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Accueil du site > Grand Voyage > Méditerranée centrale

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4 ports pour 8 sites baroques en sud SicileVersion imprimable de cet article Version imprimable

Publié Décembre 2015, (màj Mars 2019) par : yoruk   

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Lien vers le site PTP

Le val de Noto, ses sites baroques et ses ports

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Les distances entre les ports et les sites

Distances et durée de trajet “aller” avec une petite voiture et en prenant son temps

Site port de Raguza port de Pozzallo port de Marzamemi port de Syracuse
Caltagirone 78 km - 1H30 93 km - 1 H 50 116 km - 2 H 20 105 km - 1 H 50
Militello 78 km - 1 H 30 92 km - 1 H 50 116 km - 2 H 00 78 km - 1 H 20
Modica 48 km - 1 H 00 20 km - 0 H 40 20 km - 0 H 30 60 km - 1 H 00
Noto 63 km - 1 H 30 30 km - 0 H 40 23 km - 0 H 30 37 km - 0 H 40
Palazzolo 62 km - 1 H 30 53 km - 1 H20 54 km - 1 H 10 40 km - 0 h 50
Scicli 17 km - 0 H 30 21 km - 0 H 30 53 km - 1 H 10 84 km - 1 H 30
Syracuse 96 km - 1 H 40 63 km - 1 H 00 56 km - 1 H 00


Organisation de circuits

  • Depuis Marina di Ragusa, Pozzallo ou Mazamemi vers les sites de Caltagironne, Scicli, Modica et Ragusa : de 170 à 200 km en environ 4 heures de trajet.
  • Depuis Syracuse, vers Palazzolo, Noto et Syracuse, le circuit sera alors d"environ 200 km, pour 4 H de route, dont une partie pour le retour, par autoroute.
  • Depuis les deux ports situés au centre du programme de navigation, en excluant les visites de Caltagirone et Militello, un peu excentrées au nord, on peut raccourcir considérablement les distances. Ce sera un problème d’accueil portuaire et de stratégie de navigation, qui sera traité en fin d’article.

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Les sites

Caltagirone

  • Accès le plus facile : par le port de Marina di Raguza, 78 km.
    Peut s’intégrer dans un circuit de visite comprenant Sicli, Modica et Ragusa, le circuit sera alors de 170 km, pour 4 H de route. Le circuit peut aussi se faire à partir de Pozzallo, il sera un peu plus long : 203 km. voir les circuits
  • Riche en églises, palais et belles villas du XVIIIe siècle, Caltgiorne est aussi célèbre pour sa production de céramiques remontant à l’époque de la grande Grèce. La cité connu son âge d’or du XVe au XVIIe siècles, sa production de céramiques enrichissant les églises, les collèges et les couvents. Dans son université on enseignait le droit, la philosophie et la médecine. Sa population atteindra 20.000 personnes, dont un millier de potiers. Puis les malheurs s’abattirent : En 1671, la famine, la faim et la misère ont tué près de 2.000 personnes. En 1693, elle sera rasée par le tremblement de terre qui fera plus de 100.000 morts dans le val de Noto.
  • En une décennie, la ville se relèvera, prenant le visage baroque que l’on lui connait aujourd’hui. A ce jour, la ville compte environ 40.000 habitants

