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Pratiques et Techniques de la Plaisance

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Accueil du site > Forum technique > Le grand voyage -forum- > Projet de navigation au large : quel matériel informatique et quels type de cartes

Rubrique : Le grand voyage -forum-

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Projet de navigation au large : quel matériel informatique et quels type de cartes Version imprimable de cet article Version imprimable

Publié Novembre 2020, (màj Novembre 2020) par : Tyfon  image   

Copyright : Les articles sont la propriété de leurs auteurs et ne peuvent pas être reproduits en partie ou totalité sans leur accord
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Bonjour à tous,

en préparation grand voyage (départ 2022), je suis en pleine réflexion sur l’équipement à installer à bord pour gérer de manière efficace et sécurisée une nav qui se fera souvent en solo.
Je dois m’équiper d’un radar qui devra m’aider à assurer une veille active+alarme (ais déjà à bord + reso seatalk), choisir un/des logiciels de cartographie/routage + cartes en évitant d’y laisser ma chemise, choisir l’équipement informatique pour la table à carte et l’extérieur....
Aujourd’hui un petit raymarine E7 assure l’essentiel a bord.

En résumé, 2 questions principales se posent :
- Comment organiser mon système de navigation électronique en relation avec l’installation d’un radar
- Comment organiser la cartographie électronique : quels logiciels, quel type de matériel et, où l’installer

Je dois préciser que, n’ayant pas navigué depuis les années 2000, je fais un saut quantique sur ces outils de nav et que donc c’est sans réelle expérience que je m’aprete à faire ces choix cruciaux.

D’où ces questions à la communauté, si certains peuvent nous faire bénéficier de leur expérience et avis ce sera avec bonheur !

Merci à tous
Olivier

UP


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(pour répondre à un message en particulier, voir plus bas dans le fil)

30 Messages de forum

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  • Bonjour
    Je vous ferai une réponse plus détaillée sur la cartographie plus tard
    Concernant les radars, il existe sur PTP, sur la page d’accueil, un outil de recherche (matérialisé par une loupe, en haut et gauche de la page). A la question « radar » il renvoie une série d’articles et de questions.
    Celle ouvrant sur la rubrique « radar » renvoie à ce lien : http://www.plaisance-pratique.com/-...
    Vous proposera tous les articles spécifiques à cette question

    Cordialement, Michel

    Répondre à ce message

  • Navigation électronique

    Préambule : je ne traiterai que de solutions simples et facilement trouvables sur le marché, excluant tout bidouillage personnel. Ne sera pas abordé également les solutions intégrées au bateau, généralement très onéreuses, on dépasse vite un budget supérieur à 10.000 €
    Trois problèmes de base : comment se situer, sur quel type de carte et comment communiquer ???
    Les réponses peuvent être multiples, en fonction du budget, de sa philosophie sur la sécurité et du programme de croisière. Pour une navigation côtière connue et ponctuée d’arrêts quotidiens, une simple tablette suffira. Le débat fait rage à ce sujet et a été traité ici sur PTP : si vous tapez « tablette » dans l’outil de recherche PTP, vous obtiendrez des liens vers 53 articles ou fils de forum et 153 commentaires (154 avec le mien LOL). Pour lire le plus récent, voir ICI .

    Pour faire court sur les tablettes (très court) :
    • Avantage des tablettes : elles sont généralement pré équipées d’un GPS, leur faible coût, leur apparente simplicité, une cartographie Navionics bon marché et relativement fiable, du moins, pour l’Europe.
    • Inconvénients des tablettes : limitées au monde androïd ou iPad, handicapée par leur luminosité en plein soleil, fragiles, perdables et d’accès tactile pas nécessairement facile d’utilisation pour de gros doigts gourds et humides, mais leur défaut fondamental sera celui du phénoménal “boxon” auquel on sera confronté si l’on souhaite créer, modifier, transférer des répertoires sous l’univers android (iPad, je ne sais pas)
    Pour aller plus loin et plus au large

    Concernant le positionnement avec un choix vite tranché : navigation astro ou positionnement électronique ??? Clairement, aujourd’hui, tout le monde opte pour les facilités offertes par le positionnement GPS. Pour les tenants de l’astronomie, voir sur PTP : F Marguet hist. navigation. Pour tout ce qui touche la navigation, taper “ GPS ” dans l’outil de recherche PTP pour obtenir des liens vers 2 rubriques, 238 articles et 177 commentaires. (178 avec celui ci !!!)

    Préambule au choix matériels

    Pour gérer de multiples besoins : état des données de navigation (sondeur, speedo, anémomètre, etc...), mais aussi des contrôles (contrôle du pilote, charge des batteries, différentes températures, niveau des réservoirs d’eau, etc...) et/ou ceux de la communication (VHF, 4G, WiFi), ou encore de la signalisation (radar, AIS) ou du positionnement (cartographie, GPS)... la technologie offre le choix de multiples moyens d’inter connections : soit à partir de modes ouverts (NMEA) soit propriétaires (Seatalk pour Raymarine en particulier), des solutions centralisées pourront être obtenues à l’aide d’écrans multifonctions, soit des transferts de données basées sur des moyens WiFi, BlueTooth, ou multiplexeurs.
    Chacun aura ses solutions, plus ou moins technologiques, en fonction de son niveau d’expertise.
    D’expérience, et pour le grand large  :

    • Cartographie : a t on besoin d’une carte précise au grand large, et en eaux saines ??? Non...
    • GPS : a t on besoin d’un positionnement précis, non, à une exception, celle de la veille AIS, mais tempérée par le fait qu’au grand large peu de monde émet, ce qui limite la sécurité du système
    • Navigation : a t on besoin de centraliser ces infos sur une lecteur unique : non, par contre les infos primordiales (sondeur pour tous, et anémomètre pour les multicoques) doivent pouvoir déclencher des alarmes en permanence.
    • Quand aura t on besoin d’une cartographie détaillée ? Essentiellement en proximité côtière, là où se joignent les multiples besoins d’équipement : communication (VFH, 4G) radar, AIS, gestion du pilote, précision de la cartographie.

