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La place d’équipier à bord d’un voilier de propriétaire 18 décembre 2013 11:52, par Robert« mais s’il n’y a rien d’autre à dire sur cette question de la place de l’équipier, on peut évidemment parler d’autre chose. »
Alors parlons de la place de l’équipier à bord
Je pense qu’il y a une infinité de manières de gérer la place de l’équipier. Chaque manière (en fait imposée par le propriétaire du bateau) conditionnera le type de personne qui viendront deux fois à bord. La première fois ils découvriront la manière, la seconde fois ils reviennent si ça leur convient ... ou ne reviennent pas !
Même lorsque je savais déjà correctement naviguer, et ayant déjà loué des bateaux d’une douzaine de mètres, je montais à bord de temps en temps comme équipier sur des bateaux d’autres propriétaires ou locataires, pour un programme de navigation dont j’espérais qu’il m’apporte un supplément de compétence.
Personnellement je préfère un cadre d’accueil à priori « indéterminé », à savoir que chacun est au départ libre de prendre la place qui lui convient (sauf celle de chef de bord déjà prise !). Un de mes meilleurs souvenirs est un embarquement sur Pen Duick 6 : deux professionnels à bord qui n’avaient besoin de personne pour mener le bateau, et 14 équipiers qui tout au long de l’embarquement ont pu se placer au mieux de leurs capacités et aussi de leur souhait. Avec un chef de bord d’une souplesse parfaite, à qui il suffisait de demander à occuper une certaine fonction durant un temps donné pour qu’il le permette, et n’intervenait qu’en cas de nécessité importante, et n’expliquait que si on lui demande une explication !
Pour moi c’était parfait. Mais c’était assez naturel, car la hiérarchie des compétences était très importante entre les deux professionnels et les 14 équipiers. Ce qui n’est pas toujours le cas sur un bateau de propriétaire (ou de locataire) plaisancier. Pour moi, les plaisanciers, quelle que soit leur compétence, ne sont pas des marins, mais des plaisanciers parce qu’ils sont sur la mer pour le plaisir.
En conclusion : Ce qui conditionne le plus la place de l’équipier à bord, c’est l’écart de compétence -et d’âge parfois- qu’il y a entre l’équipier et le chef de bord.