essuie-glace) . Cependant la doc »Altuglass El" montre un pare-brise de camion équipé d’essuie-glaces (???).
    En ce qui concerne la sécurité, ou plutôt la solidité, il faudrait dans l’idéal que ça résiste au choc d’une clef à molette lâchée d’une hauteur de 14m, ce qui me paraît le risque le plus élevé, à tous les sens du terme. Mais d’après la doc sur les verres industriels que tu mets en lien, tout est possible, même un verre « Thriglass » pour aller affronter les pirates.
    Mais comme l’agression que je redoute le plus pour mon pare-brise, ce n’est que le sablage effectué par la tramontane hivernale lorsque le bateau est à quai, je vais voir chez le vitrier les prix et les possibilités de découpe des différents produits.

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    • 24 janvier 2014 18:20, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      le sablage effectué par la tramontane hivernale

      rendre démontable pour l’hiver ? protéger par bache (grande) ou housser (très locale) ?
      A voir selon le prix : de très nombreuses années plus tard on s’aperçoit que c’était pas si cher, par exemple lorsque les hublots commencent à fuir, ou à se décoller (modèles collés, bien sur, chocs thermiques), voir pire.

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