    Solutions basiques

    Pour des raisons de bon sens et de facilité d’emploi, je préfère la redondance de multiples outils dédiés chacun à leur métier. pour le cas présent :

    • Le Raymarine E7 existant est un GPS traceur réputé de haute précision, mais son écran tactile 7 pouces limite sa lisibilité. Il dispose d’une entrée et d’une sortie NMEA0183 et d’un connecteur NMEA2000 et est également compatible avec le réseau SeatalkHS et les réseaux Wi-Fi. Il peut lire les cartes Navionics, Raymarine et C-Map (v3 et +)
    • En complément, des solutions matérielles redondantes, donc sécurisée
      • Pour le positionnement, des Récepteur GPS à sortie USB BU-353-S4, compatibles W10, et pour un prix inférieur à 50 €, permettront de sécuriser le positionnement pour tous les programmes de navigation tournant sur PC : OpenCPN, ScanNav, pour ceux que nous avons testé sur PTP. Pour ce type de produit, la recherche du mot GPS BU, sur PTP, donne 110 réponses pour les articles et 270 commentaires
      • VHF/AIS avec une antenne GPS intégrée, sans transpondeur. C’est la limite du système AIS. Les données récupérées ne concernent que celles des mobiles en émission. On peut se caler sur eux pour les éviter, mais... ca ne libère pas d’une obligation de veille active, pour ceux qui n’émettent pas (pêcheurs, militaires, douaniers, systèmes en panne, ou équipage à la belote...)
      • Pilote automatique : je suis formel, la sécurité exige une veille, être obligé de sortir pour modifier la route du pilote amène à jeter un œil sur l’horizon. C’est un élément de sécurité actif
      • Données de navigation : si elles sont issues du système intégré du bord, deux seulement auront de l’importance (essentielle) en lecture dans le cockpit : le sondeur (bien étalonné) et pour les multicoques, l’anémomètre et ses alarmes pour réduire la toile rapidement). Pour le reste, si le vent vous rabat les oreilles avec deux ris... vous saurez qu’il est temps de prendre le troisième !!!
      • Les moyens de lecture des cartes, du positionnement, de communication en proximité 4G : un ou deux PC, sous W10 me concernant, offrant toute une gamme d’outils modulables
      • Les moyens de positionnement en approche côtière. Là, une tablette mais même un smartphone avec un grand écran, utilisant la cartographie Navionics, suffira dans le cockpit, en veillant sur un risque majeur : celui d’une batterie déchargée.

    C’est mon style de navigation, et c’est un témoignage dont on peut discuter. Plus tard j’aborderai les problèmes de logiciels de navigation, avec trois types de produits testés sur PTP : SailGrib WR pour android, ScanNav et OpenCPN pour W10 (OpenCPN : 439 articles, 14 rubriques et 315 commentaires, par l’outil recherche de PTP)

    Répondre à ce message

    • « leur défaut fondamental sera celui du phénoménal “boxon” auquel on sera confronté si l’on souhaite créer, modifier, transférer des répertoires sous l’univers android »
      D’accord avec toi, pas facile... Une solution que j’utilise et qui donne d’assez bon résultats : utiliser un gestionnaire de fichiers. Pour ma part, c’est Total Commander, gratuit, et qui fonctionne avec tous les android (tablettes et smartphones ; il existe même une version pour PC windows, mais qui présente moins d’intérêt, la gestion des fichiers/dossiers étant plus simple

      Répondre à ce message

  • Un grand MERCI déjà pour ces informations très complètes.

    Cela me conforte sur l’idée initiale que j’avais de m’équiper avec un PC + logiciel de navigation+ écran digne de ce nom, config qui permet ensuite d’avoir accès à bcp d’outils et logiciels (fichiers gribs, routage, googleEarth..) tout en permettant le stockage et la manipulation des fichiers/données...Là on est complètement en phase.
    Reste à traiter la replication à l’extérieur que je pensais faire en m’équipant d’une tablette (fixée à la barre ou sous la capote) plutot que d’utiliser mon smartphone, ça me semble plus sécu pour les manoeuvres d’approche. On en trouve d’occase à bon prix sur LBC, meme des tablettes durcies. J’ai vu qu’il y a une proposition de tablette réellement lisible au soleil, mais pas donné et tout nouveau donc pas de retour d’expérience (je ne sais plus quel est le site, faut que je retrouve)
    Je précise que je ne suis pas apple donc pour moi ce ne peut être que des accord Windows/android (ou aussi possiblement Linux/android)...

    Je vais dans un premier temps garder le E7 mais je commence à penser qu’il n’a pas vraiment d’utilité à terme dans une configuration centrée sur PC+logiciel. Pour peu qu’il existe des moyens de connecter le reseau seatalk au PC bien sûr.

    Pour la veille en solo, donc AIS déjà à bord (raymarine 650 je crois), et radar obligatoire capable de me faire quelques balayages toutes les 10 mn (il faut dormir de temps en teps). le tout relié à une alarme digne de ce nom. J’ai lu avec intérêt la littérature PTP et je suis presque convaincu par la fameuse fixation mobile pour que le radome reste à l’horizontale...il faut toutefois casser sa tirelire, ou être bricoleur !

    Dernière précision : je suis dans le cotentin (Carentan), je navigue en manche...enfin quand j’aurai remis le canot à l’eau :-)
    cordialement
    Olivier

    Répondre à ce message

    • Juste quelques points :
      Radar et AIS.
      En navigation au large, l’AIS est amplement suffisant. Tous les gros, et maintenant la majorité des plaisanciers en sont équipés, et il a l’avantage d’être très peu gourmant en énergie, contrairement au radar. En côtier, il ne sert quasiment à rien : en Europe, il y a trop de cibles avec les plaisanciers et les pêcheurs, et l’alarme sonne tout le temps, ailleurs, dans des pays plus exotiques, les locaux n’en n’ont pas. C’est là que le radar peut être utile, la nuit et par brouillard. Mais combien de fois navigue-t-on en côtier la nuit et par brouillard ?
      Autre problème, l’affichage des données radar sur un PC : pour l’instant, ça ne fonctionne que pour des couples logiciel-radar spécifiques : Furuno et Time Zero (avec des prix de radar et logiciels extravagants), Koden et Scannav, mais en beta test, Garmin et OpenCpn (mais je n’en suis pas certain)
      Un avis tout à fait personnel, je ne prendrais pas de radar, et utiliserai le budget pour des voiles, des panneaux solaires, ou un déssalinisateur
      Affichage dans le cockpit :
      Personnellement, je suis encore capable de mémoriser une carte vue sur le PC avant d’atterrir, et je n’ai besoin d’une cartographie dans le cockpit que très occasionnellement, dans des cas compliqués, Dans ces cas là, j’ai une tablette bas de gamme avec Navionics. On peut aussi se servir d’une tablette comme deuxième écran d’un PC et le piloter : je l’ai fait mais j’ai abandonné (trop compliqué à paramétrer, et solution souvent plantée), Sinon, si tu choisis un logiciel de nav qui lit les navionics, garde ton E7 et charge le avec les cartes Navionics, tu auras les mêmes infos.
      Logiciel de nav et cartographie
      Si on se limite aux logiciels Windows, 3 catégories : les chers comme Time Zero, les moyens chers comme Scannav, les gratuits (ou presque comme OpenCpn
      Les deux premiers lisent tous les types de cartographie (payantes bien sur), Pour OpenCPN, pour des cartes de détail, la solution est la cartographie issue des ENC officielles, OeSenc, payantes mas pas trop chèrs. C’est certainement la solution la plus économique (faut que je me force pour dire ça, je suis un fan de Scannav :) )
      Robert

