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Pratiques et Techniques de la Plaisance

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Accueil du site > Forum technique > En navigation -forum- > Cyclades

Rubrique : En navigation -forum-

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Cyclades Version imprimable de cet article Version imprimable

Publié Février 2012, (màj Février 2015) par : Nevermind   

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Bonjour ,
Est ce qu’un trajet Athènes Mykonos Naxos Amorgos Lira Thira Milos , vous parait faisable en août ? Jp

UP


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53 Messages de forum

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  • 10 février 2012 18:50, par Nevermind écrire     UP

    Il faut lire : Vous paraît

    Répondre à ce message

  • 10 février 2012 18:53, par yoruk écrire     UP Animateur

    Bonsoir
    Cà peut se faire, le problème n’étant pas le meltem, mais les moyens d’attendre qu’il se calme...
    Cà dépendra aussi de l’aptitude de l’équipage à encaisser de l’inconfort...
    La sécurité ici, c’est vraiment de pouvoir attendre. l’ennemi, c’est le calendrier, l’ami c’est zyGrib et le site météo Poséidon...
    Michel

    Répondre à ce message

    • 10 février 2012 19:01, par Nevermind écrire     UP     Ce message répond à ...

      Merci.
      Zygrib je connais , le retour est pour septembre.
      Est ce que le Meltem souffle plus le matin, le soir ou toute la journée ?

      Répondre à ce message

      • 10 février 2012 19:15, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        Nous travaillons avec YvesD sur le meltem, on vous sortira quelque chose là dessus. En attendant :

        • Il souffle sur cette région de Nord à NW.. L’après midi, il se renforce sérieusement, en virant vers l’ouest.
        • Le problème n’est pas le vent, mais la mer haché très désordonnée qu’il lève, en rabattant derrière des île de plus de 1000 m bien souvent.
        • Sous le vent des îles on peut prendre des rafales folles de + de 50 noeuds, en moins de 3 minutes. c’est vraiment spectaculaire
        • Il peut souffler beaucoup moins fort, la nuit, voire pas du tout.
        • Si on l’entend souffler la nuit en altitude... Il sera là le lendemain et se lèvera vers 10H en se renforçant dans la journée. les effets des thermiques, sur ces îles sur chauffées, est déterminant. Et spécifique à chaque île
        • Si il souffle la nuit... il ne mollira pas dans la journée.
        • L’astuce est de pouvoir attendre qu’il devienne magnable, et le zone qque vous décrivez ne manque pas d’abris... tous plus agréables les uns que la autres.
        • S’il faut ramener le bateau vers la Grèce, il faut gagner le Péloponnèse vers le golfe d’Argolide, où le meltem est tué par les thermiques des grands golfes

        michel

        Répondre à ce message

  • 11 février 2012 00:01, par Daniel écrire     UP  image

    Sur le site Poseidon, tu peux regarder les prévis qui étaient faites pour les mois précédents. Pour août 2011, par exemple suis le lien :
    http://www.poseidon.hcmr.gr/previou...
    Il faut choisir le jour du mois, prendre comme option : weather forecast, region : greece, parameter :: wind, et sélectionner la prévi la plus proche du jour choisi ex. pour le 18 août, une des prévis du 19/08. Tu verras bien les couloirs généraux de meltem. et tu verras aussi que l’an dernier, il n’était pas trop régulier en août..
    Pour les effets locaux, ce que dit Michel est tout à fait exact. Le meltem a la fâcheuse habitude de s’accélérer sous le vent des îles, et entre les îles.. De plus il tend à venir en biais sous le vent des îles un peu circulaires..Quand tu sors du détroit entre Naxos et Päros où il est derrière toi, pour aller vers les petites Cyclades et Amorgos, tu vas commencer par te retrouver au près avec de belles rafales..

