Publié Juin 2011, (màj Octobre 2012) par :
tilikum
Coupleur manuel
Les techniques les plus courantes utilisées depuis des décennies sont de deux sortes :
Récapitulatif de ce qui existe en marine :
Le couplage manuel entre la batterie moteur et celle dédiée à la servitude, cela fonctionne très bien à condition d’être attentif...
Le couplage dit automatique... qui fait passer le courant débité par l’alternateur à travers des diodes, longtemps appelé pompeusement « répartiteur de charge électronique », ce qui n’est même pas une tromperie : des diodes ordinaires, c’est en effet déjà de l’électronique !
Séparateur à diode
Le problème des diodes, c’est leur chute de tension à la jonction, de l’ordre de 0,7 à 0,8 volts, ce qui fausse complètement la tension de charge de l’alternateur sauf en trichant et en faisant débiter l’alternateur à une tension plus élevée pour compenser... ce qui le met en surcharge.
Il y a quelques années, on a développé les répartiteurs à diodes FET qui ont la particularité d’avoir une chute de tension très faible et presque négligeable, mais à un prix conséquent... et leur chute de tension n’est pas nulle, contrairement au discours marketing.
L’inconvénient des répartiteurs à diodes obsolètes comme ceux à technologie FET est la complication de l’installation : il faut modifier l’installation d’origine en créant une ligne entre l’alternateur et le répartiteur, plus des lignes entre celui-ci et chaque batterie...
Il y a plus simple, plus fiable et surtout moins onéreux : le relais de couplage automatique !
Le relais de couplage automatique, la meilleure solution :
Le principe est simple, on laisse l’alternateur branché dans sa configuration d’origine constructeur : en général il est branché sur l’alimentation du démarreur qui est lui-même branché sur la batterie moteur, le but initial étant de charger la batterie moteur.
En pratique, dès que la batterie moteur chargée par son alternateur atteint une certaine tension, le contact du relais de couplage automatique se ferme et met en parallèle la batterie servitude. Comme le relais est doté d’une détection bidirectionnelle, si la batterie servitude est chargée par une autre source, à la bonne tension la batterie moteur sera chargée.
Un exemple typique : un catamaran doté de deux moteurs avec chacun sa batterie et son alternateur, et une batterie servitude. On démarre un moteur, sa batterie atteint la tension de couplage, charge la batterie servitude qui à son tour atteint la tension de couplage qui va enclencher le relais de couplage automatique branché entre celle-ci et la batterie du moteur qui ne tourne pas encore... et charger sa batterie !