image
image
image

Votre IP : 3.140.242.165
Dernier ajout : 19 avril
Visiteurs connectés : 40

image Conception
Développé sous SPIP
Informations légales

image
image
Recherche image

Pratiques et Techniques de la Plaisance

image

Accueil du site > Articles > Le confort à bord > Sur le pont > Bossoir pour moteur hors bord

Rubrique : Sur le pont

Dans cette rubrique on trouvera également :    (2 articles)

Bossoir pour moteur hors bord Une passerelle pliable pas (...)

__________________________________________________________________________________________________________________

Bossoir pour moteur hors bordVersion imprimable de cet article Version imprimable

Publié Juin 2011, (màj Mai 2011) par : Pil-Poil   

Copyright : Les articles sont la propriété de leurs auteurs et ne peuvent pas être reproduits en partie ou totalité sans leur accord
S'identifier pour s'abonner par mail Inscrit aux forum vous pourriez transmettre cette page à un ami plaisancier

Votre moteur hors bord est lourd à monter et descendre de son support du balcon arrière ? Si vous avez des lombaires fragiles, et un porte feuille plat, voici un petit montage pompé sur des réalisations commerciales à 600 euros, mais qui vous coûtera quelques dizaines d’euros avec du matériel du commerce hors marine, donc bien moins cher !

Un tube inox de 28 mm sert de potence articulée. Il se glisse dans un tube d’électricien de 32 mm qui lui sert d’axe de rotation pour faire tourner la grue . Le tube d’électricien est pris dans des bagues de 32 mm pour tuyau d’eau, bague assemblée avec une autre de 25 mm qui enserrera le balcon. Les deux bagues sont assemblées par un raccord plombier mâle-mâle laiton de 3/4 standard.

Evidemment, la potence repliée se met et se sort de son tube vertical en une seconde pour rangement dans le coffre du bateau ;-) Le tube vertical en PVC reste en place sur le balcon arrière.

Tout cela (y compris les poulies) se trouve dans les magasins de bricolage standards pour pas cher !

Voilà à quoi ça ressemble ouvert, replié, monté sur le bateau :

JPEG - 16.8 ko
Bossoir ouvert
JPEG - 8.8 ko
Bossoir plié
JPEG - 31.2 ko
Monté sur le bateau
JPEG - 34.6 ko
Sur le bateau et plié
JPEG - 31.5 ko
Fixation sur le balcon

Et les composants :

  • Raccord pour conduite d’eau polyéthylène de 32 mm et 25 mm (3 euros)
  • Tube inox 28x2mm , inox 10-18 (304) à 35 euros la barre de 6 mètres
  • Tôle dural de 3 mm (chute)
  • Tube électricien 32 mm à 5 euros les 3 mètres

Coût total, quelques dizaines d’euros et beaucoup de reste de matériau en rab pour le prochain bricolage.

Et les détails de réalisation :

JPEG - 36.5 ko
Noix de fixation au balcon
JPEG - 7.1 ko
Tube inox
JPEG - 18.1 ko
Feuille duralumin
JPEG - 5.5 ko
Tube électricien
JPEG - 23.8 ko
Palan de sortie
JPEG - 25.3 ko
Noix de fixation au balcon
JPEG - 21.2 ko
Platine de pliage et taquet
JPEG - 21.6 ko
Platine de pliage
UP


Répondre à cet article
(pour répondre à un message en particulier, voir plus bas dans le fil)

11 Messages de forum

__________________________________________________________________________________________________________________

__________________________________________________________________________________________________________________

  • 2 mars 2012 09:53, par phil44 écrire     UP  image

    Bonjour,
    Tres interressé pour la fabrication du bossoir.
    2 questions SVP :
    les cotes de réalisation
    comment cintrer proprement la feuille de duralumin
    par avance
    merci

    Répondre à ce message

    • Bonjour,

      En fait je n’ai pas de cotes et n’en ai jamais eues ! C’est le diamètre du tube inox (28mm et parois de 2mm) qui a guidé les dimensions du montage. Les photos devraient vous permettre d’imaginer comment le réaliser « à votre sauce » : moi-même je suis parti de photos de réalisation commerciales de catalogue.

      Le pliage à 180° se fait simplement autour du tube inox lui-même avec un étau, du biceps, et un peu de coup de main. En serrant le tube et la feuille dans l’étau parallèle aux mors on fait le premier quart de tour en frappant sur la cale en bois pour que la feuille épouse la forme du tube. Puis on fait tourner le tout dans l’étau pour accéder aux angles supérieurs à 90° autant que possible et on termine « à la main ». C’est un peu bestial, mais sans plieuse je ne sais pas s’il y a une meilleure solution ?