    Daniel

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    • 11 février 2012 06:13, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Merci Daniel pour le lien Poseidon.
      D’expérience, les grib (Ugrib et zyGrib) annoncent les gros coup. Fiables à 3/5 jours, voire à 7, ils ne donnent que les vents synoptiques, et demandent à être interprétés. C’est un simple jeu d’observation topographique et de bon sens. Nous préférons ici, zyGrib, dont l’interface permet de très nombreux réglages, et dont l’accès est simplissime... A condition d’avoir un accès internet, j’y reviendrai plus tard
      Pour le court terme (18/36 H), Poséidon excelle véritablement. les grecs doivent avoir des systèmes d’observation, et une culture météo du lieu, qui leur permet de bonifier les données NOAA. Ils sont véritablement spectaculaires, avec un bémol : ils n’éditent pas toujours à l’heure
      En résumé : si on tient les grib en historique (si on mesure l’évolution de leurs prévisions, c’est cette évolution qui devient l’indicateur de tendance), si on peut capter Poséidon, si on se souvient qu’un écart de 12 hP entre l’anticyclone sur les balkan et la dépression proche orientale sur l’Anatolie, est synonyme de F8/9... On a peu de chance de se faire surprendre, et les abris ne manquent pas encore faut il pouvoir récupérer les info sur le web... Là voir le dossier hyper bien documenté au lien :

      http://www.plaisance-pratique.com/i...

      Et en particulier l’approche de Peio sur l’utilisation d’un tel 3G comme modem d’un PC...
      Michel

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      • 11 février 2012 08:26, par Nevermind écrire     UP     Ce message répond à ...

        Merci.
        Pour les fichiers grib j’utilisais un iPhone jailbreaké oprérateur orange (avec des forfaits adaptés) qui me permettait de l’utiliser comme modem avec 2,4mo de débit.
        Passé chez Free et en version 5.01, il existe une fonction : partage de connection qui permet d’utiliser l’iPhone comme modem avec 1mo de débit , mais largement suffisant pour les fichiers grib qui font en moyenne 250 à 300ko. Je l’ai testé.
        Hors de question de surfer sur internet avec ce débit.
        Le coût d’accés internet chez Free à partir de l’étranger est de 5€ la minute, exorbitant !
        L’iphone est forcément désimlocké et il faut utiliser une carte prépayé.
        J’ai aussi une clé USB débloquée, mais je ne l’utilise plus depuis que j’ai l’iPhone.
        Quel type d’opérateur pour ce pays et peut-on acheter une carte depuis la France. JP

        Répondre à ce message

      • 11 février 2012 11:38, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        Quelques précisions autour de Poséedon :
        Le modèle non-hydrostatique (NH)de la météo grecque couvre évidemment une zone limitée (ce n’est pas un modèle Global comme GFA, Arpège, le modèle du ECMWF ou du Met Office) et doit donc prendre les conditions initiales aux bordures du domaine d’un autre modèle, ici en l’occurrence c’est le GFS du NOAA/NWS
        Ensuite il lui faut une modélisation fine du terrain et des équations autorisant des mouvements verticaux, la convection, ce que les modèles de grande échelle ignorent avec l’approximation quasi-géostrophique (en gros, les données à un seul niveau conditionnent toutes l’atmosphère, en gros).

        Ces modèles NH à l’échelle méso (la dizaine de km, l’heure) sont parfois enrichis de considérations de l’échelle aérologique (un gros nuages d’orage), sont doté d’une représentation très réaliste du terrain (relief, couvert végétal/minéral/liquide) et ils admettent les mouvements verticaux. On les repère ici et là par les lettres NH ou LAM (local area model) dans leur sigle. Ils sont - comme tous les modèles aujourd’hui et à cause des coûts élevés de développement - développés en partenariat entre de nombreuses météo nationales et centres de recherche (université ou autre, ici je crois que les universités de Tessalonique et d’Athènes)
        Peu avant 2000 déjà le modèle Aladin à maille fines de Météo-France (navimail option france) faisait de très belle prévisions très locales, pour les vents localement en med.

        Concernant Poseidon et les points d’observations, je crois avoir lu qu’il disposait de deux (au plus 3) stations d’observations au sol (+ satellites, je ne sais dans ce cas précis), ce qui est très peu. Mais ce n’est pas l’observation qui donnent des vents terribles et des vagues faibles sous le vent des îles (ou l’inverse au vent), c’est la physique du modèle dont les résultats pour la phase d’analyse sont priés (analyse variationnelle) de passer au plus près des (rares) observations avant de produire les résultats pour des échéances ultérieures.
        Enfin, n’oublions pas que l’état de l’art (la tolérance) de la prévi c’est 2 B et 6 ou 12 heures (route du rhum 2002), au moins jusqu’à auelaues heures avant le phénomène (intérêt de la VHF)
        Concernant l’écart de pression, en PJ un tableau valable pour la méditerranée publié dans MetMa n° 207, et concernant le processus de prévision (analyse variationnelle) une contribution du forum

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  • 11 février 2012 13:13, par Peio écrire     UP

    Bonjour,

    En combien de temps, ce trajet ?
    Sur quel type de bateau ?
    Avec qui ? (Je veux dire avec des équipiers aguerris ou des touristes ?)

