AIS, suivi via sites internet : quelques arguments
7 septembre 2017 13:22, par yvesD
En vrac :
une balise de suivi (tracking, par ex pour la pêche) passe par des satellites LEO (orbite basse), Le service a une bonne qualité et garantie. En général l’opérateur du satellite facture chaque message. A l’inverse l’AIS procède par diffusion dans un cercle de 20M (jusqu’à 40M pour être pédant, cf la thèse d’université chinoise à ce sujet) et est gratuit (encore qu’un classe A c’est 5000€+) mais les services dérivés (vessel tracking) ont des qualités moins bonnes et moins garanties formellement.
Ce signal AIS worldwide peut être capturé par des LEO (bien qu’orbitant à 300M d’altitude) mais le protocole AIS de partage des ondes n’est plus respecté, en particulier deux navires peuvent - vue du satellite - utiliser le même time-slot et leurs émissions entrer en collision pour peu qu’au sol ils soient éloignés de plus de 20 à 40M (un aux Açores et un à Lisbonne sont entendus par le même LEO sur le même timeslot, et ils se brouillent l’écoute mutuellement)
Le vessel tracking que certains sites s’autorise à partir de l’AIS (reçu par satellite) ne fait pas partie du GMDSS, le cahier des charges et les perf garanties ne sont pas les même, par contre le service de tracking - même formellement incohérent - a une valeur commerciale que les compagnies de navigation sont prêtes à payer (en complément d’autres vessel tracking par satellite). Un service dégradé est accessible au plaisancier, que d’ailleur le CROSS utilise - mais en complément de plein d’autres moyens - pour appréhender/valider des signalisations d’inquiétude (’toujours pas arrivé’)