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Accueil du site > Articles > Traditions et cultures > F Marguet hist. navigation
F Marguet hist. navigation
Version, mis en forme selon le style Plaisance Pratique, du livre publié en 1931 :
Histoire générale de la navigation du XVe au XXe siècle par le Capitaine de Vaisseau Frédéric Marguet
Des versions de l’ouvrage en facsimilé ou en pdf « searchable » y sont aussi disponibles
Articles de cette rubrique :
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Présentation
Il a fallu classer l’art de la navigation dans les sciences mathématiques, pour trouver des solutions sortant de l’espace limités de leurs certitudes. Et recadrer de faux problèmes de pilotage : des îles fictives, des vigies inutiles, abondamment semées (écueils qu’on croyait avoir aperçu en haute mer et qu’on signalait sans avoir pris la peine d’en vérifier l’existence). Des lignes côte subjectives et erronées. Tout ceci provoquant au pire du sang et des larmes, au mieux des retards couteux et dangereux : pour sécuriser un atterrage, on sondait beaucoup, voire mettre à la cape, sans parler des allongements de routes inutiles Avec la manière d’obtenir les éléments de l’estime, les erreurs sur la dérive, l’ignorance des courants, les faibles vitesses et les durées des traversées, les vents variables, l’abus des calculs graphiques, on trouvera naturelles les énormes erreurs que l’on rencontre dans la position estimée du navire. |
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Présentation Selon Courtanvaux :
A la mer, c’était par des observations lunaires qu’on devait réussir. Pour cela il fallait avoir de bonnes tables de ce satellite |
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Présentation La latitude et l’heure locale s’obtinrent par des observations de hauteur. De nombreux instruments furent employés pour mesurer la hauteur ou pour lire directement ces éléments. Instruments compliqués et d’un usage délicat. Il valait mieux construire des tables, c’est ce que fit Cassini, ou utiliser des graphiques. |
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Plus de quatre siècles ont été nécessaire pour faire avancer les progrès de la science et des techniques. C’est ce que Frédéric Marguet, marin, officier et historien de la marine a mis en évidence, retraçant notre histoire maritime un peu oubliée. |
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Cet ouvrage est d’abord une nouvelle édition de mon Histoire de la Longitude à la Mer au XVIIIe siècle en France. Mais j’ai étendu et remanié considérablement les premiers chapitres, de manière à exposer ce qui a été fait pour se situer et se diriger sur mer a partir de la fin du XVe siècle. J’ai donc été conduit à écrire l’histoire du « point estimé » et celle de la « carte marine ». Ces questions et celle de la longitude n’en font d’ailleurs qu’une seule, comme on le verra. D’autre part le problème de la loxodromie, quand il s’est posé, a présenté des difficulté très grandes ; tout comme la recherche de .la longitude astronomique. Enfin, dans un dernier chapitre, j’ai signalé, à grands traits, les apports du XIXe siècle. Or il n’existe encore aucun travail d’ensemble où l’on ait voulu présenter l’Histoire de La Navigation sous tous ses aspects. |
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INDEX ALPHABÉTIQUE, TABLE DES MATIÈRES ET TABLE INVERSÉE Présentation L’édition originale de 1931 se termine par un index et une table des matières, tous deux fort utiles mais pas bien simples à (...) |
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Bonjour Vous avez été redirigé vers cette page, pour avoir activé un lien vers un dossier en attente de parution. Ci-dessous les chapitres traités et leurs dates de parution |
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Présentation Des habitudes et des pesanteurs culturelles : on peut comprendre que les pilotes enracinés dans leur savoir-faire empirique, et pouvaient-ils faire autrement, aient résisté aux théories des calculs lunaires ou de la recherche de la longitude. Ils remettaient même en cause les règles de nœuds du loch, c’est dire !!! Il en allait tout autrement du corps des officiers, car d’après Fleurieu :
C’est par la formation que l’on s’en sortira, et c’est à quoi s’attelèrent les Académies : l’Académie de Marine, mais aussi l’Académie des Sciences et même l’Académie française !!! |
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Présentation F Marguet conclu :
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Présentation
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Présentation
On en discuta beaucoup, mais c’est vers le milieu du XVIIIe siècle que furent proposées, parmi toutes les méthodes logiquement possibles, celles sur lesquelles devaient porter les dernières discussions. D’abord la méthode proposée par Bouguer en 1753, puis Pingré en 1758, La Caille l’année suivante, enfin Rochon, en mars 1768 dans son voyage vers l’île de France, démontra dans cette traversée que la méthode permettait d’atterrir précisément. |
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Présentation
