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Je reprends tout : autour de l’odeur, vernis brulé 27 juin 2013 20:35, par yvesDQuestion à Yves : à ton avis ce serait donc le bobinage du démarreur, qui se serait mis en prise sur le moteur ? Tu parles d’un risque élevé : risque de quoi ? En faisant quoi ?
rappel sommaire :
Le démarreur (et aussi le moteur de ton guindeau) est composée d’une part d’aimants fixe solidement fixés à la boite cylindrique et constituant le stator, et d’une pièce tournante, le rotor - qui entraine le pignon qui entraine la couronne dentée du volant moteur. Le dit rotor est composé d’un certain nombre de boucles légèrement déphasées chacune par rapport à sa suivante. Le courant passe dans une boucle donnée et crée momentanément un champs qui s’oppose au champs du stator et provoque une légère rotation du rotor. C’est alors la boucle suivante qui est alimentée et même cause produisant même effet l’engin tournant tourne encore d’un poil, et ainsi de suite.
Pour plus d’efficacité, chaque boucle est réalisée non pas avec un tour de cuivre mais avec de très nombreux tours, qui ne sont pas en contacts (== isolés) les uns avec les autres. De même les tours d’une boucle ne sont pas en contact avec ceux des autres boucles.
L’absence de contact, l’isolation, est réalisée par une couche de vernis sur les tours, qui donne au cuivre une belle couleur cuivre foncé.mais pas noire.
Si pour une raison quelconque un courant trop fort parcoure les tours, le cuivre s’échauffe fortement et le vernis fond et/ou brule et prend une couleur noiratre et une forte odeur (celle dont tu parle) se fait sentir, les tours font contacts, par cours-jus le courant augmente encore, le moteur est HS partiellement ou en totalité. Il faudra rebobiner (opération triviale)
Dans le pdf joint (que j’avais constitué pour avoir un devis de réparation du moteur de mon guindeau) tu verra page 1, les 4 masses magnétiques solidaire du carter cylindrique ainsi que les bobinages du rotor, la plupart franchement noir (vernis brulé) mais certain encore d’une belle couleur cuivre. Page 2 on voir bien le stator. Page 3 on voir un bobinage tellement brulé que le fil est coupé, on devine les liasses de cuivre constituant chaque boucle et on voir aussi le collecteur et ses pôles séparés par des encoches (traditionnellement au nettoyage on y passe une lame de scie à métaux cassée). Une boucle est alimentée par deux poles/lames (opposés à 180° souvent) en contact avec le 12V par des charbons, lorsque le moteur a avancé d’une fraction de tour c’est la paire d’encoches suivantes et donc la boucle suivante qui reçoit le 12V.
J’ai utilisé à tord le mot risque à la place de probabilité. Il n’y a aucun risque pour les humains dans cette affaire, sauf peut-être coté porte-billet. Désolé de t’avoir inquité inutilement