    Peio
    Haize Egoa

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    • 11 février 2012 13:44, par Nevermind écrire     UP     Ce message répond à ...

      J’ai tout le mois d’août et septembre pour ramener le Cata à Macinaggio (Cap Corse).
      Pour le bateau, c’est un cata Privilège 12 (jeantot marine voir photo ) que j’ai complètement refait : moteurs neufs, voiles neuves, électronique neuve ect...
      Nous sommes deux couples, dont deux personnes ne connaissent rien à la navigation mais qui ont déjà navigué avec moi en Sicile il y a trois ans.
      Il y a deux ans, je suis revenu de Zante en 5 jours en solo.
      Pour ma part, je navigue souvent en solo sur le Cata comme cela je me suis affranchi d’équipiers.
      L’été dernier en revenant de Sicile seul, le passage de bouches de Bonifaccio avec 35nds ne m’a pas posé de problème, et le pilote T2 de raymarine est parfait.
      Mais les conditions risques d’être différentes. JP

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      • 11 février 2012 13:48, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        J’anticipe surement sur ce que dira Pierre, mais ce qu’il faut savoir, c’est après Milos... Cap Maléa, ou Canal de Corinthe ???

        Pour le sens Athènes vers Milos... C’est le bon

        Répondre à ce message

        • 11 février 2012 14:00, par Nevermind écrire     UP     Ce message répond à ...

          Mon choix c’est Corinthe. Jp

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          • 11 février 2012 14:20, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

            Vu... çà semble préférable.. pour l’avoir fait de nombreuses fois, depuis Milos, la bonne solution est de gagner le Péloponnèse pour éviter de prendre le meltem trop de face. En tirant sur Yerakas, on évite les coups de vent des environ de Monenvassi, puis on peut jouer avec l’intérieur des grand golfes (Argolide et Saronique), pour profitter des thermiques...
            On louait pour 2 semaines Athènes/Athènes dans les années 80. et çà se faisait sans trop de problèmes, en descendant jusqu’à Santorin...
            Voilà... Pour les cyclades
            NB ne pas manquer Follegandros... c’est une merveille !!!

            Répondre à ce message

          • 12 février 2012 13:27, par Peio écrire     UP     Ce message répond à ...

            Donc pour répondre à la question initiale, oui, tout ceci me semble parfaitement faisable au mois d’août si l’on n’est pas pris par le temps (ce qui semble être le cas). Le plus pénible sera sans probablement le trajet jusqu’à Mykonos. Après, ça devrait rouler (ce qui est une façon de parler sur un cata :-) ).

            Pour ce qui est de la fin du « tour », la question de tirer de Milos sur Gerakas, comme le dit Michel, peut se poser et dépend à mon avis du temps qui reste pour boucler la boucle et des prévisions météo. Il y a 2 ans j’ai moi aussi quitté Milos mi-juillet dans le but de passer Corinthe et, vu les prévisions, j’ai préféré remonter au moteur sur Sifnos, puis Serifos afin d’avoir un vent favorable jusqu’à Dokos (à côté de Hydra). Il y a quand même une soixantaine de milles entre les 2, autant que ce soit confortable et rapide.

            De toutes façons, quitte à tirer sur Gerakas, autant passer par Monemvassia qui vaut vraiment le coup d’oeil et une visite approfondie si vous ne connaissez pas.
            Un truc à ne pas louper, c’est le tour de Milos qui est vraiment une île de toute beauté vue de la mer (voir photo jointe). Essayer de trouver une journée de calme pour faire ça.

