Bonjour,
En Méditerranée, (pas seulement), nombre d’entre nous ont l’habitude de pratiquer le mouillage sur corps mort. En général dans une zone protégée d’un ou deux vents dominants, dont le Mistral.
Habituellement, la ligne de mouillage se compose de la façon suivante :
un ancrage au sol : ancre à vis, bloc de béton ou prise sur chaine mère.
une manille,
une ligne montante : chaine ou boute de fort diametre, en règle soulagée par une bouée immergée.
une manille
un EMERILLON , autorisant la rotation du bateau suivant vents et courants, sans induire de torsion sur la ligne
pris sur la partie haute de l’émerillon via chacun une manille : la bouée de soutien de toute la ligne et la ligne haute fixe, gros cordage le plus souvent ou chaine sur laquelle viendra s’amarrer le bateau
l’amarrage du bateau, variable d’un propriétaire à l’autre, très souvent par 2 amarres textiles, une de chaque coté de la proue. D’autres préféreront mailler une chaine directement entre le haut de l’émerillon et un point fort sur le bateau.
L’émerillon représente donc une zone critique, habituellement définie à l’achat par la CMU , Charge Maximale Utilisation garantie par le constructeur.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Charg...
Sur quelle base, (efforts, durée , typologie de l’implantation du mouillage notamment) , pourrait on proposer une évaluation de la sécurité de l’émerillon ?
La CMU pourrait être proposée pour une utilisation à la bonne période, une large majorité des bateaux passant l’hiver au sec. Celà veut dire la capacité à subir quelques coups de vents occasionnels, et un clapot plus ou moins important , mais prolongé.
Un bateau à l’année, acceptant de subir les tempêtes hivernales , vent et surtout houles, sur un tel type de mouillage devrait envisager un large surdimensionnement de toute la ligne , au prix de fortes charges sur le bateau lui même.Mais ce cas est un peu hors sujet de la présente interrogation.
Pour fixer l’idée, est ce que pour un bateau de 10 tonnes, une CMU de 1 tonne parait suffisante, pour envisager une durée de vie de l’émerillon d’au moins un an ?
Francois.