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Pratiques et Techniques de la Plaisance

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Accueil du site > Forum technique > Mon projet > Le projet de Carthage > Va falloir mettre la main à la pâte...

Rubrique : Le projet de Carthage

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Va falloir mettre la main à la pâte...Version imprimable de cet article Version imprimable

Publié Mai 2013, (màj Mai 2013) par : Carthage   

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Pour commencer, un petit point. Suite à mes multiples questions, et vos réponses encore plus multiples, j’ai eu une digestion difficile. Et mon ignorance me paraît de plus en plus grande. J’ai quand même bâti quelques schémas, et commencé l’appro. Maintenant le temps semble s’arranger, si tout va bien j’irai faire un petit séjour sur Carthage la semaine prochaine.
Donc... questions !

UP


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61 Messages de forum

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  • 31 mai 2013 23:47, par Carthage écrire     UP

    J’ai trouvé un beau tableau d’Arpège. A votre avis, est-il utilisable ? Je n’y comprends rien.
    Les boîtes noires, c’est quoi ? Des boîtiers à fusibles ? Des disjoncteurs ? La seule qui se démonte facilement est à l’extrême droite, il doit manquer un interrupteur, et dans la boîte noire il n’y a rien. Ca existe encore, ça peut se remplacer ? Où devrait arriver l’alimentation du tableau ?
    Bref, pouvez-vous me donner une interprétation/évaluation de tout ça ? J’aimerais beaucoup pouvoir l’utiliser.

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    • Façade enlevée, voilà ce qu’on trouve :

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    • Et l’explication dans le manuel du propriétaire :

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      • 1er juin 2013 07:20, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        Apparemment, ce sont des interrupteurs/disjoncteurs + un disjoncteur simple.
        Pour les tester, il faut d’abord vérifier si is font bien contact lorsqu’on les actionne : le test se fait simplement avec un multimètre en fonction ohmmètre, en branchant les deux conducteurs de test aux bornes de chaque interrupteur et vérifiant la résistance : on doit avoir zéro en position fermée et infini en position ouverte.
        Un autre moyen est d’utiliser une source de courant (pile ou batterie) et une lampe témoin.
        Pour vérifier la fonction disjoncteur, il faut idéalement une batterie, un rhéostat (résistance variable) et un ampèremètre (multimètre : la plupart vont jusqu’à 10 A).
        Une autre solution plus rustique est d’utiliser une charge (le plus simple est d’employer des lampes à incandescence) en calculant la charge pour avoir un courant de l’ordre du double de l’ampérage donné sur la notice : ça doit déclencher en quelques secondes. Attention, on arrive vite à des courants de l’ordre de 20 A : prévoir les fils en conséquence !)
        Si c’est le type que je connais, ces disjoncteurs se réarment simplement en les remettant sur « I » : quand ils sautent, ils se remettent en position « O » tous seuls.
        Question subsidiaire : qu’est-ce que ce feu de brume indiqué sur la notice ?

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        • 1er juin 2013 10:14, par Carthage écrire     UP     Ce message répond à ...

          1) tes réponses : oui, j’avais sorti mon multimètre, mais les bornes des disjoncteurs je ne savais pas où les trouver. Après réflexion, j’imagine que les deux extrémités de chacun des fils conviendraient, l’extrémité portant une cosse étant le moins, qui est ramené à un bus négatif. Correct ?
          Pareil pour brancher une ampoule, je ne vois pas trop mais je suppose que je finirai par comprendre. Par contre, quand je lis ta troisième solution, mon cerveau bloque carrément. Ca je ne sais pas faire et il me faudra du temps pour comprendre.
          De plus, tu dis que pour réarmer il suffit de mettre sur « I », et ils se remettent sur « O » tout seuls. Comme n’importe quel disjoncteur normal, donc. Mais je ne vois pas plus de « I » que de « O » sur ces objets.
          S’agirait-il de ces petits ronds verts qu’on voit sur le dessus des disjoncteurs ? Ils changeraient de position (probablement ils viendraient en saillie) si le disjoncteur saute, et il faudrait les renfoncer après retour à la normale ?