            Peio
            Haize Egoa

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            • 12 février 2012 13:43, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

              Salut Pierre

              Effectivement il faudra voir sur place en fonction des conditions de moment… pour avoir fait ce parcours à une époque ou nous n’avions pas de météo. Le souvenir que j’en garde est que nous nous somme souvent fait secouer en tentant de remonter entre le couloir à vent des détroits de Sifnos et Serifos… Y a du fetch là aussi !!!
              De l’autre coté, en tirant de nuit vers le Péloponnèse et Monemvassi… Cà c’est souvent bien passé, sauf une fois, sous le vent de Milos (nous partions de Folegandros), et pratiquement jusqu’à Monemvassi, on s’est ramassé 50 nœuds de NW… C’est resté dans les annales !!!
              Bon, maintenant avec la couverture météo ... c’est quand même plus cool !!!
              Pour la frontière de Yerakas, il faut jeter un coup d’œil sur GE en mode relief accentué, pour voir le seuil ou d’affaissent les hautes montagnes du Péloponnèse, c’est visuel. Enfin c’est quelque chose que l’on a souvent vu…
              On reverra peut être cet été, çà me tente…
              Cordialement
              Michel

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            • 12 février 2012 15:14, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

              Peio, c’est quoi le minéral blanc dans ta photo de Milos la volcanique ? de la ponce ? du marbre pilé ?

              Un commentaire à propos de vos très intéressantes contribution : une carte de la zone (google earth peut le faire) et des traits mettant en évidence les trajets pratiqués ou proposés ? j’avoue m’y perdre dans tout ces noms d’îles.

              question de néophyte de cette zone : pour aller de la sortie des dardanelles à - disons - corinthe, ne vaudrait-il pas mieux piquer tout de suite vers l’ouest pour rejoindre la tessalonique et de là descendre vers le sud, histoire de trouver un meltem faible dans le trajet E-W puis moins fort que coté turc dans le trajet N-S, et aussi de trouver un meltem mieux orienté.
              Peut-être me trompe-je sur la force et l’orientation du meltem dans le N de la mer égée mais j’ai toujours gagné quelquechose à chercher des hétérogénéité dans les champs de vents, et à profiter.

              Bon, il reste aussi à négocier le passage de Eubé. Any idea ?

              Répondre à ce message

              • 12 février 2012 19:12, par Peio écrire     UP     Ce message répond à ...

                C’est de la (vieille) cendre, je pense.
                Allez, pour le plaisir une autre photo de la côte Sud de Milos avec Haize Egoa au mouillage. Cette île est pour moi la plus belle des Cyclades si Santorin est la plus spectaculaire). C’est la seule, à mon avis, qui vaille d’être explorée en détail, par mer et par terre. De plus elle ne souffre pas d’un tourisme envahissant.

                Pour répondre à la 2ème question, la route à suivre est encore météo-dépendante. En 2009 j’ai traversé vers Sythonia (Chalcidique, qui vaut aussi la visite) en passant par Limnos où nous sommes quand même resté bloqués 2 jours par un méchant coup de vent. En 2012, ça aurait été une autre paire de manches en août/septembre, le vent n’ayant pas cessé de souffler violemment sur le centre et le centre-ouest de l’Egée, voire sur les Sporades ce qui est assez inhabituel. Plus au Sud, ça allait mieux.

                Il semble que le Meltem ait laissé l’an passé la place à un Poiraz soutenu. C’est presque la même chose mais pas tout à fait aux mêmes endroits. De plus le Poiraz peut se montrer plus méchant la nuit que le jour, au contraire du Meltem.

                Peio
                Haize egoa

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              • 12 février 2012 19:57, par Peio écrire     UP     Ce message répond à ...

                J’avais oublié : la carte du trajet effectué en 2010 (départ Turquie, retour Leros, Dodécanèse)

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              • 13 février 2012 12:22, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

                Yves… On ne va pas te laisser comme çà dans l’impatience…
                Une carte et des noms d’îles… C’était en 2003, sur une Fantasia (6,35 m à la flottaison, si, si…), plein été dans le jardin où s’ébroue le meltem. Comme quoi on peut le faire.
                A noter que le tour de l’Egée nord se fait dans le sens antihoraire, en partant de Turquie. Il faut être au Nord fin juin avant que le meltem ne se lève. Après y a qu’à… yaka laisser pousser !!! Néanmoins, cette année là, on est resté bloqué une semaine par un meltem d’enfer sur Syros…
                http://www.eauxturquoises.fr/oturq/...

