Pratiques et Techniques en Plaisance
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Tout a fait d’accord avec ce qui est dit à propos de Peukert, c’est un coefficient qui affecte l’ampérage en décharge P=u*(I puissance n). Plus on tire sur la batterie, plus n décroit.
C’est très bien expliqué dans les manuels VICTRON.
Cette marque utilise les mots bulk, absorption et float pour les trois phases de charge.
Les batteries « de camion », supposées de démarrage ont des grilles très ajourées qui permettent d’utiliser au mieux l’effet de surface des plaques, qui se comportent un peu comme des condensateurs si le démarrage est immédiat. La chute de tension est très marquée lors d’un appel important mais la remontée est tout aussi immédiate dès que la demande cesse.
Corolaire, elles ne sont pas faites pour les décharges lentes qui vont chercher les électrons au cœur des plaques, dont il est préférable qu’elles soient « épaisses ».
Pour ce qui est de la prise en compte des courants entrants et sortants, tout ce qui passe par le shunt du BMV est comptabilisé. D’où l’importance des valeurs enregistrées dans le logiciel pour tenir compte des modes de charge, de l’état de la batterie, etc. pour estimer ce qui est vraiment resté dans la batterie.
Il existe des multimètres/pinces ampéramétriques munis d’une liaison bluetooth et pas trop ruineux, ils permettent d’enregistrer toutes les données facilement.
Par exemple le CEM DT-3347W ou équivalent (voir AMAZON ou CONRAD)