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  • 23 novembre 2020 09:53, par yoruk écrire     UP Animateur

    Cartographie

    L’utilisation facile et efficace du GPS a bouleversé les habitudes cartographiques. Si pour une navigation restreinte et habituelle ; l’utilisation d’une carte papier que l’on mettra religieusement à jour à l’ancienne, peut se concevoir, très vite, plus au large, plus loin, vers des régions plus exotiques, ces cartes montrent leurs handicap : soit par le manque de place pour les stocker, soit par la difficultés des mises à jour, mais aussi et surtout par leur coût.
    Les technologies cartographiques ont explosées, boostées par les moyens techniques offerts par le progrès de l’informatique personnelle. Entre mon PC IBM-XT des années 90 et mon PC portable actuel, le potentiel de mémoire périphérique a été multiplié par 200, voire 600 fois si je m’équipe de deux petites disques externes. Les prix eux, ont été divisés par huit !!! Mais surtout la révolution la plus marquante viendra de l’évolution des moyens de communication. Aujourd’hui l’acquisition d’une bonne cartographie (adaptée à vos besoins), passera par des connexions internet, soit par un abonnement 4G, et demain 5G en proximité côtière, soit par la WiFi au port. On abordera ce domaine de la communication une autre fois, en traitant de la météorologie au large.

    Cartographie électronique allégée

    Les offres ont explosées avec l’arrivée des facilités offertes par les smartphones et autres tablettes. Propositions souvent liées aux développement de solutions faciles d’accès

    • Soit par des fournisseurs de routages météorologiques. Essentiellement deux grandes familles
      • Pour le monde android :SailGrib WR
      • Pour le monde iPad : Weather4D
      • Mais il en existe beaucoup d’autres, taper le mot « routage » dans l’outil de recherche PTP provoquera 64 réponses pour les articles, 4 pour les rubriques et 122 (123 avec celui-ci !!!) commentaires...
    • Soit par des spécialistes de la cartographie offrant des solutions allégées pour préserver leurs part de marché. Parmi les plus connus
      • Navionics et son application Boating
      • C-Maps et son application Embark

    Cartographie embarquée sur le PC du bord

    Préambule : ne sera traité ici que le monde W10, par facilité pour l’auteur

    Ces propositions ont pour origine, soit directement les services hydrographiques nationaux avec deux standards de l’OHI : S-57 et S-53. Voir : http://www.plaisance-pratique.com/C...

    Mais aussi des produits officiels proposés par des fournisseurs de logiciels de Navigation. Pour les plus connus, présentés ci dessous suivant leur prix d’achat :

    • Maxsea Time Zero Le meilleur logiciel de navigation... Ce sont eux qui l’annonce sans rougir. Ce qui reste à prouver. Néanmoins une belle réalisation française, longtemps handicapée par un suivi commercial désastreux
    • ScanNav fournisseur de cartes et de logiciels de navigation, propose des produits adaptées à la plaisance, à des prix raisonnables, et soutenu par un suivi commercial conviviale
    • OpenCPN Logiciel de navigation communautaire sous « Open Source », gratuit, mais vous pouvez soutenir leur action bénévole. Longtemp réputé pour la faiblesse de sa production cartographique, la situation s’est largement améliorée avec une très large offre mondiale
      • Très largement traité ici, sur PTP, l’outil recherche proposant 439 réponses pour les articles, 16 pour les rubriques et 315 commentaires.
      • Il existe sur le site officiel un tutoriel sous forme de Wiki, mis à jour régulièrement par des marins proches des concepteurs du programme, voir : ICI
      • ndlr : les dernières version offrent des procédures d’acquisition de cartes très efficaces. Nous traiterons un article sur le sujet sous peu
      • ndlr : depuis 1998, on peu trouver sur le web de versions des cartes C-Maps : CM93. Non officielles, elles offrent pourtant toutes les garanties des productions les plus récentes. Jamais dénoncée par C-Map, l’utilisation de ces cartes est probablement tolérée. On peut s’en servir à titre pédagogique, ou en support pour des cartes plus élaborés en transparence avec des vues satellite. Vous les trouverez avec des voisins de ponton, ou en exploration sur le web.
      • ndlr : pour OpenCPN, voir aussi le plugin très performant, permettant de récupérer en ligne des vue Google Earth, puis à les utiliser pour un contrôle du trait de côte voir : ICI ]

    Enfin, pour en terminer avec les progrès cartographiques, cette très copie d’écran d’une carte gratuite par OpenCPN : US5FL33M - INTRACOASTAL WATERWAY - WEST PALM BEACH TO MIAMI

    JPEG

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  • Avec la copie d’écran de Miami..

    doublon... comme çà, vous l’aurez !!!

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  • D’autres points sont aussi à aborder :

    • production d’énergie
    • gestion des pannes
    • durabilité de l’équipement

    Production d’énergie : tout ce petit monde à vite fait de consommer comme un goinfre (3A en 12V soit 75 Ah/jour rien que pour un PC frugal, le radar ne consomme tant qu’il reste éteint) et ne pouvoir pointer les positions ou allumer le radar parceque ça va mettre les batteries à plat, c’est ballot.

    Gestion des pannes : Tout ces systèmes devrait être doublés par d’autres systèmes ne partageant aucune cause commune de panne. Papier et crayon complètent malgré tout utilement (carte plastifiée, crayon attaché par une ficelle ...). Pensez qu’un coup de foudre peut tomber sur ou autour du bateau et gâter définitivement ces beaux équipements (et tous les GPS ?, et les compas ? et les montres). Et sans aller jusque là une simple alim de PC qui dégage et c’est plus de iridium ni de prévi météo ou de mél jusqu’à la fin de la traversée. Du coup on pense aussi en terme de redondance des équipement à bord et de réparabilité à l’escale ou de disponibilité de matos de rechange (atterissage possible même en l’absence d’électronique ?).

