Pratiques et Techniques en Plaisance | Imprimer | Fermer la fenêtre
Les limites de l’AIS - L’obligation de veille. 17 septembre 2016 17:17, par yorukL’obligation de veille.
J’ai monté ce petit dossier, ayant eu la possibilité de faire des copies d’écran significatives et des photos démonstratives.
En fait, seuls les bacs et les taxis des mers utilisent le passage entre l’îlot Prasoudhi et la côte. La côte est malsaine au niveau des marais de Valtou, mais aussi entre l’îlot et les écueils Nautilos. Les navires rapides, les grands ferries, les cargos laissent l’îlot à terre.
Entre le moment où mon attention a été attiré par le navire à grande vitesse, et celui où le bac ratrapant m’a doublé : 2 milles, c’est à dire sous voile à 6 nds : 20 minutes. Si les grands navires sont faciles à suivre et à gérer, les bacs et les taxis, eux sont ingérables.
L’AIS à ce stade est insuffisant. S’il permet des anticipations et des mises en alerte donnant des renseignements précieux, c’est insuffisant s’il surgit un élément non identifiable, ici le pêcheur. Le radar permettrait lui de faire des simulations. Encore faut-il en avoir le temps. Là un navigateur attitré faciliterait les prises de décision du skipper, qui pourra se consacrer à l’essentiel : la veille visuelle, et éventuellement des contacts VHF
Solo, ou comme souvent en couple, ça devient plus compliqué, et la solution est de respecter scrupuleusement les règle d’abordage, en gardant une route sans ambiguité, que les pros puissent interpréter clairement.
Michel