Aux 4 vents de l’aventure. Tome 2 Par le chemin des écoliers
Marcel Bardiaux
Editions Flammarion 1959
Diverses rééditions en particulier chez Arthaud
Ce tome 2 s’ouvre par le récit d’une longue escale de 11 mois en Polynésie. Les Quatre Vents rallie la Nouvelle Zélande en avril 1954. En juillet c’est le départ pour la Nouvelle Calédonie. A l’approche de cette île se situe le moment le plus dramatique de ce tour du monde : le naufrage sur le récif au sud de Nouméa. Marcel Bardiaux réussira à renflouer son voilier à l’intérieur du lagon.
Le tour du Monde se poursuit moins dramatique par la Nouvelle Guinée, le détroit de Torrés, l’Indonésie où il faut échapper aux pirates. Puis la traversée de l’océan indien en juillet 1955, Maurice, la Réunion, l’Afrique du Sud de décembre 1955 à août 1956, le Brésil à nouveau, les Antilles, Porto Rico, New York à l’été 1957, les Bermudes, les Açores et le retour en France à Arcachon d’abord le 22 juillet 1958 puis à Paris en septembre.
Le rythme du récit est d’abord assez lent pour les trois premières années puis de plus en plus nerveux ce qui évite la monotonie. On sent que le navigateur a beaucoup appris et a moins de découvertes nautiques à faire partager.
Ses traits de caractère s’aiguisent aussi. Son besoin de reconnaissance s’affirme mais son extraordinaire capacité à se lier reste intacte. Ses emportements sont toujours là, parfois tempérés par l’expérience. Son regard sur le Monde est coloré par son sentiment de la supériorité des peuples européens. Il n’en pointe pas moins les défauts quotidiens des colonisations finissantes et éprouve souvent de la sympathie pour les peuples rencontrés.