Pratiques et Techniques en Plaisance | Imprimer | Fermer la fenêtre
refaire le joint de quille 7 novembre 2018 11:43, par UrukPour reprendre, mon voilier est un Jeanneau début 80, grand tirant d’eau, lest fonte 2T neuf, la quille est fixée sur un embryon de galbord/ saumon/quillon (je ne suis pas sûr de l’appellation) mais la coque n’est plane/ronde, varangues mais pas de contre-moulage. Je suis par nature très prudent et cet échange et mes relances attestent de ma recherche d’informations tant techniques/théoriques, qu’empiriques.
La technique de stratification de cette époque était principalement « au contact ». C’est confirmé en visuel par la surface de finition qui est « à l’air libre ».
Pour avoir travaillé, il y a très longtemps dans un laboratoire de l’industrie chimique, où je réalisais des tests mécaniques sur des polyuréthanes/polyester/vinylester ou époxy, je sais que que la description technique du grp que j’ai posté précédemment, ne précise pas les conditions de test et donc les données citées précédemment ne sont qu’indicatives et permettent simplement d’appréhender les caractéristiques physiques du grp.
J’ai testé le formulaire de calcul, là aussi c’est approximatif, mais en y entrant les données de résistance de mes gougeons et surface des contre plaques que je vais utiliser, les coefficients de frottements étant fournis dans les data de couples de serrage, j’obtiens une valeur de pression d’env. 16 025 N.m² avec 10 kgf très loin de la charge de rupture d’un gougeon m22 inox.
Simplement si je compare le résultat (16 025N.m² à 10 kgf )de ce formulaire rapporté à la valeur indicative (269 977 074 N.m²) de résistance à la compression du grp, il existe un marge très très importante, la charge de rupture du gougeons est donc très largement inférieure à la résistance à la compression du grp (indicatif, on est d’accord).
Au conditionnel, ce serait donc : le joint, la charge de rupture du gougeon et l’outil capable d’appliquer le couple de serrage qui devraient servir d’indicateur quant au couple de serrage nécessaire.
L’analyse de ces éléments indicatifs, à l’instar de l’analyse d’une ligne de mouillage, dirige l’attention sur le maillon faible. Ce serait le joint car « souple et compressible » , l’idée d’un joint de 10 mm à cet endroit continue de me laisser interrogatif.
C’est là que l’empirique pourrait aider mais on manque d’informations.
Mon nouveau lest a été réalisé avec les techniques actuelles, c-a-d une première forme en 3d puis moulé en moule à sable et enfin coulée, ensuite traitement époxy des surfaces. La surface d’appui est donc plane, j’ai aussi pensé à réaliser un moulage négatif du quillon