          2) ta question : Le feu de brume... je n’en ai pas la moindre idée. Je ne l’ai vu mentionné (dans ce manuel) que sur ce tableau. Si personne ici ne sait, je vais peut-être poser la question dans un club d’arpégistes, par pure curiosité, car de toutes manières je crois que les feux classiques suffisent (moteur, mouillage, poupe et proue).

          Mais je voudrais bien savoir comment on démonte ces disjoncteurs ; je n’ose pas forcer.

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  • 1er juin 2013 09:17, par Pil-Poil écrire     UP

    Comme l’a dit Négofol, il y a une rangée d’interrupteurs disjoncteurs, mais d’après le schéma le dernier (G) n’est pas un disjoncteur mais une prise de courant 12V.

    Si ce tableau rentre exactement sans modification dans la place prévue pour lui, voilà ce que je ferais :

    • je monterais le tableau à sa place prévue
    • par mesure de précaution je ferais arriver le 12V sur son entrée comme sur le schéma en intercalant un fusible de 20A de Norauto ou du Schip monté près de la batterie . Ainsi toute la suite est protégée quel que soit l’état du tableau
    • je câblerais une lampe de 10 watts 12 volts qui servira ultérieurement sur le bateau
    • je brancherais cette lampe de 10 watts successivement sur les 7 sorties prévues du tableau pour vérifier si tous les interrupteurs marchent bien.
    • je ferais les autres câblages dans le bateau, ce qui prendra déjà pas mal de journées.

    Et à la fin de la fin, en cas de besoin, je ferais un autre tableau électrique si celui ci ne donnait pas entière satisfaction.

    Type de fusible sérieux à monter près de la batterie servitude avant l’aller au tableau : http://www.norauto.fr/Acheter-Porte...

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    • 1er juin 2013 10:06, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Je pense quand même qu’il serait sage de tester les disjoncteurs vu leur age et l’environnement...
      20 A ça peut faire beaucoup pour certains câblages !

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      • « Je pense quand même qu’il serait sage de tester les disjoncteurs vu leur age et l’environnement... 20 A ça peut faire beaucoup pour certains câblages »

        Oui bien sûr ! J’aurais du préciser que pour commencer (et réaliser le câblage complet) le fusible en sortie de batterie peut être provisoirement réduit à 10A, ou même à 6A.

        C’est mon crédo (judéo-chrétien !) , il faut toujours faire le sale boulot long et pénible d’abord, et on sait que refaire un câblage complet dans un bateau est long et pénible. Remettre en état le tableau est une partie de plaisir en comparaison et sera la cerise sur le gâteau quand il ne restera plus que cela à faire :-)

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        • « Je pense quand même qu’il serait sage de tester les disjoncteurs vu leur age et l’environnement... 20 A ça peut faire beaucoup pour certains câblages »
          Ben oui, évidemment ! C’est le passage à la pratique (= le test) qui est moins évident. Je continue à considérer la réponse 1 de Negofol en me grattant la tête (voire, en m’arrachant les cheveux).

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    • 1) G serait d’après le schéma une prise 12 V branchée directement sur la batterie (pourquoi, directement sur la batterie ?) ; mais le boîtier G est complètement vide, et la prise elle-même a disparu.
      2) « Si ce tableau rentre exactement sans modification dans la place prévue pour lui » ... tu veux rire ? Je ne sais même pas où il était, à l’origine ! Ce que j’ai comme tableau me paraît un bricolage immonde et postérieur.
      L’une des premières choses que j’ai à faire consiste à aller demander au menuisier du port la transformation de l’équipet dans l’angle de la TAC ; je pense qu’il faut le fermer par une double porte (de sapelli), et monter le tableau sur le battant le plus proche de la cloison, ce qui permettra d’accéder facilement à l’arrière du tableau ; et fixer sur la cloison adjacente quelques boîtes ou borniers, pour l’alimentation a) des éclairages de la TAC et cuisine, b) des éclairages du carré et de la pointe, c) des instruments.
      3) « je brancherais cette lampe de 10 watts successivement sur les 7 sorties prévues »... me voilà de nouveau embarrassée. Où sont ces sorties ? (nulle...)
      4) « en cas de besoin, je ferais un autre tableau électrique » : oui, j’ai déjà pensé à utiliser celui-ci en « postiche cosmétique ». Mais ça me paraît tout de même compliqué, car il n’y a pas énormément de place pour mettre un second tableau à côté. Et puis si ça ne fonctionne pas ça n’a pas vraiment de sens de l’installer, il s’agit de restauration, mais tout de même pas de restauration muséale !

