Italie / Campanie / Camerota
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39 59 57 N 015 25 30 E
Approche
Sur la côte tyrrhénienne méridionale, de Vibo Valentia au Golfe de Policastro, sur 80 milles de côte inhospitalière, on ne trouvera qu’un seul port : Cetraro, dont l’entrée peut être scabreuse par mauvais temps d’ouest. Cala Infreshi, une très belle baie au SW de golfe de Policastro, permettra d’attendre dans de bonnes conditions météorologiques.
Réparations ; entretien et services
- Rien ici
Clearance
- Rien ici
Général
- Contact :
- VHF 16
- 2G limitée
- Pagine Azzurre Marina di Camerota
Situation
La zone protégée « Parco nazionale del Cilento e Vallo di Diano ». Détermine les conditions de navigation et de mouillage. 3 zones
- Zone A autour du cap Punta Scoletti, aucune navigation tolérée. mais cette zone est petite, et peu contraignante
- Zone B : peu contraignantes, on est autorisé Ã
- se baigner
- Naviguer à la voile ou au moteur , à une vitesse n’excédant pas 5 noeuds, à une distance de 300 m de la côte, et à une vitesse ne dépassant pas 10 noeuds, dans la zone comprise entre 300 et 600 m de la côte
- S’amarrer sur bouée, dans les zones identifiées et autorisées
- Mouiller sur ancre à l’exception de la zone de restriction renforcée située entre T1 et S1 (sur la carte) mais cette zone est à l’extérieur de la baie
- Les jet ski, scooters de mer et autres ski nautique sont interdits
- Zone C : réserve partielle, ne nous concerne pas.
Mouillage
Sur une information de Lysigee
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Ports proches
- Camérota à 2 milles dans l’W/NW du cap Punta Iscoletti, mais les passes s’ensablent, et on peut être amené à mouiller sur la grande plage attenantes aux passes. On y trouvera un bon approvisionnement de base
- Dans le fond, su golfe de Policastro
- Ã 4 milles : Marina di Scaro, vilage de charme, mais... petit port
- à 10 milles : Polycastro et Sapri avec un nouveau port pour Sapri. Sapri offrant une protection raisonnable, aux vents et à la houle de sud à ouest
- à 12 milles dans l’Est le grand port de Maratea, où l’on trouvera un large choix d’approvisionnement et de réparations. Les passes de Maratea sont réputées dangereuses par mer forte de secteur sud à ouest
- VHF : canale 06
- tel : 0973-877120
- e-mail : ucmaratea@mit.gov.it
- La houle est souvent fréquente, il n’y a pas d’abri protégé de l’ouest, et les ports sont chers : 100 euros à Policastro en été (12m)
Ambiance
Passé la Punta Iscoletti, on quitte l’ambiance de la Campanie, pour trouver les cadres rustiques de Calabre et de la Basilicate. peu atteints par le touriste de masse, l’arrière pays mérite que l’on lui consacre du temps. Malheureusement, pour nos bateaux, peu de ports.
Dans cette ambiance, la baie "cala degli Infreschi est un joyau. Bien sûr dans la journée, les bateaux de promenade de Camerota l’envahissent, mais le soir, tout le monde rentre au parking, et la baie vous appartient. Le cadre est sévère et austère, truffé de nombreuses grottes à découvrir, à la fraîche
L’origine du nom “Infreshi” est obscure et méconnue des italiens. Il s’agit probablement d’une contraction en dialecte local de deux mots : “sorgenti” (sources) et “freschi” (frais). Une recherche sur Google donne cette explication :
- “Il nome ricorda le sorgenti di acqua dolce che sgorgano a mare creando lo strano fenomeno di acque superficiali più fredde rispetto a quelle più vicino”
- Ce que Lysigee nous traduit aimablement par : “Le nom rappelle les sources d’eau douce qui se jettent dans la mer créant le phénomène étrange des eaux de surface plus froides que celles plus proches”
- Corroboré par la présence de nombreuses grottes
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Histoire et culture
Selon l’explication la plus accréditée, formulée par Giacomo Racioppi, le nom de Maratea descend du grec marathus, c’est-à -dire fenouil sauvage. Le nom de la ville signifierait « terre du fenouil sauvage ». Suivant une autre hypothèse, Maratea dériverait du maris latin et du grec theia, c’est-à -dire « déesse de la mer ».
Maratea est la perle du Golfe de Policastro. Habité depuis le Paléolithique, au 15èmsiècles av. J.-C., le premier village apparait, fait de cabanes, sur le promontoire Capo la Timpa, au nord de l’actuel Porte. Le village vit du commerce maritime avec les îles Éoliennes et les autres zones environnantes. Au 6em siècle av. J.-C. le village produit des briques et importe de la vaisselle. Le commerce continua jusqu’à la l’Espagne et à l’Afrique.
Peuple libre de marins, Maratea n’eut jamais de seigneur féodal, et elle fut toujours libre de s’administrer seule. Malheureusement, au début du xxe siècle, l’économie de Maratea ne fut plus apte à nourrir tous ses habitants, et nombreux furent contraints à émigrer en Amérique.
s/y Laorana juin 2018