Bonjour,
Y a t’il un moyen de vérifier qu’un instrument produit du signal nmea ?
Avec un multimetre ?
merci. p.coutin
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Publié Mai 2015, (màj Mai 2015) par : Patrick Coutin |
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Bonjour,
Y a t’il un moyen de vérifier qu’un instrument produit du signal nmea ?
Avec un multimetre ?
merci. p.coutin
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(pour répondre à un message en particulier, voir plus bas dans le fil)
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3 mai 2015 15:41, par yoruk | Animateur |
Bonjour
Sur la pointe des pieds, car ce n’est pas ma tasse de thé, mais ces info sont peut être déjà traitées à ce lien :
Par ailleurs, le bavardage des NMEA est détectable, quand on teste une sortie NMEA pour monter une connexion AIS, c’est la méthode dite “Champagne”... voir ce lien (c’est tout à la fin du dossier)
Michel
3 mai 2015 18:55, par yvesD | Animateur |
Stricto sensu, au niveau électrique, les signaux NMEA sont codés par une différence de tension entre deux bornes appelées A et B dans la norme, avec des excursions de tension entre 0V et +5V : une borne à 0V et l’autre à +5V pour coder un état, une borne à +5V et l’autre à 0V pour coder l’autre état.
C’est du différentiel.
De son coté, le RS232 des prises à 9 broches des PC jusque vers 2005 est du +12V / -12V relatif à un 0V de référence improprement appelé GND.
On code un état par -12V relatif à « GND » et l’autre par +12V. C’est du niveau (aka « single ended »)
Une hérésie souvent utilisée - et qui tombe bien en marche - consiste à faire comme si ces niveaux RS232 étaient compatibles TTL 5V (en TTL 5V, le codage est par 0 et 5V, y a aussi du TTL 3,3V, très hors sujet) et consiste à dire que 0V c’est comme -12V et +5V c’est comme +12V.
Ca tombe en marche, suffisamment bien
Le gros avantage de cette hérésie est qu’elle rend le RS232 presque compatible avec le NMEA, Reste plus qu’à affirmer que le signal différentiel NMEA (entre deux bornes A et B) est compatible avec les niveaux TTL du RS232 hérétique (entre une borne et un GND commun à tous), ce qu’on fait, et ça tombe encore en marche.
On est passé d’un différentiel entre deux bornes à un « single ended » sur une borne, l’autre étant ramenée à 0V (aka GND)
Ainsi on peut raccorder un producteur NMEA-strict (ex : le GPS du bord) directement à un PC RS232-hérétique, et le PC directement au consommateur NMEA (ex : la VHF DSC du bord)
Dans le cas de ce connecteur DB9 pour RS232 (l’illustration jointe représente la prise femelle, à l’arrière d’un PC des années 2000), on utilise les broches :
le piège potentiel est que parfois 2 émet, parfois il reçoit. Il n’y a que dans la norme que l’ambiguïté n’arrive jamais mais qui utilise encore les normes, et vend encore des produits conformes. Donc piège potentiel : 2 au cul d’un PC est émetteur mais au bout de tel ou tel cordon ? faut voir
Et sur un producteur strictement NMEA, par ex un GPS de bonne facture, on parlera de NMEA-OUT-A et NMEA-OUT-B (émis par le GPS) et de NMEA-IN-A et NMEA-IN-B (reçu par le GPS pour recevoir des waypoint par ex.)
Le cordon hérétique reliant le GPS au PC sera ainsi :
Par contre si on relie le GPS à un vrai équipement NMEA, par ex un multiplexeur ShipModul, le cordon sera
Le B (dans IN-B ou dans NMEA-OUT-B) est parfois baptisé RETURN (dans NMEA IN RETURN), c’est lui que dans la version hérétique on raccorde à GND pour cesser de faire du différentiel
Tout ceci, et l’intérêt d’utiliser un mode différentiel (A et B) plutot qu’un mode « single ended » (A et un GND commun) est très bien expliqué dans le manuel du shipmodul http://www.shipmodul.com/downloads/... autour des pages 4, 5 et 6
Pour répondre à la question (on y arrive) : avec mon voltmètre entre les broches 5 et 2 du PC je vois des affichages très rapidement variables lorsque le GPS cause au PC. Je m’en suis effectivement servi en 2000 pour raccorder un GPS à une VHF non documenté mais je m’étais assuré d’abord de l’affichage effectif de ce traffic. Je n’affirme pas que tous les voltmètres sauront faire ça, faut tester avant, désolé.