                Michel

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                • 13 février 2012 12:50, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

                  Ah, merci.pour la carte
                  quelques appels à précision :
                  - donc le meltem souffle aussi dans le nord de la mer égée
                  - sans doute moins fort qu’ailleurs et avec une légère composante (poussante) d’E au départ de la turquie ?
                  - tu es passé entre Eubé et le continent, pas trop casse-gueule par vent (meltem) établi ?
                  - moins casse gueule que passer à l’E de Eubé ?

                  Excuse mon néophytisme

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                  • 13 février 2012 13:01, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

                    Si, entre Eubée et le continent, le Meltem se renforce, et canalisé, donne pleine puissance. L’arrivée par le nord de Kalkis et son « putaingggg »... de pont fermé, plein vent arrière et pas de chance 5/6 noeuds de courant qui poussent au cul, est un truc dont on se souvient !!!
                    Michel

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                  • 13 février 2012 14:54, par Peio écrire     UP     Ce message répond à ...

                    Bonjour,

                    C’est vrai quand c’est du « pur » Meltem qui démarre N-E à la sortie des Dardanelles, se renforce plein Nord vers Mykonos pour tourner N-NW puis W au niveau de Rhodes/Karpathos. Avec pour constante que le « pur » Meltem faiblit la nuit pour se renforcer en cours de journée et que les bordures Nord, Est et Ouest de l’Egée sont plus ou moins épargnées (par exemple 6 Bf à Mykonos et Karpathos à 14h, 4 BF à la même heure à Samos et Skopelos et 2-3 Bf à Samothrace.

                    Mais l’an passé la (faible) dépression qui est normalement centrée au niveau de Chypre est remontée plus au Nord ce qui a déterminé une composante nettement plus Est que d’habitude pour l’étésien et le fait qu’il a soufflé nettement plus au Nord et à l’Ouest de l’Egée que ne le fait habituellement le Meltem.

                    Je joins la situation le 22 août 2011 au matin pour illustrer ce que je dis : à 09h locales, force 7 sur Limnos et les Sporades et seulement 1 Bf sur Rhodes et 2 Bf sur Karpathos. Et ce vent a gardé la même orientation et la même répartition en cours de journée tout en s’affaiblissant. A 18h locales ce jour là, il a perdu 10Kn sur Limnos et les Sporades (un « vrai » Meltem aurait gagné 10Kn en cours de journée). L’an passé, cette situation météo n’a rien eu d’exceptionnel en août/septembre.
                    Mon avis est donc que, de nos jours, il faut prendre les données de guides comme l’Imray avec des pincettes et qu’une croisière en Méditerranée (surtout en Egée) devrait se préparer avec des solutions de rechange si la météo ne « veut pas ». L’an passé, je comptais traverser vers les Sporades, j’ai changé d’avis au vu de cartes comme celle que je reproduis ici. Parce qu’il n’y a pas que les traversées : il y aussi les mouillages et le plaisir de dîner dehors puis de dormir tranquille :-)

                    Peio
                    Haize Egoa

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                    Répondre à ce message

                    • 13 février 2012 15:15, par Peio écrire     UP     Ce message répond à ...

                      Autre situation météo bizarroïde de l’an passé (prise au hazard) : celle du 30 juillet 2011 à 15h locale.

                      Pas non plus du Meltem mais du grand n’importe quoi (avec de forts vents de N-NW en Adriatique).
                      Pourtant fin juillet c’est normalement le top pour cet étésien. Y’a plus d’saison, mon bon Monsieur ;-)

                      Peio

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                      • 13 février 2012 17:14, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

                        OH, eh, y a pas de gradient sur la mer égée : 1005 en moyenne et même pas 1 hPa entre la cote turque et la grecque. Pas de quoi fouetter un meltem
                        D’après l’analyse faite par NOAA/GFS ce 30 juillet 2011 le champs de pression est méridien (== isobares orientées N-S) avec des HP sur l’ouest du bassin (donc un flux de N), la dépression chypriote habituelle mais une HP relative (faible mais HP tout de même, suis l’isobare qui passe sur Constantinople, crée une énorme poche de HP sur l’anatolie puis remonte sur les dardanelles pour passer ensuite sur le mont athos et athènes). Et cette HP relative suiffit à tuer le gradient, sauf à proximité de la D chypriote (le jaune 5 Bd à l’E de la crète)

