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Pratiques et Techniques de la Plaisance

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Accueil du site > Forum technique > Le confort à bord -forum- > Reservoir et systèmes eaux noires

Rubrique : Le confort à bord -forum-

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Reservoir et systèmes eaux noiresVersion imprimable de cet article Version imprimable

Publié Novembre 2013, (màj Novembre 2013) par : Patrick Coutin  image   

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Bonjour,
Je cherche a remplacer mon vieux système d’eau noire, difficile à entretenir (WC électrique Jabsco, Cuve au fond du bateau, évacuation par pompe en mer, ou par nable sur le pont)
Je cherche le bon système de cuve et je m’interroge sur les cuves a vidange par gravité. Est ce que cela fonctionne avec un WC électrique ?
Sur ce sujet quel serait le système le plus fiable ? le plus simple ?
Merci. Amitiés.
PC

UP


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27 Messages de forum

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  • 4 novembre 2013 12:14, par Sergio écrire     UP

    Bonjour Patrick,

    Tu veux dire que ta pompe électrique enverrait les matières dans une cuve et que celle-ci se viderait pas gravité ?

    Si c’est le cas, j’ai un doute. Les évacuations des cuves se vidant par gravité se bouchent à la longue...

    Sur notre bateau, après pas mal de pb de cuves bouchée, j’avais installé une pompe à main et je vidais manuellement.

    Répondre à ce message

    • 4 novembre 2013 13:11, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Bonjour
      Aucun problème si la descente par gravité est directe.
      Pour le reste ça se bouche comme toutes les canalisations de WC. Ca se débouche sans problème à l’acide ménager et à l’huile de coude...
      Une fois tout les ans comme d’habitude :-O

      Sinon, on peut éviter un macérateur électrique avec une Jabsco manuelle... on aggrave simplement le risque d’engorgement (drôle de façon de parler), de l’évacuation...
      Cordialement
      Michel

      Répondre à ce message

  • 5 novembre 2013 10:27, par Koala-5 écrire     UP

    Voilà ce que j’ai fait sur mon Gib Sea 106 S

    http://le.bar.du.port.xooit.fr/t155... noires

    Pour l’installer, j’ai enlevé l’équipet qui se trouvait derrière les toilettes et découpé le fond pour le passage des tuyaux et des vannes prévues initialement

    La cuve s’encastre dans l’emplacement et est cachée par un panneau de bois. Le tuyau d’évent, passe sous le vaigrage du plafond et ressort au niveau d’une manche à air (par orifice d’évacuation de l’eau).

    Lors de son installation, il y a 4 ans, j’avais prévu un système de by-pass avec des vannes sphériques en plastique de 40 mm (type piscine/jardin) .
    Après quelques jours de service, elles sont devenues extrêmement dures à manœuvrer jusqu’à être complètement bloquées .

    Du coup j’ai changé le circuit, j’ai supprimé ces vannes. Tout passe par la caisse à eaux noires, et je n’utilise plus que la vanne de coque.

    Avant utilisation, je ferme la vanne de coque et pompe 2 à 3 litres d’eau, de façon à ce que la tuyauterie d’évacuation et le fond de la cuve soient avec de l’eau claire.
    Après vidange en mer, je remplie la caisse à moitié et laisse la mer jouer les shakers, pour bien nettoyer les résidus avant rinçage final et remplissage partiel comme dit plus haut.

    Régulièrement j’ajoute 1 ou 2 cuillerées d’huile de salade et du vinaigre dans la pompe et procède au moins une fois en fin de saison, à un détartrage complet de l’ensemble avec 1/2 verre d’acide chlorhydrique dilué 2 fois.

    Depuis maintenant 3 ans, je n’ai pas de problème de bouchage, ni de difficulté pour manœuvrer la vanne de coque.

    Contrairement à ce que l’on pourrait croire le tartre se dépose très vite dans le corps de pompe, bec de canard, les tuyaux et les vannes. Donc il faut le traiter régulièrement.

    Le point important est de ne rejeter dans la dite cuve, que ce que l’on a mangé ou bu la veille, mais surtout pas les papiers Q !!!

