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Vivre à bord d’un bateau moteur en navigation côtière et fluviale 23 juillet 2017 19:24, par yvesDPar ailleurs, votre choix d’utilisation mixte fluvial/maritime rend le choix d’un bateau très complexe.
Tout à fait d’accord, et ça démarre fort avec la motorisation : un navire fluvial gagne à se contenter d’un seul moteur pas très puissant (moins cher) mais une vedette maritime nécessite deux moteurs plus puissants, un moteur doublé en fait, et là les couts grimpent très vite.
D’une discussion récente de ponton avec un superbe ’Grand Banks’ maritime d’une douzaine de mètres sans doute équipé de 2 Ford 120 CV (des 6 cylindres 2715 ou 2722, me souviens plus) , en fonctionnement économique (6 ou 7 noeuds, me souviens plus, régime inconnu) le propriétaire m’annonçait 15 litres heures c.a.d 2 litres au Mile. Avec ma vieille (un nauticat 33 de 10m et près de 9 tonnes et 10 Tx, et un seul Ford 2712 4 cylindre de 80 CV mais dépassant rarement 25 CV utilisés) mon régime économico-rapide c’est 6 noeuds à 1600 tpm max (si je peux faire 6 nd à plus faible régime, je fais) et c’est 5,7 litres à l’heure (moyenne observée sur au moins 100 heures par ans).
Je soupçonne que sur un canal ces consommations tombent encore un peu, avec des vitesses max réglementaires inférieures à 5 noeuds et des vagues beaucoup moins formées
Ne pas oublier que l’entretien d’un bateau habité à l’année est un peu plus élevé que pour un inhabité. Ne pas négliger l’entretien annuel des moteurs et aussi de la coque. De plus il y a - en fluvial - des exigences de révisions périodiques très poussées de la coque, du moins dans mon souvenir
Cerise pour gâteau, l’équipement assurant la flottabilité d’un HALM (homme à la mer) consiste en une bouée fer à cheval en maritime et une bouée couronne en fluvial, ce qui double ce budget là
J’ai aussi cru comprendre que nos VHF maritimes doivent être dotées d’options spécifique au fluvial (ATIS). En 1999 le CRR était le même en maritime et en fluvial.