                        Coté adriatique, le coté dépressionaire est sur la grèce et ça dirige un flux de nord depuis la Hongrie et l’ex-Yougoslavie qui débouche sur la mer ionienne. il faut noter le resserrement des isobares au niveau de Ithaque au débouché du canal de corinthe et au sud de Corfou, resserrement (donc convergence) suffisant pour passer cette zone en jaune (5 Bd).
                        On peu aussi imaginer que le vent est instabilisé à son arrivée sur la mer ionienne, très chaude et accéléré puisque les frottements sur l’eau sont plus faible que sur terre.
                        De plus (mais c’est ma marotte) il faut noter que le vent, parallèle aux isobare et devant rentrer (30° sur mer) dans la dépression (vers la droite, sur la grèce et le péloponèse) est contrarié dans cette rentrée par le relief assez élevé, et qu’il se « venge » en accélérant (classique)

                        Ne me demande pas de commenter le 5-6 au sud de la Sicile, du coté de Pantelleria, j’imaginais pas que ça puisse être si fort.

                        Rigolo aussi la manière dont le flux de N se divise en deux à la pointe W de la Crète.

                        Étonnante, cette belle prévision pour un modèle à maille d’un degré, les gens du NOAA aurraient-ils ajouté récemment de l’échelle méso dans leur modèle et un soupçon de NH, je suis très tenté de le croire.

                        Et en regardant les archives du Met Office (à bookmarquer) on s’aperçoit qu’à la date du 30 et du 31 ils ne montrent rien qui m’aurait mis la puce à l’oreille, tout au plus un talweg sur l’Autriche (le trait qui barre l’isobare 1016) et qui approche dangereusement de l’adriatique et qui m’aurai tout de même fait un peu rentrer dare-dare au port si j’étais du coté de Corfou. Rapide le talweg car le lendemain il est entre Catane et Gabès

                        Du grand n’importe quoi, peut-être mais pour nos pieds, surement.

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                        • 14 février 2012 02:02, par Peio écrire     UP     Ce message répond à ...

                          C’est vrai, du « grand n’importe quoi » ;-)

                          C’est pourquoi j’ai tant de mal, aujourd’hui, à donner des conseils à ceux qui veulent naviguer dans ce coin que je fréquente, pourtant, depuis 1970.

                          L’an passé, j’ose dire que nous n’avons pas eu de Meltem ou presque sur les 3 mois d’été. En revanche, nous avons eu un bon Poiraz ou assimilé dont Michel a fait les frais (sans jeu de mots) : 6 jours bloqué à Gökçeada. Plus des trucs très curieux à répétition comme un coup de vent nocturne force 8 d’ouest sur les sporades (et pas ailleurs) fin août.

                          Bref, la météo que je ne prenais jamais il y a seulement 20 ans est devenue pour moi un élément indispensable de navigation en Méditerranée orientale (Adriatique comprise). Vive le NOAA qui en donne une idée assez fiable à 8 jours (si on l’interprète en loco-local) et qui permet d’adapter ses mouvements si l’on ne veut pas trop se faire tartir (surtout au mouillage, encore une fois).

                          Peio
                          Haize Egoa

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                          • 14 février 2012 08:31, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

                            Vouiiiii du vrai n’importe quoi le meltem l’an dernier... mais du coup j’ai pu archiver des données, sur le Poyraz, et çà tombe bien ; on monte in dossier sur le meltem... Pierre je t’envoies le dossier en MP ; Si tu as des infos sur le Poyraz... C’est Hosgeldeniz.... (private joke... Hosgeldeniz = bienvenue, en turc)
                            Michel

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                            • 14 février 2012 10:47, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

                              Question même pas provoc : en quoi le poyraz diffère -t-il, pour le navigateur, du meltem
                              De plus si vous avez en tête (ou sur les journeaux de bord) des dates précises d’épisode à poyraz, je suis preneur.
                              Michel m’en a déjà passé une ... et ça ressemble grossièrement à du meltem au vu des carates de surface du GFS.

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                              • 14 février 2012 14:29, par Peio écrire     UP     Ce message répond à ...