    Cependant, en cas de mauvais écoulement ou d’obstruction de la sortie, il faut fermer la vanne de coque, boucher l’évent et donner quelque coups de pompe pour mettre la caisse en légère pression.
    On ouvre alors la vanne de coque et un bon « frouchhh » vient signifier que le bouchon est parti.
    Les oblades et autres saupes sont alors à la fête.

    Répondre à ce message

    • 5 novembre 2013 10:38, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Bonjour Christian et merci, et bienvenue !!!
      En fait l’acide chlorhydrique joue le rôle d’acide ménager, c’est lui qui détartre…
      Je suis en train de m’équiper, mais, j’ai un ami qui aussi opté pour ce choix, lui par contre a un problème de tracé pour l’évacuation…
      Êtes-vous en sortie directe (droite, sans coude) pour l’évacuation ???
      Cordialement
      Michel

      Répondre à ce message

      • 5 novembre 2013 10:54, par Koala-5 écrire     UP     Ce message répond à ...

        Oui ! sortie directe entre la cuve et la vanne de coque (tuyau de 40 mm) ; mais il y a quand même un coude sous la cuve.

        Les bouchages dont je parle, se situent au niveau de la vanne de coque (d’origine), qui est plus étroite que le tuyau. Mais en laissant toujours de l’eau dans la tuyauterie et le fond de la cuve, ils ne sont quand même pas fréquents.
        L’acide chlorhydrique est quand même plus efficace que le vinaigre pour détartrer.

        Pas de crainte pour l’environnement, il est, comme la soude caustique, tiré du sel de mer.

        Répondre à ce message

  • 6 novembre 2013 18:19, par j paul écrire     UP

    bonsoir
    il me semble qu’en fait c’est l’urine qui précipite avec l’eau de mer. Alors un bonne solution pour ceux qui ont de l’eau douce en quantité est de se servir de la douchette pour mettre de l’eau ds la cuvette.
    bien a vous
    j paul

    Répondre à ce message

    • 7 novembre 2013 01:35, par tilikum écrire     UP     Ce message répond à ...

      Alors un bonne solution pour ceux qui ont de l’eau douce en quantité est de se servir de la douchette pour mettre de l’eau ds la cuvette.

      En partant du principe que c’est bien le mélange d’urine et de l’eau de mer qui pose problème on a deux solutions :

      • Utiliser de l’eau douce à la place de l’eau de mer est en effet une solution radicale.
      • L’autre solution toute aussi radicale consiste à utiliser l’eau de mer mais en éliminant totalement l’urine... ! ;-)

      En pratique, avec un chiotte classique à pompe manuelle il suffit de pomper, pomper, pomper... mais c’est fatiguant.

      Je suis équipé d’un Jabsco manuel classique, auquel j’ai ajouté deux pompes électriques :

      • Pour l’évacuation, une pompe Sealand de 17 l/m prévue pour le pompage des cuves à eaux noires, presque silencieuse et peu gourmande en énergie.
      • Pour l’arrivée d’eau de mer, j’avais installé les premières années une pompe à clapets Jabsco, également de 17 l/m mais assez bruyante. Je l’ai remplacée par une pompe centrifuge à débit réglable, moins gourmande en énergie et surtout parfaitement silencieuse.

      Contrairement à l’horrible, chère et fragile pompe broyeuse Jabsco capable de réveiller la moitié d’une marina la nuit, mes pompes ne dérangent personne en plus d’être increvables... B-)

      Je viens de démonter l’ensemble pour travaux sur la coque, après presque dix ans d’utilisation, pas la moindre trace de calcaire dans la tuyauterie qui est du vulgaire « tricoclair » ! :-)

      Seul bémol à mon système : ce n’est pas vraiment adapté pour une cuve à eaux noires, vu la quantité d’eau que je fais circuler... :-/

      _/)

      Répondre à ce message

  • 8 novembre 2013 15:42, par j paul écrire     UP

    bonsoir
    mettre des pompes pourquoi pas, et allons jusqu’au bout : quid des SFA (à terre c’est parfait)
    bon WE
    j paul

    Répondre à ce message

    • 8 novembre 2013 16:26, par aikibu écrire     UP     Ce message répond à ...  image

      L’idée parait bonne, et je n’ai pas encore verifié s’ils ont des moteurs 12V, mais deja il faut 1,7bar en amont, ce qui est rédhibitoire sur un bateau...une pompe avec 17m de hauteur manometrique est rare, couteuse à l’achat et en Ah....