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Militello in val di Catania

  • Accès le plus facile : par le port de Syracuse, 78 km. Peut s’intégrer dans un circuit de visite comprenant Palazzolo et Noto, le circuit sera alors de 187 km, pour 4 H de route, dont une partie pour le retour, par autoroute. voir les circuits
  • Peuplée dès l’époque de bronze, la région a vu passer tous les envahisseurs, des grecs aux aragonais, avec un intermède savoureux, celui des lombard, mal vus des siciliens... Il est possible que celà dure... Là aussi les XVIe et XVIIIe siècles ont été glorieux, la ville s’enrichissant de nombreux bâtiments : château, églises, monastères, palais, et fontaines publiques. A noter que la bibliothèque fut la première, en Sicile, à se doter d’une imprimerie. On y imprima en particulier le traité de jeu d’échec de Pietro Carrera, ouvrage de référence (la célèbre défense dite “sicilienne”)
  • Le tremblement de terre dévastateur du 11 Janvier 1693 a détruit beaucoup de bâtiments. Mais, là aussi le reconstruction donnera lieu à une explosion de talents s’exprimant dans le baroque typique de l’époque et de la région.
  • Malheureusement, l’histoire de Militello est pas différente de celle de la plupart des petites villes de Sicile, où son économie basée sur l’agriculture, victime du centralisme de l’unité italienne, qui a vu ses emplois traditionnels déplacés vers Rome et le nord de l’Italie, provoquant une forte émigration et un déclin constant de la population.
  • Pour sa richesse architecturale et artistique, Militello en 2002 a été reconnue patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO, avec les villes du Val di Noto, prix prestigieux dont ils espèrent un renouveau pour la ville, en termes de tourisme, et de développement économique et culturel.

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Modica

  • Accès le plus facile : par le port de Marzamemi, ou celui de Pozzallo : 20 km. Peut s’intégrer dans un circuit de visite décrit dans le tableau des trajets. voir les circuits
  • On retrouve des traces d’habitat remontant à l’âge de bronze. Beaucoup d’habitations troglodytes, on servi de support à l’extension des maisons contemporaines.
  • Du XVe jusque au milieu du XXe siècle, Modica était la quatrième plus grande ville de Sicile. ceci étant du à sa population, à son importance politique, économique et culturelle dynamique, et grâce à la présence d’établissements d’enseignement ecclésiastiques et laïcs qui en faisaient un centre intellectuel remarquable. La reconstruction a commencé presque immédiatement. La situation politique sicilienne de cette époque, accouchera de réalisations somptueuses. Bien qu’étant officiellement sous contrôle espagnol, elle était en fait gouvernée par son aristocratie native. On estime qu’il y avait plus d’aristocrates par mètre carré que dans tout autre Etat.
  • Après le séisme de 1693, les pauvres ont rebâti leurs cabanes de manière primitive traditionnelle. En revanche, les résidents les plus riches, laïcs ou religieux, ont été pris par une orgie presque maniaque du bâtiment, ils ont reconstruit suivant la nouvelle mode : celle du baroque tardif.

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Raguza

  • Accès le plus facile, comme pour Modica sa proche voisine : par le port de Marzamemi, ou celui de Pozzallo : 20 km. Peut s’intégrer dans un circuit de visite décrit. lien direct : voir les circuits
  • En 1693 le tremblement de terre dévastateur a causé la destruction presque totale de toute la ville, tuant plus de cinq mille victimes, sur une population de 13.000 personnes. La reconstruction, qui a eu lieu au dix-huitième siècle, divisera la ville en deux zones principales : d’une part la nouvelle Ragusa, situé sur le plateau, reconstruite et habitée par les bourgeois et les marchands, et de l’autre Ragusa Ibla, ressuscitée des ruines de l’ancienne ville et habitée par la noblesse locale. Et, c’est ici que se développera la splendeur baroque caractérisant le val di Noto
  • C’est à Ibla que se concentrent les églises et les palais baroques les plus remarquables, et c’est ici que le célèbre urbaniste Rosario Gagliardi développera, avec l’aide d’une foule de sculpteurs locaux et de contremaîtres, ce phénomène unique et particulier : le Baroque de Val de Noto. . Le quartier d’Ibla s’élève sur une colline à environ 450 mètres de hauteur, le centre historique contient plus de 50 églises et de nombreux palais de style baroque, ses petites rues qui montent et qui descendent forment un dédale de petites rues pavées et confèrent un charme extraordinaire et un peu « perdu dans le temps » à cet angle stupéfiant de la Sicile, dans ses ruelles, ponts et petites rues il y a tout le charme de la Sicile dans un concentré de sensations uniques et extraordinaires qui mettent à nu l’âme véritable de la Sicile.