                                A Istanbul, en Marmara et sur le N-E de l’Egée il n’y a pas vraiment de différence entre Poyraz et Meltem. Le Poyraz est le vent étésien normal de cette zone (d’ailleurs je crois me souvenir qu’un port de Marmara porte son nom, lequel vient de « boreas » qui a sans doute aussi donné « Bora » en ex-Yougoslavie).
                                Plus au Sud et à l’Ouest de la mer Egée, en revanche, le Meltem qui est, donc, issu du Poyraz de Mer Noire et de Marmara va subir une rotation vers le Nord, puis vers l’Ouest alors que le Poyraz va rester de secteur N-E lorsqu’il s’étend à ces zones. A Marmaris, par exemple, c’est très sensible à cause du relief : le Meltem va rentrer plein Ouest, le Poyraz plein Est avec de très fortes rafales catabatiques, surtout la nuit. Je me souviens par exemple d’une nuit infernale (je crois que c’était fin août 1998) où Haize Egoa était ancré, cul au quai et au Meltem, dans le port municipal de Marmaris. En pleine nuit le Poyraz s’est levé avec des rafales qui devaient dépasser les 50Kn, venant plus ou moins face au bateau et l’ancre a fini par déraper. Fort heureusement il n’y avait personne à côté et j’ai pu laisser le bateau venir à couple du quai pour finir la nuit tranquillement. Le lendemain matin, c’était terminé.

                                Autre différence : le Meltem va avoir tendance à se décaler vers l’Est en cours de journée tout en se renforçant alors que le Poyraz va se renforcer surtout la nuit en restant cantonné aux mêmes zones que dans la journée (en gros).
                                Quand le Meltem n’est pas bien établi, comme l’an passé, il peut être remplacé la nuit par un violent Poyraz à certains endroits. Ce phénomène est très sensible dans des zones comme le Nord du golfe d’Izmir, jusqu’à Ayvalik, où un petit Meltem diurne peut se transformer en fort Poyraz à partir du coucher du soleil après une courte période de calme plat. Les pêcheurs d’Eski Foça connaissent bien cela qui rend assez souvent le mouillage dans la baie (assez profonde et pas très large) plus que ole-ole (voir mon évaluation 2011 de ce port sur STW).

                                Pour illustrer un peu mieux ce que je dis là, deux images de la situation météo le 5 août de l’an passé qui correspondent assez bien à un « vrai » Meltem. Première image à 06h locale dans ce message, deuxième image à 15h locale dans le message suivant. C’est à comparer avec l’image de la situation le 22 aout 2011 que je reproduisais dans mon message d’hier, à 14:54h, laquelle correspond plus à du Poyraz.

                                Peio
                                Haize Egoa

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                                • 14 février 2012 14:34, par Peio écrire     UP     Ce message répond à ...

                                  Situation le 05 août 2011 à 15h locale.

                                  On voit bien le décalage vers l’Est par rapport à l’image précédente (avec renforcement sur Chios, Samos, Bodrum etc.)

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                                • 14 février 2012 15:36, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

                                  Ah que voilà du bon grain à moudre.

                                  Saurais tu caractériser/distinguer encore plus poyraz .vs. meltem, par exemple en terme de :
                                  - température diurne maximum (surtout à terre)
                                  - minimum de température
                                  - éventuelle nébulosité
                                  - éventuelle condensation nocturne
                                  - perception de l’humidité (à terre, en terre, là j’exagère vraiement)
                                  - dates d’épisodes clairement poyrazeu ou meltemeu (et si tes observations de livre de bord ...)

                                  D’avance merci,
                                  Yves.

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                                  • 14 février 2012 16:27, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

                                    Le 5 aout date des relevés de Pierre, nous étions à Tekirdag, sur la côte nord de la mer de Marmara.