    Relire le bouquin de David Burch Emergency navigation, même s’il était essentiellement consacrée à la navigatio, à la tenue de l’estime et à la détermination de la position, le tout en enlevant à chaque fois un instrument de plus ...

    Essayer de comprendre l’incidence de la panne d’un composant sur le fonctionement de l’ensemble, quel équipement faut-il doubler (avoir des rechanges), qu’est-ce qui est réparable (les voiles, certes mais le reste). L’endroit ou se produit la panne (au port, en traversée, à l’approche d’une côte, au mouillage) a aussi son importance.

    Durabilité du matériel : tout ces beaux équipements (dont le radar), à quoi ressembleront-ils dans 10 ans, seront-ils encore en bon état, réparables, utilisables (obosolete).
    Dans cette catégorie on peut aussi ajouter le gaz (camping gaz ou bouteille rechargeable), lle gasole, le charbon et ’une manière générale les consommables.

    Répondre à ce message

    • L’excellente observation d’Yves sur les risques liés au foudroiement, me rappelle quelque chose.
      Nous avons été foudroyés au port, pas directement, la foudre est tombée sur un bateau voisin. Mais dans ce cas de figure, la tempête ionique peut (et a.. ) causer d’importants dégâts collatéraux : dans notre cas : le PC du bord qui était branché secteur le GPS et la VHF.

      Le matériel non connecté : PC portable, GPS USB et VHF portable avait été épargné. Néanmoins les composants électroniques de ces matériels, peuvent être endommagés par la tempête ionique. Une solution, pour les protéger, en cas d’orage serait de les enfermer dans le four du bord, faisant office de cage de faraday…
      Michel

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      • Cage de faraday, en mu-metal ?

        Un auteur de l’IEEE autour de l’univesité de Floride (était-ce Thomson ?) recommandait d’avoir un GPS de secours posé à plat aussi loin que possible du parcours des haubans pour éviter que l’énorme courant (vecteur vertical), transporté par la foudre via les haubans ou tombant à proximité et qui induit un champs électromégnétique (vecteur horizontal) très rapidement variable ne coupe (au sens ne soit capté par, n’induise dans la boucle constituée par) les boucles représentées par les nombreux circuits du CI (boucles referrmées/refermables dans le circuit imprimé) du GPS. Avec un GPS (ou tout autre CI) posé sur la tranche, le champs coupé est maximum (règle du tirebouchon de Maxwell, I vertical, champs électromagnétique horizontal, boucle verticale) ce qui induit des variations considérables de tension dans les circuits du CI propre à claquer du transistor.

        Avec un GPS posé à plat la surface des boucles du CI est minimale vue du vecteur champs électromagnétique, les surtensions induites sont minimales elles aussi, en priant très fort les surtension ne claqueront rien à l’intérieur du CI.
        Bien sur ce GPS poura être stocké dans une boite en mu-metal (inutile de relier à la terre-mer pour un champs allant de l’extérieur vers l’intérieur, je crois).
        C’est ce que j’ai lu.

        Je ne connais pas d’expériences reconstituant ce scénario et le validant.

        De tels champs perturbent aussi considérablement les compas, de manière durable je crois.
        De même les rouages des montres mécaniques se trouve bloqués, pour les Timex voire le GPS ci-dessus.

        Répondre à ce message

        • OK Yves... si j’ai bien compris, j’installe mes GPS (j’en ai 3) de secours, bien à plat dans le four...
          Et je pense à les retirer quand je ré-allume le four :-)

          Hors de blagues, tu confirmes (ou infirmes) le potentiel “Faraday” d’un four ??? L’idée avait été émise par Robert co-fondateur, ici sur PTP, il y a longtemps, au sujet de mon foudroiement...
          Michel

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          • Je suis pas super-compétent sur la réalisation des cages de Faraday lorsque les fréquences sont très élevées (c’est le cas avec la foudre que nous redoutons tous)

            En effet l’isolation rélaisée par la cage suppose que toute charge apparaissant à la surface extérieure est instantanément contrebalancée par une charge de signe opposé mais à l’intérieur. ça fait l’hypothèse que la vitesse de la lumière (ou de propagation de l’onde électrique) est infinie, ce qui est vrai en ondes marines. Ca supose aussi que les cahrges sur toute la surface atteignent instantanément un état d’équilibre et donc que leur vitesse de propagation est infinie (et non le minable 300 000 km par seconde dans le vide), Est-ce encore vrai avec la foudre, je ne sais et ne connais pas les effets si cette contrainte n’est pas respectée.

            Bien sur les avions sont frappé par la foudre et les charges mettent un temps non nul à se propager dans le métal de l’enveloppe, et les passagers (et les avions) survivent malgré tout.

            Donc, désolé pour ton four même si le jeu en vaut la chandelle (rien à perdre ...)

            Peut-être quelqu’un de plus instruit saura nous éclairer ;-)

            Répondre à ce message

  • Hello,

    Pour être efficace une cage de faraday doit être mise à la masse (mais je peux me tromper).

    Pour en revenir à l’objet initial de ce post, en vous remerciant encore pour les éléments que vous avez gentiment apportés, voici la position que je pense adopter à ce stade, et les questions résiduelles :
    - un PC fixe fanless avec écran 15 pouces 4/3 .. sans doute jetway jbc377 avec wifi
    - logiciel : je vais démarrer avec open cpn et la carto oesenc, solution qui me semble suffisamment fiable et compétitive cpt tenu de tous les plugins et modules disponibles,
    - Carto que je complèterai avec de la carto navionics, pas donnée mais compatible avec le E7 et d’autres logiciels, ainsi que les cartes que je pourrai trouver par terre sur les pontons.
    - Autres logiciels, d’après ce que j’ai pu voir, en effet Maxsea est totalement hors de prix. Scannav bcp plus abordable, mais la carto sera plus chère aussi. Je me poserai la question en secours d’open cpn. Cela reste à instruire.
    - je garde le E7 pour l’instant en secours (il a les c-map europe), tant que je ne m’éloigne pas trop, ça le fait.
    - pour le grand départ, j’achèterai un PC portable sur lequel j’installerai opencpn et la carto en secours. ce pc me servira pour le reste des activités (mail, videos, photos...)
    - Pour la replication extérieure, j’en reste à cette obligation (pas confiance en ma mémoire visuelle, je prefere voir où je suis/vais en temps réel) je ne vois qu’une tablette. Il faut en trouver une réellement lisible à l’extérieur (mini 1000cd/m2 d’apres la littérature)...je vais me mettre en recherche active.