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      • 8 novembre 2013 16:35, par aikibu écrire     UP     Ce message répond à ...  image

        En creusant un peu, la solution ’tilikum" me parait judicieuse...
        Peut etre qu’en sortie pompe « sealand » un vanne trois voies cuve/mer pourrait faire le job, puisqu’ apres evacuation vers cuve il serait possible de rincer la pompe vers la mer, ou directement à la mer, au large....
        La stratification des dechets dans la canalisation vers la cuve resterait un probleme...???

        Répondre à ce message

  • 9 novembre 2013 13:45, par Vent de Folie écrire     UP

    Vous avez l’air de dire (YvesD et Aikibu) qu’on ne peut pas connecter une cuve à eau noires avec un Lavac.
    Vous m’inquiétez un peu car j’ai fait cette installation, mais elle n’a encore jamais servi.
    J’ai utilisé une première vanne 3 voies sur l’aspiration de la pompe reliée au fond de la cuve et une deuxième à la sortie reliée au sommet de la cuve.
    Le principe me parait bon, mais comme je ne l’ai jamais testé, quels problème voyez-vous ? Trop de volume brassé par la pompe ?
    Rémy

    Répondre à ce message

    • rappel sur le fonctionnement de la pompe Lavac, tout le monde n’étant pas familier avec ce système très britannique : le vase des WC est rendu étanche pas un couvercle/abattant doté d’un joint assurant l’étanchéité. Une unique pompe (genre pompe whale pour pompe de cale) aspire le bas et le rejette à la mer, ce qui crée une dépression aspirant l’eau de mer vers la périphérie du haut du vase, eau réputée assurer le nettoyage du vase. Le tuyeau alimentant le même vase est doté du légère soupape qui rompt légèrement la dépression et permet entre autre, au bout d’un temps fini (compter 60") d’ouvrir l’abattant pour constater ou non la propreté du résultat. Il n’y a pas de levier inverseur pour choisir de vider ou de remplir, la même pompe vide, et crée la dépression qui remplit. Diabolique de simplicité même si l’abattant étanche a piégé plus d’un continental qui a tenté - la première fois - de l’ouvrir malgré la dépression et s’est aspergé le bas du ciré de liquide souvent déjà propre (meilleur des cas)
      Fin du rappel.

      Mon doute sur lavac + caisse à eau noire vient du grand nombre de coup de pompe qu’il faut donner (6 coups, pause, 6 coups, moi c’est 8+8) et parfois il faut doubler après ouverture) dont l’effet de bord et d’ingérer/évacuer beaucoup (vraiment beaucoup) d’eau dans le système pour qu’il fonctionne correctement, quantité sans doute incompatible avec le faible volume (20 à 50 litres) des caisses à eau noires

      Mais mon inquiétude est sans doute infondée, du moins selon le constructeur. Voire page 18 et suivante de sa notice sur la faisabilité et même l’intérêt d’un tel système.
      Voir page 13 pour le schéma du système

      Dans un post suivant un extrait d’un autre pdf montrant une installation avec caisse noire (holding tank)

      Répondre à ce message

      • schéma avec caisse noire

        Répondre à ce message

        • Ce PDF montre deux choses :

          Le montage en série d’une pompe manuelle avec une pompe électrique... pour moi, la pompe électrique devrait-être en aval (après) la pompe manuelle, pour qu’elle reste en dépression... et immobile ! |-)

          La deuxième chose est une question de vocabulaire :

          • En France, dans le cas d’une vanne dotée d’une entrée et deux sorties on parle toujours d’une « vanne trois voies ».
          • Les Anglais semblent plus logiques : dans le même cas d’une vanne avec une entrée et deux sorties, ils comptent comme moi... deux voies ! « two way valve » :o)

          Comme dirait Robert : du bon sens paysan... n’est-il pas ? :-P

          _/)