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Présentation Julien Le Roy le collaborateur de Sully, avait donné un grand essor à l’horlogerie de notre pays. On lui est surtout redevable, dit Berthoud, de la perfection que la main-d’œuvre acquit de son temps. Pierre Le Roy, son fils, doué d’un tempérament d’artiste, n’a vraiment livré que deux horloges à l’étude des marins et des astronomes. Mais les principes de leur construction étaient simples, clairs et si justes, qu’ils ont été adoptés après lui, malgré de profondes modifications dans leur réalisation Ferdinand Berthoud né à Neufchâtel, vint à Paris, en 1745, à l’âge de 18 ans, et il s’y installa à proximité de Julien Le Roy. Il a incomparablement plus écrit et plus construit que Pierre Le Roy. Tenace et grand travailleur, en 1763, un gros Essai sur l’Horlogerie, annoncé dans son Art de conduire les pendules publié à La Haye en 1759, le fit connaitre avantageusement. |
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Présentation Les tentatives pour obtenir la longitude par la boussole ou par les satellites de Jupiter ne devaient pas aboutir. Il restait heureusement les montres et le mouvement de la Lune, et le succès devait être assuré ces deux méthodes. De toute nécessité il faut une montre parfaite pour la longitude. Huyghens, le premier réalisa l’emploi du pendule (1656) et du ressort spiral comme régulateurs des horloges et des montres et songea a faire sur mer l’application de ses découvertes. Sully était anglais, et vint s’établir en France, vers 1714 à l’âge de 34 ans. Il construisit une montre à rouleaux et à régulateur spiral. Lui aussi voulu faire l’épreuve de ses inventions sur l’eau. Ce qui fut fait à Bordeaux, en décembre 1726. En même temps que Sully travaillait en France, Harrison, fils d’un charpentier de Foulby, dans le Yorkshire, commençait ses études en Angleterre. De 1762 à 1766, réussissant une montre parfaite, il obtint le prix accordé l’acte de 1714. Malheureusement sa construction trop compliquée ne pouvait pas servir de modèle pour les montres futures |
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Présentation Le moyen le plus simple d’avoir le temps du premier méridien, consistait à se servir des éclipses des satellites de Jupiter. En effet, une fois en possession de tables de prédiction, l’observation brutale d’une immersion ou émersion donne immédiatement l’heure cherchée. La méthode était séduisante par sa simplicité même. C’est après la publication des éphémérides de D. Cassini en 1668, qu’on commença à utiliser les éclipses à la détermination des longitudes. Picard, Huyghens et Cassini furent les premiers qui s’y appliquèrent. La méthode avait un grave inconvénient, sur lequel Verdun, Borda et Pingré insistent :Il y avait des périodes pendant lesquelles on ne pouvait observer une seule éclipse du premier satellite. Mais la grosse difficulté, non résolue encore, était dans l’observation. Il est pratiquement impossible, par suite de l’agitation du vaisseau sur mer agitée, de conserver Jupiter et les satellites dans le champ des lunettes assez fortes nécessaires à cette mesure |
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Présentation On a tenté d‘améliorer le loch à nœuds, associé à un sablier : en utilisant la pression sur deux tube dont courbé dans le sens de la marche. La différence de hauteur d’eau donne vitesse, par lecture des différences de pression. Bouguer, a aussi proposé un second système de loch dont la vitesse était mesurée par le choc ou impulsion de l’eau sur un corps immergé. Un jeune allemand, Wallot, amateur d’astronomie, essaya un loch à moulinet dont les tours s’enregistraient sur un cadran à bord. Le système fut abandonné, c’est pourtant le principe de nos speedomètres modernes Si on a su assez vite établir un lien entre les marées et le calendrier lunaire, ce ne fut que tardivement, l’Annuaire des marées date de 1839. Les courants étaient profondément méconnus au XVIIe siècle encore. Les problèmes que posait la boussole furent l’objet de travaux plus considérables que ceux qui étaient relatifs au loch. La nature du pivot et la forme des aiguilles, mais aussi sa position sur le navire firent l’objet de recherches et de nombreuses publications. Le stade ultime de ces recherches débouchant sur la mécométrie. Guillaume de Castelfranc dit Le Nautonier, utilisant les propriétés du géomagnétisme pour tenter de définir la longitude |
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Présentation
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Présentation
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Présentation Né en 1874, décédé en 1951 Ferdinand Marguet publia son histoire générale de la navigation du XVème au XXème siècle en 1931. Prophète, il ressenti l’accélération de la technique et conclu son ouvrage de cette citation :
Historien, il a montré les progrès accomplis pour les théories des calculs lunaires, de l’horloge de longitude, du sextant et de la droite de hauteur. De même pour la boussole et les techniques de loch, où il a fallu trouver des solutions aux problèmes de la déclinaison, de la déviation, et comprendre les phénomènes des courants et des marées Il montre bien que si les théories étaient perçues très tôt, leur application correcte ne pouvait passer que par les progrès de la technologie. Et quand on pense qu’il n’a pu traiter ni des moyens radiogoniométriques, ni du radar, ni du GPS et de l’AIS, arrivés en si peu de temps, on est pris de vertige sur cette phénoménale accélération technologique… |
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Présentation
De Hooke en 1666 se servant d’un miroir pour ramener la direction d’un objet sur celle d’un autre et permettre de cette manière la mesure d’un angle, au sextant d’ Hadley et de Thomas Godfrey , en passant par l’octant d’Hadley en 1731, on a su mettre au point les moyens techniques de mesure d’angle. |