      Est-ce que quelqu’un pourrait poster une photo de la face postérieure d’un tableau simple, montrant
      un câblage identifiable ? J’ai exploré la toile, j’ai trouvé des tas de schémas, des photos de grands tableaux complexes, mais rien de ce genre. Et du schéma à la réalité, il y a une marge ; j’ai fini par comprendre un peu les schémas, pour la réalité je démarre à zéro.

      Il est joli, ton porte-fusible. (NB : quand je dis « joli », ça ne veut pas dire cosmétiquement ! Ca veut dire qu’il semble simple, fonctionnel, et solide, donc parfaitement adapté à sa fonction. Je me souviens d’avoir déjà choqué avec ce qualificatif, donc je précise).

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      • Photo de la table à cartes d’un Arpège à vendre actuellement.

        Mon tableau électrique actuel est au même endroit que le leur ; ça me paraît très peu pratique pour intervenir dessus, et même pour manipuler les interrupteurs.
        J’envisage donc de fermer l’équipet où, sur la photo, est installée la VHF ; il ne sert pas à grand’chose de toutes manières, vu la pente de la TAC. Ca ne rallonge le fil d’alimentation que d’une trentaine de cm.

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        • Un rien m’émerveille... j’ai réussi à sortir, puis à démonter partiellement, l’un des disjoncteurs. C’est astucieux tout plein : l’interrupteur est maintenu sur le corps du disjoncteur par une sorte de cadre métallique avec un arceau sur chaque petit côté. Quand on détache ce cadre, l’interrupteur sort et on peut entrevoir l’intérieur du disjoncteur ; à vue de nez, pas trace de corrosion. Ca se remonte aussi bien que ça s’est démonté.
          J’ai trouvé la marque (Ticino), et aussi l’indication 220 V.
          Et sur les disjoncteurs, il y a le symbole « courant alternatif », et l’indication 250.
          J’en conclus, peut-être à tort, que ce joli tableau a peut-être été mis sur un Arpège, mais qu’il y a sûrement mieux à faire. Evidemment, je pourrais rêver d’utiliser la façade et de trouver des éléments qui s’insèrent dans les trous.
          Bon, on oublie, j’ai autre chose à faire !!! Merci pour vos réponses, c’est peut-être du temps perdu pour vous, mais pas pour moi : j’apprends, j’apprends... Merci !

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  • Vu la pénurie d’Arpégistes par ici, je suis allée consulter ailleurs pour les aspects spécifiques... D’où quelques réponses :
    ° le « feu de brume », hélas, ne serait qu’une faute d’impression ; il s’agirait en fait du feu de hune. Dommage, j’aimais bien le terme.
    ° les disjoncteurs pourraient être de marque Ticino ; le bouton vert, effectivement, monterait en saillie en cas de déclenchement.
    ° j’ai pu démonter, c’est à dire libérer les disjoncteurs. Ils sont maintenus en place par les vis qu’on voit sur la photo de façade, et qui maintiennent, de l’autre côté, un carré métallique indépendant avec languette s’insérant dans une cavité de la boîte noire. Carré dévissé, le disjoncteur est libéré.
    L’arceau métallique fait partie de la boîte noire. En fait c’est une pièce qui entoure complètement la base de celle-ci, une languette sur chacun des grands côtés, un arceau sur chacun des petits côtés. Ils doivent être en acier et sont couverts de rouille. Ca m’inquiète.
    Mais je n’arrive pas encore à ouvrir les boîtes noires.
    ° j’ai testé la résistance de plusieurs disjoncteurs, avec des résultats que je n’ai pas su interpréter ; mais comme il y a des résultats, je suppose que ça fonctionne (oui je sais c’est pas un raisonnement).
    Bon, après ça... tout ça est bien intéressant, mais je me demande de plus en plus si c’est réellement réutilisable. Demain, je démonte mon tableau du bateau, pour comparer.