C’est peut-être pour cela que Ragusa a été surnommée par d’illustres hommes de lettres « l’île dans l’île » ou « l’autre Sicile »

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Noto

  • Accès le plus facile, comme pour Modica sa proche voisine : par le port de Marzamemi, 23 km, ou celui de Pozzallo : 30 km, mais aussi Syracuse : 35 km. Peut s’intégrer dans un circuit de visite décrit dans le paragraphe concernant Syracuse. lien direct : voir les circuits
  • extraits du texte ci dessous : villes du val di Noto
  • Le site d’origine de la ville de Noto antique se trouve à 8 km au nord de la ville actuelle. En 1693 Noto antique fut complètement rasée au sol par un tremblement de terre très puissant, durant lequel moururent plus de 1 000 habitants. Tout de suite après le terrible événement, Giuseppe Lanza, duc de Camastra, eut le devoir de la reconstruire dans la vallée. Pour sa reconstruction, des architectes experts et des maîtres renommés de l’époque furent appelés. La reconstruction du noyau principal dura plus d’un siècle, jusqu’à la fin du XVIIIème siècle. Les rues de la ville possèdent des « intervalles » comme des places scénographique et des escaliers imposants qui rappellent les terrasses et les dénivellations.
  • Pour la reconstruction on utilisa la tendre pierre locale, de couleur entre le doré et le rosé, richement entaillée. La ville est pleine de palais et d’églises baroques de grande qualité, dont la Chiesa Madre San Nicolò (Cathédrale), l’église de San Carlo al Corso, l’église de San Domenico, la Porta reale, les palais nobles, Nicolaci di Villadorata, Trigona di Cannicarao, Landolina di San’Alfano. Noto a été déclarée patrimoine de l’humanité par l’UNESCO en 2005.
  • La ville aujourd’hui s’est développée sur le tourisme. Noto est également connue pour la production de vins DOC Eloro et Val di Noto.

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palazzolo acreide

  • Accès le plus facile : par le port de Syracuse, 40 km. Peut s’intégrer dans un circuit de visite comprenant Militello et Noto, le circuit sera alors de 187 km, pour 4 H de route, dont une partie pour le retour, par autoroute. voir les circuits
  • Voir le lien Wikipedia palazzolo acreide
  • Palazzolo Acreide, une colonie de Syracuse, a été fondée vers 664 avant JC (70 ans après la fondation de Syracuse) par les Syracusains. Inscrite au patrimoine mondial de l’humanité, c’est un important site historique et culturel.
  • On y trouve des traces des nécropoles sicules remontant au XIIe siècle avant J-C, des ruines de la Grèce hellénistique, de nombreuses églises baroques reconstruites après le désastre du séisme de 1693.
  • Le Théatre Grec à Palazzolo est encore aujourd’hui utilisé pour des représentations, à l’occasion de festivals internationaux.
  • A visiter également le musée Antonino Uccello, musée régional ethnographique, et aussi ses « Pupi siciliens », célèbres marionnettes. voir le lien vers : théâtre de marionnettes sicilien Opera dei Pupi
  • Très culturel, aussi... y déguster ou acquérir d’excellents produits typiques comme l’huile d’olive IGP « Monti Iblei », du miel, des champignons, des fromages, de la saucisse, qui n’a rien à envier à nos “Toulouse”. De nombreux restaurants renommés sont éparpillés en ville, permettant de déguster la cuisine renommée de Palazzolo, conservant encore, le goût authentique de la tradition sicilienne.

