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Accueil du site > Forum technique > En navigation -forum- > la formation des nuages

Rubrique : En navigation -forum-

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la formation des nuagesVersion imprimable de cet article Version imprimable

Publié Janvier 2018, (màj Janvier 2018) par : yoruk   

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Sur une communication de Lysigée (merci à lui)
Les nuages, éléments essentiels de nos navigations, mais d’où viennent ils ?

UP


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2 Messages de forum

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  • 7 janvier 2018 11:28, par yoruk écrire     UP Animateur

    Si la vulgarisation peut paraître simpliste au premier aspect... En fait pour beaucoup d’entre nous, on peut y apprendre...
    Michel

    PNG

    Répondre à ce message

  • 7 janvier 2018 16:50, par Modérateur écrire     UP

    Stricto sensu les nuages apparaissent là ou le taux d’humidité relative atteint 100% (air saturé) et dont ils sont la « marque » visible.

    La question qui se pose est de savoir comment se forme ces poches (y en a qui disent « nuages ») d’air saturé. L’air devient « visible » (le nuage) lorsque l’humidité relative atteint 100%. Cette Hr (le petit nom du taux d’humidité relative) dépend à la fois de la pression ambiante (Hr croit lorsque P décroit), de la température (Hr décroit lorsque T croit) et bien sur de la quantité d’eau contenue dans l’air (exprimé en gramme par mètre cube d’air, de l’ordre de 15 à 30 g/m3 dans les conditions que nous rencontrons habituellement).

    C’est le plus souvent par détente de l’air (baisse de pression) que le nuage se forme

    • soit qu’il est animé d’un mouvement vertical interne (cas des cumulus avec leur mouvements verticaux, accompagné d’absence de nuage là ou l’air redescend, les rues de Cu)
    • soit que toute une masse d’air, initialement non saturée est déplacée/soulevée le long du flanc d’une montagné ce qui provoque une baisse de pression qui induit une augmentation de Hr ;

    Mais ça peut être la température qui baisse :

    • masse d’air initialement non saturée est poussée vers et refroidie par un sol froid (brouillard breton) ou par une mer très froide (brouillard de terre-neuve et d’Iroise, Bon, y a plusieurs types de brouillard, que je ne détaille pas ici.
    • ou par une baisse nocturne de la température du sol (radiatif) au dessous d’une masse d’air plus ou moins stagnante : brouillard dans le lit des fleuves, dans le bas des vallées, brouillard dans les plaines glacées l’hiver après une nuit claire. Si l’air est un peu brassé on a du brouillard, si l’air est tout à fait immobile on a de la condensation, le givre.

    Et ça peut être la teneur en eau qui augmente :

    • masse d’air chaude qui passe sur une étendue d’eau et qui s’y sature (mais se refroidi aussi un peu car l’évaporation consomme de l’énergie). Cas un peu particulier des Cu en plein océan qu’on peut observer par imagerie satellite (la mer est trs inerte certes, mais le soleil la réchauffe un poil et ça peut suffire)

    Enfin il faut noter que la poche (le nuage) se déplace parfois (les Cu par ex) avec la masse d’air ... ou ne se déplace pas du tout : alto-cumulus lenticularis visible au sommet des montagnes, sous le vent d’une masse d’air stable dans les rotor montant et descendant (les planneurs adorent, ici vol de pente, les Andes), ils sont traversés par l’air, la forme (poche, nuage) reste immobile
    .
    Aussi dur à avaler que ça soit il semble que tous les nuages soient traversés par l’air qui leur donnent leur forme, leur existence. Relire le bouquin « combien pèse un nuage » de Jean-Pierre Chalon (directeur de la formation à l’ENM), des planeuristes m’ont confirmé qu’ils en tiennent compte et le perçoivent au vent et sous le vent d’un Cu

    Bien sur, on pourra aussi développer les nuages instables (Cu), les très stables (Ci, cirrus), les entre les deux (cirro-cu ou strato-cu). et d’autres encore

    yvesD

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