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    • Là où il est, me paraît bien, surtout si tu montes la boîte sur charnières, afin de pouvoir bricoler tranquillement derrière, car on est amener à aller derrière de temps en temps. Charnières pour que le tableau « tombe » à l’horizontale, ou pivote vers la muraille, au choix ou comme la configuration l’impose !!!
      Pense bien sûr à garder suffisamment de fil pour que le tableau pivote sans arracher les connexions, mais tu t’en doutais, j’imagine !!! :-P

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      • Ah bon ? Bon... je vais re-réfléchir (pour l’emplacement). C’est sûr que là il est au plus près de la batterie, et bien abrité ; mais pas très, très commode d’accès.
        Oui, forcément charnière dans ce cas, et oui bien sûr, grande boucle !

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        • 15 juin 2013 15:32, par Carthage écrire     UP     Ce message répond à ...

          Il restera donc à l’emplacement actuel.
          Ce ne sera pas le vieux tableau acheté d’occasion, parce qu’il pose moult problèmes techniques, et qu’en plus il n’était pas, à l’origine, sur un Arpège.
          J’ai trouvé chez Osculati des tableaux pas si mal que ça, qui ont le mérite d’être en acajou, les interrupteurs ont un design modeste. Donc ça n’ajoutera rien, c’est pas d’origine, mais ça ne choquera pas, côté sécurité c’est bien, et côté travail c’est économique. Pour la pose, faudra sans doute bricoler un cadre quelconque, et évidemment mettre ça sur charnière, avec boucles de fil of course. Reste à trouver des étiquettes adhésives (à la bonne taille, à remplir soi-même de préférence pour pouvoir y copier les symboles figurant sur le tableau de l’Arpège, et en tous cas pas en anglais).
          Juste pour vous dire que, nulle oui, mais sourde non ! J’entends bien vos réponses et commentaires...

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          • 15 juin 2013 15:39, par Pil-Poil écrire     UP     Ce message répond à ...

            Prudence tout de même : la probabilité est forte que ce ne soit pas de l’acajou mais un vulgaire plastique de faux bois qui ne trompe personne même vu à 3 mètres :-P

            Et dans ce cas, bonjour la qualité de la restauration à l’identique .... :-)

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            • 15 juin 2013 23:23, par Carthage écrire     UP     Ce message répond à ...

              Mais si, mais si, ça ira bien dans la restauration... enfin j’espère.
              Oui, c’est manifestement du plastique, et je n’y avais même pas pensé. Mais l’aspect n’est pas mal :
              http://www.osculati.com/fr/cat/imgH...
              Et logé dans son équipet d’origine, je pense que la couleur se fondra bien avec celle du bois environnant, et qu’on ne verra guère que les interrupteurs, sauf à y regarder de très près.
              Je ne peux tout de même pas garder ça :

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              • 15 juin 2013 23:25, par Carthage écrire     UP     Ce message répond à ...

                ni surtout ça :

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              • 16 juin 2013 10:08, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

                En petite dimension le placage est une chose très simple à réaliser, juste un poil chronophage mais ça, on a l’habitude ...
                Petite dimension car le placage de vrai bois tranché ou scié est livré en 22-24cm de large et en mettre deux bandes cote à cote est délicat (mais faisable).
                A la colle blanche de mensuisier, maroufler, mettre sous presse (contre planche et un bidon d’eau dessus) et le tour est joué, du moins pour nous. Le travail est un régal mais faut les soigner nos petits vieux/vieilles

                Le placage se trouve, pas facilement mais se trouve. Moi, ça a été les fils de George à Bagnolet (déjà cité sur PTP), en acajou tranché j’en ai pour 25€ (1 m x 23 cm)
                Le résultat peut être épatant (cf le coffrage de mon joli chargeur civtron dont le bleu d’origine détonnait un peu avec le style du pays)

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                Répondre à ce message

                • Les fils de George... ceux qui peuvent (naviguer en région parisienne) DOIVENT y aller... J’y ai vu un tronc d’amarante... des troncs d’ébène... du noyer préformé pour crosses de fusiil, doux comme de la soie, moiré comme un tissu précieux... et dans le bureau, les échantillons de centaines de bois.
                  Par contre, pour la mise en oeuvre, je ne connais que la colle forte, la colle de peau, la colle de poisson. Ca, c’est en ébénisterie. Je réalise brutalement que je ne sais pas ce que ça donne en atmosphère marine. Qu’utilisait-on, au XVIIème par exemple, sur les bateaux ?
                  Va falloir que je m’informe : les fils de George, les établissements Laverdure...