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Scicli

  • Accès le plus facile : par le port de Marzamemi, 17 km, ou celui de Pozzallo : 20 km. Peut s’intégrer dans un circuit de visite décrit. lien direct : voir les circuits
  • Sicules, Grecs, arabes, francs, normands, aragonnais, et ... italiens, ils y sont tous passés, sans nécessairement s’essuyer les pieds avant d’entrer.
  • Comme les autres cités du val de Noto, un des effet du séisme dévastateur de 1693, sera de permettre une reconstruction mettant en avant la forme la plus évoluée du baroque : le baroque tardif sicilien. Et comme effet colatéral le génese de la dernière frange d’envahisseurs... les touristes...
  • Sa position géographique, en bordure du fleuve Irminio, lui apportait une grande prospérité économique, basée sur l’agriculture. Navigable jusqu’à il y a peu (Pline l’ancien le cite), l’aménagement hydraulique de la région, et de ses réserves d’eau ont diminué consérablement son débit. Il n’est plus navigable.
  • Le tremblement de terre terrible de 1693 causa 3000 morts et la destruction de la plus grande partie de la ville.
    • Aujourd’hui bénéficiant des avantages de sa position climatique (les horreurs avec les serres), de son patrimoine baroque, de sa proximité côtière, et ses stations balnéaires, de ses zones écologiques protégées (ils ont des trucs à se faire pardonner)...
    • Scicli est une cité prospère de 30.000 habitants, qui n’a pas (fait exceptionnel) connu le déclin démographique affectant cette région, après la première guerre mondiale.

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Syracuse

  • Accès le plus facile : port ou rade de Syracuse,
  • On ne peut pas manquer Syracuse, il ne faut pas manquer Syracuse. La grandeur et la beauté de la ville d’une part, mais aussi son aspect lagunaire, font que l’on peut y passer beaucoup de temps.
    • La particularité de ses mouillages forains, et la faiblesse de l’accueil de la marina (la nouvelle est en travaux, sept 2015), seront traités succinctement en fin d’article. Pour plus de détail voir le dossier PTP : Syracuse en Sicile .
    • Et plutôt qu’un laïus verbeux et insipide... Ces trois photos (crédit photo Nervemind)

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Le cas spécifique de Catane

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Catane est hors zone, pour ce que nous traitons ici. Néanmoins, on ne peut pas parler d’art baroque sicilien, sans mentionner Catane

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Des ports et des sites à terre... stratégie (enfin essai de stratégie)

Stratégie un grand mot... Mais pourtant, je n’en vois pas d’autre

  • Normalement, un marin normal, s’écarterait de cette zone peu propice aux atterrissages (à l’exception notoire de Syracuse).
    Mais... Les sites qui aiguisent vos appétits de curiosité, sont gravement à terre... Il faudra atterrir. Quatre ports pourront répondre sur cette zone à vos espérances : Marina di Ragusa, Pozzallo, Marzamemi, et la rade de Syracuse. Portopalo et d’autres mouillages forains sont autant d’opportunités gratuites et risquées... Personne ne surveillera votre bateau... c’est un choix ... stratégique !!! Succinctement, les avantages et inconvénients des quatre ports

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  • Marina di Ragusa
    • Protection à la mer : excellente
    • Sécurité, et surveillance des bateaux au quai : excellente
    • Facilité pour une location de voiture : excellente
    • Coût : très onereux hors saison, encore plus en saison (50_70 euros/jour/ 40 pieds)
  • Pozzallo
    • Protection à la mer : excellente
    • Sécurité, et surveillance des bateaux au quai : limitée
    • Facilité pour une location de voiture : moyenne
    • Coût : raisonnable hors saison, également en saison (30_50 euros/jour/ 40 pieds)
  • Marzamemi
    • Protection à la mer : moyenne, surtout par vents de SE
    • Sécurité, et surveillance des bateaux au quai : bonne
    • Facilité pour une location de voiture : moyenne
    • Coût : raisonnable hors saison, également en saison (30_50 euros/jour/ 40 pieds)
  • Rade de Syracuse
    • En rade .... protection à la mer, sécurité et facilité... médiocre. On ne peut pas laisser le bateau seul, les fonds ne tiennent pas. Avec du monde à bord capable de manÅ“uvrer, on n’aura aucun problème
    • Marina, ce sera selon.
      • Marina à l’extérieur des pannes :
        • Protection à la mer : très mauvaise, surtout avec le clapot des bateaux de passage
        • Sécurité, et surveillance des bateaux au quai : mauvaise : aucune surveillance
        • Facilité pour une location de voiture : très bonne
        • Coût : très cher (70 euros/jour/ 40 pieds)
      • Marina à l’intérieur des pannes :
        • Même analyse, à l’exception de la protection à la mer, on ne subit pas le clapot des bateaux de passage

