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Reportage sur la réfection d’un pont en teck 3 mai 2013 20:37, par NicodefrejaMerci beaucoup pour ces éloges et compliments, j’en suis tout rouge et je suis sur que Mounir aussi
Quelques réponses aux questions posées :
Yves :
Sur la photo jointe, cette liaison CP-pont / panneau refaite dans ma baille, c’est du 3033 ? en tout cas l’age doit être conforme ;
Je ne pense pas, la 3033 a un aspect poreux caractéristique, alors que ta photo semble présenter une matière lisse. Je pense plutôt dans ton cas à de la « choucroute » que j’ai déjà vu de cette couleur, et qui correspondrait plus à ton application.
sur le re-collage au sika des tapons (taperaux, tapots, ...) du pont tombés spontanément, j’ai pratiqué, pas probant, ça retombe, pas assez d’adhésion. La prochaine fois je déposerai la vis, creuserai un poil le siège de vis et planerai (== faire plat) et reposerais un tapots de 4mm au moins, à l’époxy car ce n’est pas du démontable, comme dans ton cas ;
Ce n’est que mon avis, mais je pense que le mieux est effectivement d’enlever la vis, mais en plus de creuser le trou à la chignole pour arriver jusqu’au support (ou pas loin). Ainsi le « bouchon » a une plus grande profondeur et ne risque plus de partir. C’est ce qu’à fait Mounir pour notre bateau. Fond de résine epoxy pour assurer l’étanchéité et un collage puissant. Évidement, ça n’est valable que pour les ponts « collés/vissés »
concernant tes 600-800 tapots, tu as acheté une mèche à tapoter (ça, je suis sur du nom) ? où, robuste, cher ?
Heu, c’est Mounir qui les a approvisionné. Acheter la mêche m’aurait couté plus cher que de les faire faire ..... A l’origine, les « bouchons » faisaient 15 mm. Vu qu’après les avoir enfoncé et collé, on les coupe (d’une façon que j’ai promis de ne pas dire) au lieu de les araser à la défonceuse ou autre, il me reste une belle collection de bouchons de 5 à 6 mm de hauteur, à donner à celui qui en veut un jour ...... Pareil pour les vis d’ailleurs !
sur l’irrégularité d’une latte de teck, même constatation, en certain endroits c’est 2mm de creux supplémentaires et très locaux que je constate dans une une même latte. J’attribue ça à des lattes prises dans des plots trop près de l’aubier et qui localement s’en approche encore plus (irrégularité du fut). Même les finnois (ma vielle est finnoise) se font prendre à ça.
C’est là que j’ai honte, car mon premier métier était sylviculteur, et je ne me rappelle même plus de ces termes ! A ma décharge c’était il y a très longtemps. Mais ton explication est intéressante. Cependant, si la partie qui s’use plus était de l’aubier, il y aurait en principe et en plus des signes caractéristiques d’attaques d’insectes xylophages, ce que j’ai d’ailleurs constaté sur des pièces d’iroko que Mounir avait ramené. De plus la couleur blanche de l’aubier est facilement reconnaissable. Donc je ne sais pas.
Tchavalo :
C’est quoi le primaire et le joint sika qui ont été utilisés ? J’ai pas mal de petits raccords de joints à faire...
Je pense que le mieux est de mettre la fiche technique sika, qui fournit des informations intéressantes également sur les profondeurs de gorge à respecter (voir pdf joint).
Mais attention, tous les ponts ne sont pas fait en Sika, il existe une multitude de produits. Le notre à l’origine était calfaté au silicone, ce qui a du couter moins cher au chantier, mais qui est un produit plus difficile d’entretien (ne se ponce pas, et raccords très difficile à réaliser). Il faudrait savoir d’abord quel produit a été utilisé pour le calfatage du pont où il faut faire des raccords.
Encore une fois, merci de la part de Mounir et de moi même pour l’accueil chaleureux que vous avez donné à cet article