    Radar : j’en reste à cet outil, car (mon avis qui n’engage que moi :-)) la nav solo en grande croisiere est quand meme un peu osée (les assureurs n’aiment pas) et je prefere « bétonner » pour pallier le manque de veille visuelle et m’éviter de potentiels pbs. Donc AIS+Radar à bord.
    - mon choix va donc s’orienter vers les marques Garmin et Navico qui seules sont compatibles avec le plugin opencpn. En espérant que ça fonctionne bien :-)
    Cela veut aussi dire que si je choisis in fine scannav je ne pourrai pas faire l’impasse sur opencpn pour piloter et visualiser l’image radar (sauf à acheter un écran de la marque, ou utiliser la tablette si la marque dispose d’une app android).
    Avis et retours bienvenus sur ces 2 types de radar (fiabilité...ect) si vous en avez sachant que je choisirai un modèle doppler récent (halo 20+ pour navico par ex). Pour ne pas me priver des dernières avancées technologiques.

    Dessalinisateur : dans l’idéal ce serait aussi prévu. En regardant les solutions, je pense avoir repéré un bon rapport quantité d’eau générée/prix, le RAINMAN qui est un dessal « portable » qui peut être acheté avec une double membrane d’1m10 qui génère 140 litres/heure. le tout pour 7K€. ya pas photo à coté des configs embarquées à 10K€ et 60l/h max. Produit australien (https://atmbmarine.com/Catalogue/ra...)
    Si vous avez des avis je suis preneur

    énergie : : parc batteries à changer avant de partir, on vise au moins 400ah pour le service. Je me pose encore la question de l’éolienne, versus des panneaux solaires souples complémentaires. J’élimine d’office les hydro-générateurs (sinon c pas la peine d’avoir une hélice à mise en drapeau). J’élimine également les batteries lithium qui me contraindraient à remplacer le chargeur Cristec existant (budget trop important).
    Là aussi les avis sont bienvenus.

    Voilà.
    En complément, pour répondre à certaines autres remarques avisées
    je précise que je dispose de voiles en bon etat (hydranet pour gv+genois, trinquette récente dacron, spi assy). 240W de panneaux solaires sont déjà installés à bord (pas des back contact toutefois). l’électronique existante est de bonne facture et pas trop vieille (I50/I60 - aérien grippé à changer, AIS 650, VHF ASN, Navtex, reseau seatalk). le pilote est un vieux simrad AP24, il fonctionne bien avec le verin lecombe&schmit d’origine. je vais le garder en l’état, sachant que j’ai installé un regulateur hydrovane (là aussi gros travail, gros budget mais bcp d’economies d’nrj à la clef + fiabilité + sécurité avec safran secours)
    Le Canot est au sec sous hangar depuis fin 2019. Je me suis attaqué au pont (j’ai posé du marinedeck sur passavants et jupe cet été - gros travail), je traite la peinture sur les autres surfaces et j’étalerai du kiwigrip sur le roof.
    greement dormant neuf (cables achetés et livrés), toutefois il faut que je monte tout ça sur le mat qui est complètement démonté.

    Dernière précision, le canot est un ovni 385 de 15 ans d’age - un adolescent -, avec vous l’aurez compris la peinture pont à refaire et l’équipement grande croisiere à peaufiner pour être à l’aise et sécurisé en traversée, et de l’autre coté du « rubicon »
    N’ayant pas de fortune personnelle (on peut aussi voir les choses comme « ayant mis toute ma fortune dans l’achat initial »), je fais tout moi-meme, j’y passe tous mes we assidument depuis debut 2020 (enfin quand je ne suis pas confiné dans le 78).

    ça fait un long post...désolé mais il faut bien donner du contexte pour canaliser et rendre les retours mieux ciblés, Merci à tous
    cordialement
    Olivier

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    • Une cage de Faraday n’a pas besoin d’être mise à la masse pour être efficace : son rôle est de permettre aux courants induits de circuler sans entrer dans le volume protégé. On cite par exemple la protection offerte par une voiture en cas de foudroiement alors qu’elle est isolée par les pneus et la cabine d’un avion foudroyé (j’ai connu !) qui n’est évidemment pas à la masse...
      Une solution : mettre un GPS ou la VHF portable dans une boîte métallique utilisée pour les instruments médicaux (en alu plutôt qu’en inox : meilleur conducteur).

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    • Ovni 385 : bienvenue au club de la grande famille Ovni. Outre le remarquable PTP qui n’a pas d’équivalent, je te conseille le groupe FB Ovni/Alubat Owners Page https://www.facebook.com/groups/167.... Pour le sujet bien particulier de a peinture : rien ne tient sauf sur le pont (pourquoi ? ) et sur les oeuvres vives (si excellent epoxy) . La tendance actuelle est de supprimer els autres peintures,voire mettre un wrapping viny ou autre. Mon petit doigt me dit que même Alubat y pense...
      Pour le reste de ta question, Mon humble avis : simplicité, redondance pour la sécurité carto (Raymarine + Ipad) et éléctrique (Mastervolt, éolienne , PS, groupe). Question importante : quel plan de route ? les besoins sont très différents en Méd et dans le Nord...
      Cordialement, François sur ovni 445 de 10 ans.