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  • 5 juin 2013 14:09, par Carthage écrire     UP

    J’ai commencé par le plus facile et j’ai eu raison, car le changement du rotor de la pompe à eau s’est bien passé.
    Mais j’ai décidé de changer la courroie de l’alternateur... oh la.
    D’abord, mon bouquin (JL Pallas), dit d’ouvrir le coupe-circuit... j’espère qu’il s’agit de la tirette coupe-circuit générale, parce que, autrement, je suis en train de travailler moteur sous tension.
    Ensuite : « dévisser les vis de l’alternateur » ; il en indique 3, je n’en vois que deux. La dernière brute qui a travaillé là-dessus a tellement serré ça que j’ai dû marteler la clé 1/4 d’h pour réussir à débloquer la 1ère vis. Le remontage m’inquiète : il faut que ce soit serré à ce point ? Je ne suis pas sûre d’y arriver.
    Dernier point pour l’instant : pour tendre la courroie, il faudrait se servir du tendeur. Ah. Et c’est quoi, ça ?
    Je continue... mais si vous avez des réponses...

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    • 5 juin 2013 14:20, par Pil-Poil écrire     UP     Ce message répond à ...

      Pour être sûr de couper le courant, on débranche la cosse sur la batterie si on ne connaît pas les détails du circuit dans le bateau.

      Pour desserrer un écrou trop serré on ne frappe pas la clé au marteau , on met un tube comme rallonge à la clé et on met au préalable un peu de dégrippant.

      Il est rare qu’il faille démonter l’alternateur, en général il suffit de desserrer les 2 écrous des 2 points de fixation. Ensuite l’alternateur pivote autour de l’un des points de fixation, permettant d’enlever la courroie et de poser la neuve.

      Pour tendre la courroie on fait pivoter l’alternateur en sens inverse en se servant d’un levier en prenant appuis là où on peut, et on serre les 2 écrous. A deux c’est plus facile, l’un tend avec un bras de levier, l’autre serre les écrous.

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    • 5 juin 2013 18:55, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Tu en as de la chance, normalement un au moins des 3 boulons cassent : . celui qui fixe (le haut de) l’alternateur au secteur de réglage (en bas à gauche sur la photo), celui qui fixe le secteur de réglage au bloc moteur et celui qui fait axe de pivoiement (en haut à droite sur la photo) et solidarise l’alternateur au bloc moteur.
      Note : le secteur (photo suivante) est l’arc de cercle évidé, en ferraille, solidaire du bloc moteur d’un coté et dans lequel coulisse le boulon solidaire du haut de l’alternateur. Ce boulon est un de ceux qu’on dessert pour ajuster la tension de la courroie. Ces deux boulons cassent souvent lorsqu’on les dessert, celui coté moteur c’est la cata que je te laisse deviner, heureusement on ne le dessert quasiment jamais. Donc agir avec intelligence, bras de levier et dégripant, et précaution (cf levier de Robert, pas de marteau)

      L’alternateur est solidaire, à son pied, du bloc moteur par un axe boulonné qui porte le 3ème boulon, à desserrer lui aussi avec précaution

      Au remontage il faut s’aider d’un lever approprié, à trouver, à inventer, une brinqueballe costaud, le morceau de tube qui a servi au démontage ... une fois trouvé faut le conserver à bord car il est complètement spécifique de ton installation

      Vérifié que ton ancienne courroie n’est pas noircie, ne tache pas les doigts (poulies pas dans le même plan).