Ou brancher un oscilloscope
3 mai 2015 20:07, par yoruk Ce message répond à ... | Animateur |
@ Patrick
Il faut que tu nous dises quels émetteur NMEA tu veux tester. Si par hasard, il s’agit d’un produit interprétable par OpenCPN, il y a des solutions, avec les plugins.
Pour en revenir à la conclusion de YvesD sur les “causeries” interprétées par un voltmètre, je peux confirmer (pas peu fier) : oui... un de mes amis électricien parlait du “bagotage” des flux NMEA. Je ne résiste pas au plaisir de vous rappeler un exemple de bagotage :
Donc le voltmètre indiquera qu’il passe des trucs, sont ce des phrases NMEA ??? on aimerait tellement le croire
Michel
3 mai 2015 21:29, par Alien Ce message répond à ... |
Le voltmètre mesure des volt !
En courant continu ou alternatif.
Entre les deux il va balbutier.
Si on veut être un peu rigoureux, il ne faut pas compter sur le voltmètre
Avec Opencpn, pas besoin de plugin. (De mémoire encore)
Si l’appareil est correctement raccordé et Opencpn correctement configuré, il y a une fenêtre qui permet de visualiser les flux nmea à moins que ce ne soit dans un des logiciels que je n’utilise plus ou rarement genre seaclear ou fugawi .
Oserai-je avouer que j’ai à bord un oscilloscope de course qui s’appelle ... Game Boy... avec une carte jeux un peu spéciale et des sondes . Ca aide à voir si il se passe quelque chose mais on ne peut pas savoir quoi .
3 mai 2015 19:18, par Alien |
Pour faire simple :
multimètre non
oscilloscope faut voir, synchro difficile, le signal n’est pas répétitif
La méthode classique (celle des années 2000)
Fonctionne en NMEA 182 et 183 (différentiel) dans la plupart des cas.
Sans espoir en NMEA 2000.
Sur un port série de PC raccorder le fil NMEA - ou 0 ou Gnd à la broche 5(Gnd) de la prise db9 et l’autre fil NMEA+ à la broche 2 (rxd). (il faut un connecteur db9 male)
Se procurer un logiciel de communication série. Dans le temps, sous Windows, on utilisait HyperTerminal mais :
http://windows.microsoft.com/fr-xf/...
Paramétrer le logiciel : n° du port, vitesse, parité, stop,
en principe c’est 4800,n,8,1
Les phrases NMEA s’affichent en clair dans la fenêtre du logiciel.
Tout ça de mémoire car il y bien longtemps que je ne l’ai pas fait.
NB : il doit y avoir aussi des logiciels spécifiques genre GPS viewer.
4 mai 2015 12:46, par yvesD Ce message répond à ... | Animateur |
Tu as parfaitement raison ... dès que hyperterminal (ou autre) et/ou le GPS (ou autre) est correctement appairé (vitesse, checksum, parité, tuti-quanti), ce qui est une hypothèse parfois optimiste.
L’avantage du niveau électrique c’est qu’on « voit » des « choses » gigoter dès que le trafic bagotte. Et je persiste, avec certains voltmètres (dont le mien, un banal fluke) on voit que ce n’est pas le calme plat, ce qui est un indication très utile d’un traffic possible.
Ub oscillo, pas vraiment de pb pour voir les changements de niveau (== la présence de traffic, et sa polarité). Bien sur on va pas comprendre ce qu’ils se racontent, mais à ce stade ...
Conclusion : y a deux choses à voir :