Pratiques et Techniques en Plaisance
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Démarrage au tournevis
mercredi, 1er juin 2011
/ yoruk / « Tango/Gitomètre », pure invention de l’auteur, ce logo, remarquable avancée technologique mesure en continue la gîte et le tangage. Le Tango/Gitomètre est aussi un remarquable outil psychologique, enfin surtout pour l’auteur... Contrôler gite et tangage libère l’esprit, en permettant de raisonner bien à plat... Fin temporaire de la biographie, la suite aux enfers... |
Cà m’est arrivé, çà arrive à beaucoup. Au moment de démarrer, contact sur « ON », et… rien du tout. Dans la plupart des cas c’est le solénoïde du démarreur qui reste bloqué. Collé par de la rouille, collé par de l’usure. Dans mon cas c’était vicieux, cela ne se produisait qu’à chaud.
Il arrive que l’on puisse débloquer le solénoïde, d’un coup de marteau, mais quand on démarre le moteur, c’est quelques fois dans l’urgence. Mieux vaut que çà marche tout de suite
On peut aller très vite en shuntant le contacteur avec un tournevis…
Facile, quand on a compris….
Exemple de câblage du solénoïde du démarreur :
Schéma type Yanmar
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En cas de panne du contacteur, on peut shunter ce circuit en mettant directement en contact les deux bornes positives du solénoïde.
Exemple : On utilise de préférence un tournevis avec un manche bien isolé. Mieux vaut en effet, car si l’on touche une partie à la masse, çà peut faire de grosses étincelles et de gros dégâts. Il y a une solution alternative : le domino malin… |
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Maintenant, il vous faut fabriquer une fourche métallique au manche bien isolé, permettant de mettre au contact les deux sorties libres du domino.
Nous avons usiné à la meuleuse, un ciseau à bois réformé… Çà va très bien : Maintenant vous pouvez démarrer en dépannage sans stress. Le domino dans la main gauche, et le contacteur dans la droite…Vous aurez pris au préalable la précaution de mettre le contacteur sur « ON », quitte à faire hurler le buzzer !!! |
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j’ai utiliser le meme principe , en remplaçant l’outil de contact par un bouton poussoir tres accessible ; qui m’evite d’ouvrir le capot moteur ( tres difficile d’acces a mon bord.
Bonne idée l’interrupteur, pour peu qu’il soit correctement étanche, c’est bien mieux qu’un domino baladeur…. Sur le Yanmar 4 JHTE, le vase d’expansion du circuit de refroidissement, se trouve juste au dessus du solénoïde. Bien lancé, un petit fusible sécurise le système. Je n’ai aucune idée de l’ampérage qui passe par ces deux fils. Ce ne doit pas être bien gros…
Michel
Justement ,cet été , j’ai utilisé mon bouton poussoir pendant la purge du moteur.
bien content de ne pas avoir a me relever pour aller au tableau de bord, j’ai tendu la main.......et hop.......vroummmmmm.
mais la question de l’amperage pour la securisation du systeme n’est pas encore resolue .
alors combien d’Amperes a prevoir ,par exemple au hasard ..........pour un 4108 .
Bonjour
Bien que n’étant pas expert en la matière (j’ai quand même eu un bon initiateur, qui se reconnaitra ici, il me semble que si tu poses la question de l’ampérage pour système de démarrage dit ‘’au tournevis’’, en fait, l’ampérage est très faible, puisque l’on actionne un relais. Les instruits du site, vont nous éclairer sans nul doute !!!
Par contre et c’est aussi un appel à nos instruits : ne doit on pas impérativement établir le circuit par la clé de contact, avant de lancer l’opération, au risque de griller le régulateur de l »alternateur ???
Cordialement Michel
Contact ou pas contact pour démarrer .... ça dépend ...
Sauf erreur, sur un diesel ’minimaliste’ le contact ne sert qu’à donner à l’alternateur un faible courant d’excitation pour lui permettre de s’amorcer. Si le contact n’est pas mis, l’alternateur ne va peut-être pas s’amorcer, donc pas débiter, ce qui ne présente pas de risque pour l’alternateur.
Sur un diesel un peu plus évolué, le contact est indispensable, non pas à cause de l’alternateur, mais à cause des autres circuits : préchauffage, électrovanne de fuel, sondes diverses, compte tour, horamètre, et diverses électroniques présentes sur ces moteurs. Sans mise du contact, il ne va peut-être pas démarrer (notamment si l’électrovanne carburant reste fermée au repos). C’est déjà le cas sur mon vieux Perkins Prima 50 (1988).
en fait, l’ampérage est très faible, puisque l’on actionne un relais...
En pratique ça dépend :
Si le système de secours tournevis ? pilote directement le solénoïde du démarreur, c’est plus compliqué car celui-ci comporte deux bobinages :
C’est pour cette raison que le câble qui pilote le solénoïde est toujours d’une section conséquente, entre 4 et 6 mm², et que le contact de démarrage est calculé pour supporter au moins 50 A !
En préventif... installer un fusible sur la ligne de secours...
Mon interrogation : Quel courant dans un solénoïde ?