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  • Je n’ai repéré que deux vis à desserrer, alors c’est ce que j’ai fait, avec difficulté. On les voit sur la photo. Du coup j’ai compris ce qu’est le tendeur (pas comme celui d’yves).
    Par contre, premier problème, la courroie indiquée sur le site MarineParts comme correspondant à mon moteur est tellement trop longue que, alternateur repoussé au maximum à l’extérieur, il y avait encore plusieurs centimètres de trop.
    Heureusement j’en ai trouvé une chez le représentant Volvo d’Hendaye (qui a confirmé que la référence donnée par Marine Parts ne convient pas à mon moteur - et qui, sympa, a proposé de l’échanger contre celle qu’il me faut).
    Oui mais... deuxième problème, bien qu’à peu près de même longueur que l’ancienne, et identiquement de même largeur, impossible de la monter, parce qu’elle est nettement plus épaisse.
    Sur un autre fil (détartrage), on m’avait parlé de décompression... J’ai bien trouvé la manette ; mais comme je n’ai pas compris ce qu’elle fait exactement, j’ai décidé de ne pas y toucher (des fois que le moteur se mettrait à rugir ?).
    Donc j’ai dévissé complètement la vis haute de l’alternateur, ce qui m’a permis de le basculer un peu, et du coup j’ai pu insérer la courroie. L’alternateur est tout en bas du tendeur maintenant (il était à mi-course avec l’ancienne courroie), la tension semble correcte, j’ai revissé sans problème...
    Mais (3ème problème), il me semble qu’il y a des traces de rouille dans les gorges des poulies, je n’avais pas de laine d’acier (noter qu’il faut de la laine d’acier !), je n’ai rien fait...
    Est-ce que je risque d’avoir fait des catastrophes ?
    Conclusion utile pour nul confirmé : il faut constituer un dossier avec les références de pièces, d’outils utilisés, éventuellement de procédures, pour les opérations peu fréquentes. Personnellement, je sais que d’ici la fin de la semaine j’aurai tout oublié.
    Les deux photos qui suivent font partie de ce dossier !

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    • Et l’ancienne courroie, ça fait un excellent modèle à montrer au fournisseur, comme la même.
      Même cassée on arrive encore à retrouver la bonne longueur, rare que ça casse en interdisant de reconstruire l’original. Et en plus, souvent, y a une référence inscrite sur la courroie.
      Tu as de la chance qu’une autre, plus longue (puisqu’en bout de tendeur) ai bien voulu convenir, ça arrive ;-)
      Et évidemment dès que tu en as trouvé une qui convient vraiment, tu en achète une d’avance et tu note la référence dans ta liste de fourniture. Enfin, moi c’est comme ça que je fais ;-)

      Décompression : une manette peut, sur certain moteur, empêcher la montée en pression dans le cylindre. Du coup le démarreur (surtout s’il est manuel, à la manivelle et avec toi à l’autre bout) fera aisément tourner rapidement le moteur et alors, toi, tu supprime la décompression et le moteur démarre dans l’instant. On a vu des cas de moteur qui ne démarrait pas, la batterie étant un peu faible et en tout cas suffisamment faible pour que le démarreur ne tourne pas assez vite (salut Jean !)

      Décompresser permet aussi de virer (== faire tourner) le moteur à la main, histoire par ex de répartir la tension de la courroie et de ne pas gripper un roulement à bille si tu souques trop ta courroie.
      Décompresser, enfin, permet au moteur de ne pas démarrer inopinément et emporter dans son élan un avant bras d’imprudent, le cas est rare, surtout sur ces tailles là.

      Trace de rouille, je ne sais pas, j’aime pas trop surtout si la rouille a endommagé la surface des flancs de la poulie, on peu imaginer une usure rapide de la chère courroie. Qu’en pensent les instruits ?

      Un dossier avec les références et tout et tout ... welcome to the club

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      • Yves, c’est ça que je ne comprends pas :
        « Décompresser permet aussi de virer (== faire tourner) le moteur à la main, histoire par ex de répartir la tension de la courroie et de ne pas gripper un roulement à bille si tu souques trop ta courroie. »

        Ca m’avait déjà été dit sur l’autre fil (détartrage) ; mais... si je lève la manette de décompression et que je ne fais rien d’autre, que se passe-t-il ? Le moteur se met-il en route, ou non ? Puis-je faire tourner la grosse poulie, là, en bas, à la main ?

        C’est parce que je n’ai pas compris ça, et parce que ma frousse est encore plus grande que ma curiosité, que je n’ai pas osé y toucher, et que j’ai carrément dévissé complètement la vis haute de l’alternateur.