      GIF

      Répondre à ce message

      • 2 mars 2012 12:20, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        Pas toujours facile de plier du duralumin ou de du duralinox, le risque est grand de voir le morceau se fendre puis casser.
        Ca peut aider de chauffer la plaque mais attention de ne pas dépasser la température de fusion de l’alu, assez basse, vers les 500° je crois, et en tout cas beaucoup plus basse que l’oxyde pelliculaire (vers les 1200° de mémoire plus garantie).
        Il existe une astuce diabolique pour éviter de trop monter en température lors du chauffage : frotter le coté opposé à la flamme du chalumeau (molle, la flamme) avec du savon, à l’époque c’était du persavon, et chauffer ensuite mollement jusqu’à ce que le savon noircisse. Il y a une variante avec de la sciure de bois.

        Pour plier des toles de qq mm à 90° je n’avais pas recours à ce chauffage, mais à 180° ...

        Répondre à ce message

        • 2 mars 2012 18:42, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

          Une autre méthode de recuit, apprise dans ma jeunesse, qui ne fonctionne qu’avec un chalumeau oxyacétylénique, mais ne demande aucun ingrédient :

          • régler le chalumeau avec une flamme très riche en acétylène (juste un filet d’oxygène pour éviter les filaments volants). promener la flamme sur la pièce alu pour déposer un « revètement » de carbone black, façon pistolet à peinture, sur la zone à former
          • régler la flamme neutre (éclairante) et chauffer la pièce à partir de la périphérie de la zone noircie jusqu’à disparation du dépôt noir (garder la flamme en mouvement pour ne pas risquer de percer la pièce) : le recuit est bon quand le carbone a disparu.

          Pour les scientifiques ou ceux qui ont un thermomètre IR : le recuit doit se faire vers 350 °C.
          Accessoirement, cette technique de formage à chaud après recuit au chalumeau fonctionne bien avec les alliages 50xx et 60 xx, mais est déconseillée (= interdite en aéronautique)avec les familles 20xx (justement le duralumin) et 70xx qui ont tendance à criquer en limite de zone chauffée (nécessité de recuit isotherme au four).

          Répondre à ce message

  • 2 mars 2012 10:03, par Négofol écrire     UP Animateur

    Une remarque de puriste : surtout pas de duralumin : ce nom déposé désigne les alliages de la famille 20xx, contenant du cuivre (le plus courant est le 2024) qui se dégradent très vite en ambiance marine.
    Essayez de trouver du 5083 ou AG4MC, qui offrent une très bonne résitance à l’air salin !

    Répondre à ce message

    • Je suis d’accord avec Négofol. En pratique, j’ai pris une feuille d’alliage léger qui traînait à la cave (je ne sais pas quelle variété !) , et qui ne vieillit pas bien en air marin !

      Le tube inox est une variété industrielle achetée chez le grossiste de tubes inox pour l’industrie chimique, d’un prix dérisoire par rapport au prix schipchandler. Le vieillissement est un peu moins bon que le tube 316L poli, mais cela reste supportable.

      Répondre à ce message

  • 12 décembre 2020 19:53, par Crétois22 écrire     UP  image

    Bonjour
    Merci de votre conseil concernant ce bossoir « maison ». Pouvez-vous me dire où vous avez trouvé les fixations articulées permettant une fixation sur les tubes du balcon en diamétre 25.
    Merci de votre réponse
    Crétois22

    Répondre à ce message

  • 14 décembre 2020 12:01, par aikibu écrire     UP  image

    Admiratif du travail de « pil-poil » et sans jouer les begueules, j’ai resolu le probleme en frappant un palan en bout de bome ....les retenues de bome faisant office de bras de corne .
    C’est simple, de bon gout, et certainement pratiqué par tous ceux qui ont un palan volant pour suppleer à toutes sortes de manoeuvres où les bras ne suffisent pas...
    Interet du bossoir decrit, il vient à l’aplomb du moteur sur les filieres, ce que ne fait pas toujours la bome suivant les possibilités de fixation du support moteur.

    Répondre à ce message

  • 14 décembre 2020 19:31, par aikibu écrire     UP  image

    Je suppose, quoique sans certitude, que « l’obligation » du palan volant à bord est une obligation toute personnelle, mais il depanne souvent, surtout sur des bateaux lourds comme le mien, et gréé en bredidin avec un autre petit palan on fait des efforts phenomenaux....mais ce n’etait pas le sujet....

    Répondre à ce message

Répondre à cet article

UP

Copyright et informations légales