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Règles administratives pour entrer et naviguer en Grèce et en Turquie 16 janvier 2014 18:15, par Peio« Bah… il y a un risque de voir notre débat taxé de communautarisme (une petite communauté de nantis protège ses intérêts, bla, bla)
Ce qu’il faut montrer en fait, c’est l’atteinte à la liberté de naviguer, et dans archipels comme ceux de l’Egée, les limites des eaux territoriales cadenassent tout mouvement si la Grèce le décide…
(...)
Bah on verra. Mais ce que je crains, c’est un afflux de plaisanciers migrant des eaux grecques vers la Turquie, et faisant monter la demande… donc les prix
Michel »
Voui... Personnellement, j’en fais une question de principe. Car si on laisse passer ça, pourquoi d’autres pays (Européens et non-Européens) se priveraient-ils de suivre le mouvement ? Pourquoi la France, par exemple, ne transformerait-elle pas son « acte de francisation » en taxe de navigation, applicable à tout bateau privé français ou étranger naviguant dans ses eaux territoriales (qui sont largement plus étendues que celles le Grèce) ? La Turquie aussi pourrait s’y mettre sans risque de se voir contrer par l’Europe et même par l’ONU. Il lui suffirait de placer ses tarifs, disons à moitié prix de ceux de la Grèce, de façon à ce que ses côtes restent attractives dans cette nouvelle « économie de marché ».
Alors certes le débat est -et restera- « communautariste ». Mais je crois que la « communauté » concernée va bien au-delà de celle qui navigue dans les eaux grecques et que c’est l’ensemble des plaisanciers qui devraient être attentifs à cette taxe.
Pour ce qui est du remplissage des marinas turques et des côtes afférentes, il faudra encore voir avec cette histoire de visa de 90 jours qui peut contraindre des gens comme moi à aller naviguer quelques mois dans un autre pays, donc la Grèce. Et donc les contraindre à payer de toutes façons cette fichue taxe....
Peio
Haize Egoa