Contexte :
J’ai refais le tableau électrique du bord en remplaçant les vieux fusibles stéatite par des ATO, parfois réarmables (mais à quel prix).
Du coup je dois dimensionner assez précisément chaque fusible ATO, la doc des constructeurs aide très souvent.
mon moteur démarre à la clé et aussi au poussoir manuel, des fois que ... et bien sur ce poussoir et le fil qui en part vers le solénoïde (le « bendix ») est protégé par un fusible ... que j’ai omis de relever avant passage à la benne.
Le manuel d’atelier du moteur (Ford 2700 de 1977) précise : Closing coil resistance, measured between terminal S2 and ’push-on’ terminal is 0,13 to 0,15 Ohm. Hold-on coil resistance, measured between ’push-on’ terminal and the solenoid outer case is 0,63 to 0,73 Ohm
En clair de 0,13 à 0,15 Ohm pour engager le pignon et 0,63 à 0,73 pour le maintenir.
En terme d’intensité lorsque la batterie est entre 9V et 15V, ça donne 60 à 115 A pour l’engager et 12 à 24A pour le maintenir.
Conclusion :
C’est donc toute de même un fusible de 20A et retardé que je doit prévoir pour ce poussoir manuel, fusible qui cramera heureusement si l’engagement persiste trop et qui cramera aussi si la batterie - une fois pignon engagé - restait à 15V (mais faut pas réver, ça sera plutot 9-10V, 12-16A)
Ces chiffres me paraissent énormes, et très loin de ce qu’on imaginai sur ce fil.
Qu’en pensez-vous ?
Une subtilité peu connue est que la plupart des solénoïdes de démarrage sont câblés suivant le croquis joint, avec deux bobines coaxiales, dont l’une (closing coil) est court-circuitée par les contacts du démarreur après activation du solénoïde. C’est ce qui explique la différence de résistance indiquée, puisqu’il n’y a plus qu’un bobinage (hold-on coil) excité après fermeture des contacts.
Le système est plus subtil qu’il ne paraît au premier abord : les deux bobines ont le même nombre de tours, avec un fil plus gros en général pour la « closing coil ». Lorsqu’on relâche le bouton de démarrage, les deux bobines sont en fait alimentées en série, mais avec un sens du courant opposé, ce qui annule la force appliquée sur le noyau et permet au ressort de couper le circuit et rétracter le pignon. Les anciens étaient malins...
Dans ton cas, les résistances indiquées entre terminal et masse pour la « hold-on coil » et terminal et sortie pour la « closing coil » indiquent clairement que c’est le montage utilisé.
Je crois me rappeler que ce montage a été introduit par General Motors à la fin des années 30, le système initial Bendix (bobine simple) ayant une fâcheuse tendance à cramer lorsqu’on insistait un peu.
Par contre, sur la plupart des moteurs, il y a un relais de démarreur et la clé ou le poussoir ne voient que 3 A environ. N’est-ce-pas le cas sur ton bateau ?
Ouah, ça répond même aux questions que je n’ai pas posées mais sur lesquelles j’ai glissé (le S2), et encore plus glissé quand j’ai vu le schéma détaillé avec ces deux bobinages auquel je n’avais rien compris.
Vu, merci.
curieux de voir ressurgir un vieux fil comme ça.
Pourquoi n’ai-je pas réagi à l’époque ?
Je n’ai pas de bateau avec un moteur Yanmar !
Mais j’ai un tracteur et deux tondeuses Yanmar.
Tous les tondeurs de gazon connaissent le démarrage au tournevis.
Dont il existe une alternative : le démarrage au marteau.
Quand on tourne la clé et qu’il ne se passe passe rien : la batterie est déchargée.
Quand on tourne la clé et qu’on entend un clic, soit :
la batterie est quasiment déchargée
soit les multiples contacts de la chaîne clefs- démarreur sont oxydés
soit le solénoide a un problème.
Le solénoide c’est une bobine avec un noyau qui coulisse.
Quand le noyau coulisse, il pousse une fourchette qui va permettre au démarreur d’engrener et il ferme les contacts qui alimentent le démarreur.
Quand on entend un clic mais pas teuf teuf, c’est que le noyau ne veut pas coulisser.
Il peut y avoir un problème de corrosion qui le bloque. Mais le plus souvent, il est en train de rendre l’âme ! Les enroulements du bobinage, trop sollicités, chauffent et se mettent en court-circuit. Plus on insiste sur la clé, plus ça s’aggrave.
Dans ce cas, il y a deux solutions :
le tournevis qui fera gagner quelques mA décisifs mais pas très longtemps.
Le coup de marteau bien placé quoi va l’aider à se décoller.
Un booster chargé à bloc peut aider aussi !
Mais tout ça n’est que palliatif et temporaire.
Faut nettoyer tous les contacts et remplacer la bobine
NB : on peut trouver des bobines Mistsubishi ailleurs que chez l’importateur Yanmar et ses revendeurs . Même sur eBay ! Le problème est de ne pas se gourer dans les références.!
... euh... ça fait cinq fois que je relis, je n’ai rien compris !
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