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      • Hello,

        oui je suis vos aventures et votre blog depuis quelques années déjà...une mine d’enseignements, Merci pour ça !
        j’envisage déjà un tour par les tropiques. si possible la grande boucle mais je sais qu’il y a un risque que ça se transforme en tour atlantique. Il ne faut jamais s’avancer..il y a meme un risque de ne pas partir du tout et rester dans le coin à faire açores, portugal, irlande...Ya pas de honte, donc continuons à rêver !
        Déjà le reve est devenu réalité après plus de 10 ans à regarder les annonces de DI alu, je suis tombé sur ce 385 qui est isolé (rare dans cette génération) et c’était un de mes critères principaux. Donc, le prix était correct alors je me suis décidé à faire une proposition en ... 2 heures ! ce qui s’appelle faire le grand saut :-)
        Le précédent proprio avait pallié les éclats de peinture avec du plastique fin autocollant blanc qui a pas mal tenu mais passé aux UV, et des plaques de tbs qui ont laissé l’eau s’infiltrer (passavants & jupe). Très corrodé au dessous et la peinture qui part avec lorsqu’on décolle.
        du coup je me suis retrouvé à disquer les 2 passavants, la jupe entièrement, et j’ai posé du marinedeck pour être tranquille. j’ai aussi retiré la peinture sur le rail de fargue.
        je repeint les parois verticales du roof, le cocqpit et la jupe (pas fini) après avoir disqué les parties cloquées (env 20%), et sur le roof je compte sur le kiwigrip pour former une barrière anti uv qui prolonge le revetement (là 10% de cloquage seulement, reparé à l’interprotect apres disquage+derochage bien sur)
        Très très gros travail pour avoir un bateau présentable, et qui va tenir j’espère au moins 5 à 7 ans.
        A coté de ça j’ai retiré et révisé tout l’accastillage qui va etre remonté avec plaque delrin 1mm isolante+tef gel. je refais aussi le teck support de la capote. et j’ai moi-meme posé l’hydrovane, très galere la piece à faire faire.
        je ne m’ennuie pas entre les périodes de confinement, d’autant que j’ai 300km pour aller au chantier !
        Et donc je profite des périodes de réflexion profonde confinée pour instruire les autres sujets :-)

        cordialement
        Olivier

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    • 24 novembre 2020 16:08, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Dessalinisateur
      sujet abondamment traité sur PTP (le bouton du moteur de recherche est en haut à gauche, comme d’hab)

      Regarder de près le rapport énergie/production. D’ancien système (le Sea Recovery que j’avais en 2000) ont un bilan faible (1l de gasole = 100 litre d’eau, à la louche). Des système plus récents « récupère l’énergie/la pression en sortie pour ... » (lire les glossy leaflet des vendeurs) consomment moins. A étudier de près.

      Voir aussi la réparabilité, un déssal est quelque chose d’éminemment simple (une pompe HP, des membranes, des vannes) qu’on est forcé de compliquer par des tas de détections de conditions d’alarme. Il doit être entretenu périodiquement (aisé quand on est à bord et qu’il est accessible), il vieillit (il devient une vraie loque) si on cesse de lui prodiguer quelques soins attentifs et réguliers. Les pièces doivent être correctement dimensionnées (la pompe HP doit débiter, c’est facile quoique ...)
      Concernant le débit, d’expérience (mon 17l/h était insufisant). Si je refaisais j’opterait pour un 100l/h (et plus) ce qui impose plusieurs membranes (pas un pb) et une pompe en 220V (donc convertisseur ou production de 220V par le moteur lors de la recharge quotidienne des batteries, un générateur peut faire l’affaire pour les deux, 1h par jour m’a semble acceptable, les voisins de mouillage pensent différemment)
      Les pièces doivent se trouver assez facilement un peu partout (pompe, membranes), les consommables (produits d’entretient, électronique), je ne sais pas (taille du réseau des distributeurs).
      Le déssal doit impérativement être aisément accessible.

      L’importateur de Sea Recovery (, M. Félix Taillefer, Compagnie Hydrotechnique, à Saint Aignan, près de Nantes) était de très bon conseil, sans doute maintenant retraité (je sais me renseigner si besoin). Il es souvent intervenu sur hisse et oh (je crois, ou était-ce Sail the world ?) au tout début (j’en suis sur), de manière très judicieuse.

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    • 24 novembre 2020 16:26, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      énergie : : on vise au moins 400ah pour le service. Je me pose encore la question de l’éolienne, versus des panneaux solaires souples complémentaires. J’élimine d’office les hydro-générateurs (sinon c pas la peine d’avoir une hélice à mise en drapeau). J’élimine également les batteries lithium qui me contraindraient à remplacer le chargeur Cristec existant (budget trop important).

      Sur ce forum on trouve de nombreux adeptes des batteries dites de camion (en fait des plomb-calcium, ouvertes) qu’on trouve partout (y a des camions partout), assez durables (ceux que j’évoque en change tous les 3 ans pour un usage à l’année) et d’un prix réaliste (on est pas dans le lithium avec le calcium et les camions)
      Ne pas hésitez à surdimensionner un poil, histoire de pas trop décharger les batteries en évitant de descendre en dessous de 50% (pour un usage 365 jours sur 3 ans). Si on a le malheur de faire tourner un PC, un frigo, voir un radar (et le reste bien sur) on doit dépasser rapidement les 200 Ah/jour donc des batteries de 400 Ah seront peut-être insuffisantes. Bien sur un moniteur de batterie (et moi j’ajoute un cable « data » pour le raccorder au PC et savoir pourquoi il ne ...)

      Concernant l’hydrogen (avis perso bien sur), pas sur qu’en traversée ça soit si inutile que ça, Bien sur on perd un noeud mais ... y a des témoignages convaincant, à retrouver.
      Au mouillage ça sera plutot l’éolienne ou le PS (selon la zone de nav, quoique ...). Pour l’éolienne penser au voisins, un mauvais choix a des conséquences sociales.

      Les PS : parfait sur un cata car (même avec MPPT) il faut les dimensionner plus qu’on ne crois. Les panneaux souples, pas bien convaincant, fragiles, chers, pas rustiques (ah, rustique, c’est le mot que je cherchais). les PS tombent peu en panne, très modérément efficaces (17V des pub c’est pas le 12V des batteries) et le dessous doit être rafraichi/ventilé, mais fonctionne en silence, des années. Orientables ?

      PS : chargeur Cristec : s’il gère bien les 3 ou 4 états modernes (bulk, boost, float et les autres) et si ses algorithme tiennent la route. Mon Nemo 75 était une vraie cata, mais depuis de l’eau à coulé

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      • Hello,
        tout à fait en phase et c’est la raison pour laquelle j’ai installé un regulateur car je sais que le pilote consomme bcp (dans les 5a/h je crois).
        donc la démarche « regulateur » est à 50% pour diminuer l’énergie et 50% pour avoir un « pilote » de secours, et j’ai choisi l’hydrovane aussi précisément pour la sécurité qu’apporte la possibilité de safran de secours (comme le marin breton nous l’indique souvent « trop fort n’a jamais manqué »..c’est un peu ma devise)
        Pour les batteries, je pensais que 400ah etaient suffisants à priori (frigo, pc, radar, vhf...feux, lumière led) et 240W de panneaux solaires. « Chamade.fr », bateau comparable, annonce disposer de 350ah.
        bon, à retravailler. je retiens les batteries camion. je vais regarder ça de près, Merci
        A noter que j’ai un double alternateur sur le volvo D255 mais j’aime pas l’idée de faire tourner le moteur rien que pour recharger les batteries.