          Répondre à ce message

          • Perso je n’ai pas d’experience du « lavac » aussi je ne m’avancerai pas sur ce terrain glissant.....
            Persiste à penser qu’une pompe « sealand » sortie cuvette, avec evacuation par vanne trois voies, vers la cuve ou la mer, devrait dans ce dernier cas pouvoir faire le taf, puisqu’alors on peu faire passer autant d’eau de rinçage que l’on desire.
            Le probleme que je soulevais etait de savoir si la canalisation vers la cuve, peu rinçée, pour ne pas engorger cette derniere, n’allais pas se stratifier à plus ou moins long terme..
            La question etait ce temps .....s’il y a des experiences..
            Les anglais ont toujours eu une façon particulière de compter...une vanne normale a deux voies, entrée et sortie, et une trois voies, une entrées et deux sorties....tout depend de ce que ce que l’on compte les voies ou les sorties.....

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            • Les anglais ont toujours eu une façon particulière de compter...une vanne normale a deux voies, entrée et sortie, et une trois voies, une entrées et deux sorties....tout depend de ce que ce que l’on compte les voies ou les sorties...

              Cette manière de compter est bien française ! En effet, les Français ne comptent pas les passages possibles mais les trous de l’objet ... :o)

              • En France, une vanne ordinaire avec une entrée et une sortie... = deux voies ? :-|
              • En France, une vanne qui a une entrée et deux sorties = trois voies ? :-/

              Les Anglais, moi-même et peut-être le reste du monde comptent les passages possibles  :

              • Donc, pour une vanne ordinaire à une entrée et une sortie, un seul passage possible... = une voie !
              • Et pour une vanne ayant une entrée et deux sorties, deux passages possibles = deux voies !

              Ceci dit, on ne va pas se battre pour de l’orthographe, mais en ce qui me concerne, ce n’est pas parce qu’une majorité des gens, y compris des pros à en croire les catalogues pensent avoir raison que je vais prendre cela pour de l’argent comptant ! :-P

              _/)

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              • Compter le nombre de trou ou le nombre de passage, pourquoi pas, en effet, tant qu’on le sait (ground floor, first floor et rez de chaussée ...)
                Et préciser (pour une trois voie) en T ou en L, bien utile aussi
                Et même limer les butées de la poignée d’une trois voie en T pour en faire ce qu’on vise ...

                Mais là ou je cane, c’est sur le prix des trois voies, ca varie de  20€ à 60€- pour un même diamètre (disons 1/2"). Qui saura m’expliquer la raison profonde : différence de métaux, différence de marge, ..., d’autant plus que comme c’est pour du gasoil l(sélecteur de tank ou by-pass d’un dispositif de comptage en cours d’élaboration) la résistance à la corrosion est peu sollicitée

                Répondre à ce message

              • Bonsoir
                J’ai du mal à interpréter....

                • S’agit il de voies en impérial
                • S’agit il de voies en métrique...

                - 
                Notez que cela laisse le turco breton sans voix :o) :o) :o)

                Je m’équipe en gravitaire pur et dur... avec l’existant en matière de pompe : l’ “horrific”’ escroquerie Jabsco manuelle

                • Les sorties de mon réservoir seront en métrique
                • Celle de mon existante Jabsco (dite l’escroc), en impérial...

                L’hiver sera rude...

                Michel

                Répondre à ce message

                • En pratique, en plomberie on parle en pouces « pas du gaz » qui est différent du pouce officiel anglais ou américain qui vaut 25,4 mm.

                  Cela fait bien trente ou quarante ans que dans les catalogues d’outillage de plomberie de l’époque on pouvait lire :

                  • 1/2" anciennement 15/21 mm
                  • 3/4" anciennement 21/27 mm
                  • ... etc. ! ;-)

                  On voit du premier coup d’œil qu’il y a une norme internationale déjà ancienne qui pourrait parfaitement fonctionner si les abrutis de shipchandlers ne prenaient pas un malin plaisir à proposer systématiquement des embouts et des tuyaux absolument incompatibles entre eux, sauf en jouant avec un décapeur thermique ! :-((

                  _/)