                                    • vraie situation de meltem
                                    • vent régulier en force et en direction depuis ¾ jours et çà a tenu encore plusieurs jours
                                    • Aucune nébulosité, très bonne visibilité
                                    • Ambiance très sèche, à terre comme en mer
                                    • Températures à terre très élevées
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                                  • 14 février 2012 16:29, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

                                    Perception météo pour le Poyraz (27 08 2011 à Gokceada, l’île au nord du débouché des Dardanelles en Egée)

                                    • Vrai Poyraz
                                    • vent régulier en force, irrégulier en direction, (virant de NE le matin à N/NW l’après midi)
                                    • Visibilité réduite, nébulosité sensible
                                    • Températures beaucoup plus fraiches, à terre comme en mer
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  • 12 février 2012 15:49, par Nevermind écrire     UP

    Merci pour toutes les infos, il semble que vous connaissez parfaitement la région.
    Est ce que vous naviguez encore dans le coin ? JP

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    • 12 février 2012 15:56, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Nous vivons à bord à l’année, l’hiver à Finike en Turquie, et 6/7 mois en méditerranée orientale, l’année dernière en Mer Noire, il a deux ans Istanbul et la Mer ce Marmara, il y a 4 ans Venise AR depuis Finike avec un retour par Santorin et la Crète...
      Cà va... On pigmente un peu tout çà en cherchant à coincer Peio, qui a des glaçons remarquables à bord :o) :o) :o)
      Michel

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    • 12 février 2012 19:19, par Peio écrire     UP     Ce message répond à ...

      Yep.

      Au moins encore cette année, je pense.
      Le bateau hiverne maintenant à Leros et je ne fais jamais de projet précis à l’avance. Comme epuis que je suis retraité je dispose de 5 à 6 mois pour naviguer, mes petites croisières sont aujourd’hui très « météo-compliant » :-)

      Alleï, une autre photo de Milos, au Nord cette fois...

      Peio
      Haize Egoa

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  • 12 février 2012 15:52, par Nevermind écrire     UP

    Si vous passez par Macinaggio n’hésitez pas de me prévenir. JP

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  • 12 février 2012 19:44, par Peio écrire     UP

    Pas dans un avenir proche.

    Mais Maccinagio c’était mon escale préférée en Corse du temps que j’étais jeune (et beau) et que je faisais des convoyages vers la Grèce/Turquie pendant mes vacances.

    Je me demande de temps en temps ce qu’est devenu ce petit port, très peu fréquenté à l’époque.

    Une dernière photo de Milos, toujours sur la côte Nord...

    Peio
    Haize Egoa

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    • 5 juin 2018 10:55, par ernestpt écrire     UP     Ce message répond à ...  image

      Euh, si je peux me permettre une suggestion rédactionnelle : « encore plus jeune et déjà beau ». Afin que les foutriquets de moins de 58 bougies (je n’ai pas dit années) ne sautent pas sur ce potentiel point de faiblesse. ;-);-);-)

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  • 25 novembre 2012 22:06, par bernard écrire     UP  image

    à Peio

    rater NISIROS est à mon avis une erreur, la visite de l’ile et du cratère fait l’unanimité des équipages.

    et IA ou OIA , au N de santorin ...mais on n’est pas tt seul

    à bientôt dans ce coin Bernard

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    • 26 novembre 2012 08:16, par Nevermind écrire     UP     Ce message répond à ...

      Comme d’habitude, on ne fait pas ce qui est prévu.
      Le trajet était différent et nous sommes passés à Nisyros.
      Une île très particulière avec son immense cratère digne d’un film science fiction.
      A visiter en scooter ainsi que le village de Nikkia au dessus.
      Jp

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      • 26 novembre 2012 08:38, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        C’est tout le charme des Cyclades... Çà ne va jamais comme un veut :-)
        Pour Nisiros j’ai toute une série de photo spectaculaires de l’île et du volcan.. ; je ferai surement un dossier (voir la photo jointe, le cœur du volcan)
        Il faut noter qu’avec le ré aménagement du port, qui est maintenant bien protégé de tous les vents, Nisiros est devenu une alternative intéressant pour traverser l’Egée. Que ce soit au départ ou à l’arrivée...
        Michel

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  • 2 juin 2018 06:47, par yoruk écrire     UP Animateur

    La révolution 4G

    On peut parler de révolution. La 4G permet de trouver des couvertures météo très efficaces. Jointes aux possibilités d’abri offertes par les îles, on peut dire aujourd’hui que le Meltem, n’est plus un problème.
    Le problème sera l’obligation de répondre aux impératifs d’un calendrier...
    Pour les options météo, en particulier les couvertures grib WRF, voir :

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