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Notes de lecture

(merci Negofol)

Vision moderne du baroque en Val di Noto

Loin du baroque, mais pas tant que çà si on l’a un peu lu, ou vu à la télé les enquêtes du commissaire Montalbano, d’Andrea Camilleri... En fait Camilleri est complètement baroque... Et baroque sicilien !!! Déjà par son style flamboyant mais aussi par son enracinement dans le dialecte sicilien. Ce qui se voit probablement peu dans les séries vidéo, mais apparaît évident dans sa lecture. Son traducteur Serge Quadruppani, s’arrache les cheveux pour suivre méticuleusement les arcanes du dialecte sicilien. Exemple, ce court paragraphe

  • Dottori, j’aurais trouvé une bitation comme la cherche vosseigneurie dans la campagne Pezzodipane.
    • Mais la campagne Pezzodipane est à dix kilomètres de la mer !
  • Vrai, c’est, mais en compensation, il y a un lac artificieux.

A tel point que pour respecter les tournures du dialecte sicilien Serge Quadruppani, doit inventer des néologisme et renvoyer systématiquement à des notes de fin de page...
Bien sûr, le dialecte sicilien a des variantes. En particulier celle de Ragusa... différente de celle de Modica, éloignée de 8 km !!!

Les liens qui vont bien

s/y Laorana dec 2015

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4 Messages de forum

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  • Sur Syracuse...

    Pour Ciceron :

    • « la plus grande et la plus belle ville grecque ».

    Pour Hans Christian Andersen, qui tomba sous son charme :

    • « Le soleil se couchait, la mer brillait comme pourpre et d’or »

    Michel

    Répondre à ce message

  • 15 septembre 2016 10:45, par BateauNic écrire     UP  image

    Ahlala, la méditerranée ... mon rêve : louer un yacht et me rendre en Sicile depuis la Corse en passant par Cannes, Saint Tropez ! J’en ai vu des pas mal sur ce site mais il faut quand même avoir les moyens.. si quelqu’un loue son yacht / connaît quelqu’un qui loue un yacht pas trop cher, contactez moi ;)

    Répondre à ce message

  • En redescendant vers la mer, entre Modica et Noto, entre des Causses pelés et accidentés, on croise de belles plaines riches et cultivées. On pourrait se croire en Irlande. A noter que pour les rendre cultivables, il aura fallu sortir les pierres des champs...
    Michel

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    Répondre à ce message

    • Très inhabituelle cette vue de la Sicile tout en vert mais de là à comparer à l’Irlande ... eux ils arrosent 6 fois par jour et 350 jours par an. Il reste que toute cette belle humidité conjuguée à un été plein d’énergie solaire et un sol très fertile (là où c’est cendre volcanique) donne un mélange détaonant pour le grenier à blé de l’Europe

      La Sicile, on y arrose que plusieurs dizaines de jours deux fois par an, à l’époque de la saison des pluies (novembre et frévrier ou mai), lorsque l’anticyclone saharien a suffisement reculé vers le sud ou remonté vers le nord pour laisser ouvert le passage par Gibraltar. D’ailleurs en février c’est plutôt par la vallée du Rhône (mistral généralisé, jusqu’à Tunis) de l’air atlantique gorgé d’eau s’engouffre jusqu’à la Sicile (cas récent de la tempête Zeus qui à couronné l’Etna d’un bouchon de neige, du plus bel effet explosif.

      Et effectivement, entre Catane et Licata (en gros) ce haut plateau est bien calcaire, comme toute la région au sud de Catane et jusqu’à la mer. Je ne sais si c’est karstique avec poliés et dolines, mais calcaire, ah que oui.

      Etonnant Val de Notto.

      PS : à contrario, l’Irlande, malgré l’arosage, reste une terre peu fertile :un peu basaltique ou très granitique avec érosion glaciaire et argiles, tout juste bon a faire de méchantes patates trop féculeuses ou d’énorme famine. C’est pas le grenier de l’europe même si c’est aussi terre d’émigration.

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