        Olivier

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    • sachant que j’ai installé un regulateur hydrovane

      Oh, super, vous pouvez en dire (beaucoup) plus au néophyte que je suis (efficacité, pertinence, jusqu’à quelles conditions, réparabilité)

      Effectivement du point de vue énergie, y a pas photos (ah, dans mon avis sur l’énergie, j’avais oublié le pilote lequel sur le cata, par temps « établi », baffrait ses 100 à 200 Ah quotidien)

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      • Re,

        je n’avais pas vu que c’était la meme personne qui avait posté les 2 réponses..désolé :-)
        Donc concernant l’hydrovane, il a été tout juste posé fin aout, donc je n’ai personnellement aucun retour.
        Pour me conforter dans mon choix j’ai lu l’ensemble des retours utilisateurs. Il y en a sur Ovniclub. j’ai pris contact avec l’un des propriétaires qui confirme le fonctionnement, la solidité, la fiailité et indique meme qu’vec le safran additionnel on gagne encore un cran en stabilité de route.
        Franchement, je n’ai trouvé sur le net aucun retour négatif sur l’hydrovane.
        je vous joins 2 photos de la bête montée. On voit bien le grand safran (1m20) , sur la seconde photo le support que j’ai fait faire (et qui augmente le prix d’ensemble) en alu 10mm et que j’ai fixé à l’aide de 8 vis de 10 taraudées dans la jupe sur 16mm. Comme je bétonne (trop fort n’a jamais manqué !), j’ai égalementpercé une trappe à coté pour visser des écrous derrière. avec ça je dois pouvoir remorquer un tanker.
        L’ensemble est très lourd, c’est costaud (fonte d’alu).

        donc la suite après mise à l’eau (après le confinement de la 3° vague...)

        cdt
        Olivier

        JPEG

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        • que j’ai fixé à l’aide de 8 vis de 10 taraudées dans la jupe sur 16mm

          Commentaire pour les autres lecteurs à venir ultérieurement : des vis dans de l’alu ça prend en bloc assez rapidement, c’est très rapidement indémontable.
          Solutions :

          • le galipot cher à Moitessier (suif+céruse+blanc de zinc mélangés, au moins deux de ces produits sont interdit à la vente en 2020). J’ai pratiqué dans les annes 70 sur des ridoir en métal jaune, super.
          • le mastinox et ses équivalents modernes pointés par Negofol (le moteur de recherche est toujours en haut à gauche)
          • le ruban de teflon autour des filets pour isoler
          • l’enduit teflon (nom oublié, je peux retrouver) comme celui que m’a vendu au printemps l’agent Selden pour reposer ma platine de vis de mulet, commode, cher (10€ pour une dose misérable)

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          • Pour compléter à l’attention des lecteurs futurs, quelques détails additionnels

            La tete de vis et l’écrou sont tous deux isolés de l’aluminium : par une rondelle nylon à laquelle une rondelle inox est bien sûr superposée.
            Le pas de vis est bien « beurré » d’équivalent mastinox (le produit moderne est le Tef-Gel)
            La piece alu est isolée de la jupe (aussi alu) de la manière suivante :
            - couche de mastic (1mm à la raclette) étalée sur la surface, puis polymérisation une nuit. Utiliser du scotch pour bien délimiter la surface et éviter les bavures.
            - le jour J nouvelle couche de mastic frais avant de poser la piece dessus et la visser

            Serrage des vis à la clef dynamométrique 40 Nm en plusieurs étapes. Cela peut paraitre beaucoup mais on tasse ainsi la piece sur le mastic polymérisé de la veille, qui se comprime. Le mastic du jour remplit les interstices vacants, et déborde sur les cotés ainsi que par les vis. C’est ainsi étanche.

            Enfin, vissage des écrous au dessous (avec leurs rondelles nylon+inox), à la main modérément.

            on verra à l’usage si ça tient bien..
            Olivier

            NB/ le mastic utilisé est du bostik MSR CA. Choix fait parce que c’est le produit avec lequel on colle le marinedeck sur le pont. Il m’en restait. Sinon on peut faire avec le Sika habituel.

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            • NB/ le mastic utilisé est du bostik MSR CA

              Où trouvez-vous cet excellent mastic (meilleur que le sika à mon avis), qui de plus existe dans une variante qui se conserve bien plus longtemps (plusieurs mois) une fois ouvert que le Sika.
              J’ai toute les peines du monde à en trouver en France.

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              • Hello,

                je ne sais pas si en tant que mastic d’étanchéité il est bon (pour des passe coques par ex), je le trouve assez « dûr » lorsqu’il a polymérisé.
                En revanche comme colle pour les lattes de marinedeck c’est excellent (attention à bien préparer les surfaces avec le cleaner puis le primaire adapté). on peut aussi l’utiliser pour coller les hublots PMMA (avec primaire anti uv adapté) d’apres la fiche technique.

                En fait c’est la société néerlandaise Stazo qui me l’a fourni avec le Marinedeck. c’est à leur catalogue.

                Pour répondre précisément à la question, je vois 4 possibilités :
                - on peut toujours contacter Stazo pour leur en acheter (envoyer un mail, bonne réactivité) : https://marinedeck.nl/en
                - le distributeur Français des produits stazo est Mecanoplast : http://hl-marinedeck.com/..Je les avais initialement contactés mais pas de son pas d’image c’est pourquoi j’ai appelé les néerlandais directement. Vente en ligne des outils et colles sur leur site.
                - Toplicht en vend, ils ont tous les primaires : https://www.toplicht.de/en/search?s...
                - Egalement de l’autre coté du channel vous avez sealant&tools qui n’a pas tous les primaires : https://www.sealantsandtoolsdirect....

                j’ai expérimenté (pour d’autres produits) :
                - Sealant&tools : ok mais frais de livraison élevés, ils m’ont contacté après la transaction pour me faire payer un complément pour la France.
                - Toplicht : rien à dire

                pas bcp de distributeurs en France, en fait je pense que ce ne doit pas être un produit « grand public ».

                cdt
                Olivier

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  • Pour les amateurs de PC durcis, il y a la possibilité d’acheter un PC d’occasion typePanasonic CF19, sous windows 7 ou 8 pour 5 à 700€ plus un port à 50/100€ plus une alimentation 12/16v.
    Donc Windows 7, écran 10", coque métallique pour parer aux coups et foudroiements, écran articulé, fanless. On peut utiliser le PC comme une tablette.
    Posé sur son port qui recueille tous les raccordements, le PC est ainsi vissé au bateau mais facilement amovible.
    On trouve ces matériels sur des sites qui les récupèrent essentiellement dans des véhicules TT ayant participé à des courses style Paris/Dakar. Donc appareils bien « secoués » mais garantis.
    Voir sur le web en tapant « panasonic CF19 »
    Inconvénients, écran un peu juste en taille, clavier très moyen (en QUERTY).
    Les interfaces doivent correspondre à cette génération de matériel mais vous avez le bonheur d’utiliser toutes sortes de prises autres que ces foutues USB.
    Perso, je n’arrive pas à afficher de façon claire les utilitaires Victron.