                  P.S. Totalement hors sujet, mais ça me fait penser que j’ai dans un coin un très vieux petit bouquin mémo technique qui montre tous les « pouces » qui ont existé... dont le pouce français ! :-))

                  P.S. 2 Tout autant hors sujet, mais juste pour rire et dire que la nature a été sympa avec moi : il se trouve que mes pouces, ceux de mes mains, mesurent exactement un pouce de large officiel (in), tout comme mes pieds correspondent exactement au pied (ft) officiel ! B-)

                  Répondre à ce message

                  • Le Pied de Roi français faisait en effet 0.3248 m, alors que le pied anglais fait 0.3048 m...
                    Les Français ont de grands pieds depuis Berthe, c’est bien connu !
                    Le pouce français faisait donc 27.06 mm : j’ai dans ma chambre un baromètre en bois doré daté de 1774, parfaitement fonctionnel et très précis, malgré sa mécanique étonnante (un baromètre à mercure entraînant une aiguille grace à un flotteur et un ensemble de fils et poulies) ce qui fait que je consulte tous les matins la pression atmosphérique en pouces de roi : une habitude à prendre, comme la température en degrés Réaumur du même instrument...(4/5 de la température en degrés Celsius).

                    Les annuaires du Bureau des Longitudes contiennent dans leur première partie une liste de toutes les unités en vigueur dans les différents pays, ainsi que le poids des monnaies. J"en ai quelques-uns du début du XIXème siècle : commercer ou voyager devait être plutôt complexe..
                    .
                    Le pouce « pas du gaz » n’est en fait pas différent du pouce anglo-saxon : c’est simplement que la dénomination correspondait au diamètre intérieur approximatif du tube à l’époque de la création de la norme : les progrès ont amélioré la résistance des tubes (acier), ce qui a permis d’augmenter le passage, en conservant le diamètre extérieur puisque les outils et raccords étaient normalisés : un tube de 1/2 pouce soit 12.7 mm d’alésage était donc devenu un 15/21 (diamètres intérieur/extérieur) lors de l’adoption du système en France : le filetage gaz 1/2 pouce, dénommé en France 15/21 fait bien 20.955 mm de diamètre extérieur... D’ailleurs le 3/4 pouce, alias 21/27 était appelé 20/27 vers 1900 : toujours le progrès ! La norme ISO 228-1:2000 fait mention de « dénomination du filetage » et pas de diamètre.

                    Un piège à c...s : les Suisses ont un système de raccords utilisant les mêmes diamètres mais un pas métrique : leur 15/21 est un M21, totalement incompatible ! J’ai découvert ça avec un déshumidificateur dont le raccord d’évacuation ressemblait à du 21/27 mais n’en était pas : pas de 300 au lieu de 14 filets au pouce : ça a fini au tour...

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                    • Je ne suis pas certain de bien comprendre : dans le cas de ce 1/2", veux-tu dire que le diamètre d’origine étant 12,7mm intérieur pour 21 mm extérieur (4,2mm d’épais) a pu, après progrès, être porté à 15mm intérieur tout en gardant le 21 mm extérieur (3 mm d’épais) ?

                      Pour se convaincre de l’immense diversité des filetages et diamètres il suffit d’aller au rayon « rénovation de plomberie historique » de Castorama, on y trouve (de mémoire) une trentaine de gabarits de filetage à comparer au modèle qu’on veut rénover. Hallucinant.

                      Une source très complète d’unités se trouve sur http://www.weights-and-measures.com... (les 16 quarts des compas anglais se trouvant à http://www.weights-and-measures.com... , sachant que les compas français n’en comportent que 8). On doit pouvoir y retrouver aussi l’équivalence « 5 » et « royals are high » et consorts.

                      En pièce jointe une table des filetages UNC/UNF/UNEF et autres Witworth utilisés sur les moteurs UK et US, table qu’on peut charger sur http://www.technocalcul.com/FR/viss... et qu’on peut utiliser, avec une jauge, pour retrouver le diamètre exact auquel correspond un nombre filet par pouce donné.

                      Au final, bien content de savoir enfin ce que 12-17 ou 15-21 représentent. Mieux vaux tard que jamais.

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