Pratiques et Techniques en Plaisance
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D’autres points sont aussi à aborder :
Production d’énergie : tout ce petit monde à vite fait de consommer comme un goinfre (3A en 12V soit 75 Ah/jour rien que pour un PC frugal, le radar ne consomme tant qu’il reste éteint) et ne pouvoir pointer les positions ou allumer le radar parceque ça va mettre les batteries à plat, c’est ballot.
Gestion des pannes : Tout ces systèmes devrait être doublés par d’autres systèmes ne partageant aucune cause commune de panne. Papier et crayon complètent malgré tout utilement (carte plastifiée, crayon attaché par une ficelle ...). Pensez qu’un coup de foudre peut tomber sur ou autour du bateau et gâter définitivement ces beaux équipements (et tous les GPS ?, et les compas ? et les montres). Et sans aller jusque là une simple alim de PC qui dégage et c’est plus de iridium ni de prévi météo ou de mél jusqu’à la fin de la traversée. Du coup on pense aussi en terme de redondance des équipement à bord et de réparabilité à l’escale ou de disponibilité de matos de rechange (atterissage possible même en l’absence d’électronique ?).
Relire le bouquin de David Burch Emergency navigation, même s’il était essentiellement consacrée à la navigatio, à la tenue de l’estime et à la détermination de la position, le tout en enlevant à chaque fois un instrument de plus ...
Essayer de comprendre l’incidence de la panne d’un composant sur le fonctionement de l’ensemble, quel équipement faut-il doubler (avoir des rechanges), qu’est-ce qui est réparable (les voiles, certes mais le reste). L’endroit ou se produit la panne (au port, en traversée, à l’approche d’une côte, au mouillage) a aussi son importance.
Durabilité du matériel : tout ces beaux équipements (dont le radar), à quoi ressembleront-ils dans 10 ans, seront-ils encore en bon état, réparables, utilisables (obosolete).
Dans cette catégorie on peut aussi ajouter le gaz (camping gaz ou bouteille rechargeable), lle gasole, le charbon et ’une manière générale les consommables.