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      • Ah oui Yves, je ne suis pas instruit, mais la rouille qui fait bouffer des courroies, j’ai déjà vu ça sur le moteur d’un copain dont la pompe à eau de mer avait coulé sur la poulie (moteur). Il bouffait une courroie toutes les 10 heures, et cela ne se voyait à peine à l’œil

        Un petit coup de ponçage fin à l’eau et tout est rentré dans l’ordre.

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  • 5 juin 2013 23:31, par Carthage écrire     UP

    Bien repérée mais pas touchée !

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    • 6 juin 2013 06:43, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Il n’y a aucun risque à manipuler la manette de décompression moteur à l’arrêt : la manette va bloquer les soupapes d’échappement en position ouverte et donc, le moteur ne pourra pas démarrer, puisqu’il n’y a plus de compression. Comme le dit Yves, il est alors facile de le faire tourner à la main ou au démarreur puisque la seule résistance va être le frottement des pistons sur les cylindres, ce qui permet de le lancer à la manivelle....
      La manipuler moteur en marche n’est pas recommandé car cela provoquerait un arrêt brutal du moteur. Il vaut mieux utiliser l’étouffoir qui coupe l’arrivée carburant aux injecteurs. Néanmoins c’était la façon d’arrêter les moteurs de mobylette dans ma jeunesse...

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  • 7 juin 2013 21:52, par Carthage écrire     UP

    J’avoue que je suis assez contente : j’ai changé le rouet de la pompe, changé la courroie, et fait la vidange. Avec, à côté de moi, le bouquin de JL Pallas, l’ordinateur ouvert sur le fil « détartrage » de Plaisance et le manuel du propriétaire. Ca n’a sûrement l’air de rien pour vous, mais pour moi !!!!

    Ce WE, je termine le taud de GV, et mes commandes électricité (ça, j’espère, mais je m’attends à en oublier).
    Et puis... de nouveau la main à la pâte !

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  • le taud de GV, avec logements de winchs et passages de lazy jacks :

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  • Un doublon... et quand j’ai voulu poster un nouveau message avec photo de profil, ça m’a jetée !!! Tant pis pour vous...

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  • pour que la pluie ne rentre plus dans le bateau par les rainures du capot

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  • Je ne peux guère avoir de souci avec une autre : je n’ai que celle-ci, à l’intérieur, en bas de la descente. J’y tiens, elle a un bon débit. Mais je me suis rendu compte qu’un peu de l’eau qu’elle pompe arrive sur le plancher. Pas beaucoup, mais ça risque de ne pas s’arranger.
    Ca s’entretient et ça se répare, une belle pompe antique comme ça ?

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  • 15 juin 2013 16:12, par Négofol écrire     UP Animateur

    Ca ressemble à une vieille Henderson, marque rachetée depuis par Whale.
    Il existait des kits de rénovation pour de type de pompe (je crois même me souvenir qu’il y avait un kit en caoutchouc nitrile pour montage à l’intérieur et un en néoprène pour montage sur le pont). Sur leur site, je ne vois que des kits pour MkV.
    Demander à Whale ?
    http://www.whalepumps.com/marine/su...

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  • 18 juin 2013 22:03, par Philippe G écrire     UP  image

    Perso, sur mon vieux bateau (41 ans), j’ai préféré changer le tableau d’origine et en mettre deux, trouvés pas cher sur la toile.
    Comme ça, chaque appareil a son fusible et il n’y a aucun matériel en double sur un fusible.
    Bon, je te l’accorde, ce n’est pas « d’époque », mais les voiles coton ou synthétique endraillées d’origine ont été remplacées par un système « moderne » et fiable, c’est l’évolution.
    A toi de voir.

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    • Ben, j’en ai trouvé, pas d’occasion, et pas bon marché, mais j’en ai commandé deux, pour la même raison que toi (10 ou 12 inter au total, trop pour l’usage actuel, c’est bien !)..
      J’espère qu’à l’oeil, ça ne choquera pas, et qu’à l’usage, ce sera sûr.
      Ma GV n’est plus en coton mais elle est encore, et restera, endraillée ! J’avoue que le génois... mais si je mets un étai largable, ce sera bien endraillé aussi !

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