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  • AIS Il faut tenir compte que, suivant les zones de navigations envisagées, un émetteur AIS peut-être obligatoire. Dans la zone que je fréquente, il y a Phuket (Thaïlande) et Singapore.

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  • Bonjour à tous,

    suite à ces échanges qui commencent à dater, je vous fais part de mes choix définitifs et un retour d’expérience (qui dépasse toutefois le scope du titre de ce post) apres quelques semaines significatives de navigation (le grand départ est arrivé...enfin !) en manche + golf de Gascogne.
    Je précise que je navigue en solo (ovni 385 pour mémoire). J’écris ces mots de La Corogne.

    équipement informatique et de navigation :
    - un PC Fanless jetway JBC 377 muni d’un CPU 3160, 8Go mémoire et disque SSD 500go avec écran beetronics 15 pouces
    * choix fait pour la faible conso mais avec le recul je pense qu’il aurait fallu un pc plus puissant (voir les remarques plus loin sur opencpn)
    - tablette android 7 pouces sailproof autonome
    * la tablette est utilisée soit sous la capote soit au poste de barre, et tourne opencpn de manière autonome avec son gps interne (pas de réplication d’écran du pc principal donc pas d’ais ni radar).
    * elle est parfaitement lisible au soleil avec son écran 1000cdi, raison principale de ce choix qui est très efficace pour les approches et chenalages
    - AIS classe B raymarine 650
    - radar Navico HALO 20+ branché en direct sur le PC (ethernet), choix fait pour la compatibilité avec le plugin radar-pi d’open CPN
    - Navtex et E7 raymarine historiques à bord mais non utilisés (secours)
    - Iridium GO sans kit antenne externe + abonnements predict wind « standard » pour la météo et « illimité » pour l’iridium
    - logiciel de navigation opencpn sur le PC et sur la tablette, cartes vectorielles OE-senc à jour.
    *j’ai du cette année passer à la version 5.6.2 pour pouvoir installer les cartes avec le plugin o-charts.
    * A l’usage je constate quelques dysfonctionnements que je n’avais pas vus sur la version antérieure. Ceux-ci interviennent soit des le début, soit apres plus de 24h de fonctionnement en continu :
    ° toutes les distances sont données en « kts » et non en milles. ceci est général quelquesoit la fonction (mesure de distance, route, données ais...ect)
    ° de plus en plus de cibles AIS grises perdurent à l’écran, non raffraichies et non supprimées, ce qui produit une surcharge visuelle
    ° le PC ne répond plus aussi rapidement,, notamment lorsqu’on veut faire glisser la carte. cela devient de plus en plus lent.
    ° des bugs d’affichage dans le menu radar, qui empechent de modifier les réglages lorsqu’on en a besoin. photos à l’appui, plusieurs sous-menu m’ont dupliqué « rejet du bruit élevé » sur les boutons à la place des libellés normaux. donc impossible de savoir sur quoi on clique sauf à avoir en tete tous les menus.
    * la plupart des pbs sont résolus par un reboot du PC. je prendrai l’habitude de le relancer tous les matins à l’avenir.
    * je ne sais pas dire si ces pbs sont liés au PC (qui tourne windows 10 version entreprise iot) ou à une dérive du logiciel opencpn (fuite mémoire ou autre)
    * intéressé pour remonter ces pseudo bugs au bon endroit mais je ne sais pas où....

    Comment j’utilise ce matériel pour les navs en solo ?
    - les alarmes AIS sont bien sûr activées avec une distance de 5 milles. Néanmoins je désactive le son dans les zones à fort trafic car on en prend plein les oreilles et de plus cela pollue l’affichage.
    - le plugin radar-PI fonctionne parfaitement en transmission programmée : 1 mn de balayage toutes les 30 mn avec une « guard zone » de 5 milles autour du bateau et alarme. Il faut toutefois configurer un cercle interne de 0,5 mille car des scories d’échos font sonner systématiquement l’alarme sinon.
    - tout cela permet de fractionner le sommeil en tranches de 30mn, 45 mn ou 1h max selon le monde autour du bateau. En demarrant les cycles assez tot vers 21h et en les stoppant vers 8h30 le lendemain j’ai pu constater que je ne suis pas fatigué pendant la journée.

    Energie
    - pas d’éolienne
    - 4 panneaux solaires 120W dont 3 sur l’arceau (2 historiques polycristallins + un back contact monocristallin récent), un panneau souple monocristallin sur la capote.
    - les 4 panneaux sont montés en parallèle sur un regulateur 40A (on a de la marge), et j’ai choisi des panneaux à caractéristiques électriques similaires (18-19 V en charge et 22V à vide)
    - double alternateur sur le moteur
    - 4 batteries AGM deep cycle Lucas 125ah, soit 500ah pour le service à bord (150 à 200 max utilisables).
    - une batterie moteur 100ah.
    Les batteries sont rechargées en milieu de journée par temps ensoleillé, et en fin d’apm par temps semi-couvert.
    Je constate que je consomme 40 à 45A pendant la nuit en navigation (avec le frigo allumé et sans pilote automatique). Les 4 panneaux solaires produisent max 13 A instantané (eh oui c’est la réalité malgré les presque 500W théoriques) ce qui convient pour la recharge.
    A date, je n’ai jamais eu besoin de lancer le moteur pour recharger les batteries
    Lorsqu’on vise d’aller au soleil je pense être assez serein avec cette configuration. Mais pour irlande-islande-feroe et autres zones ventées il faudrait bien sûr une éolienne.

    Régulateur Hydrovane
    Je ne reviens pas sur le choix décrit plus haut dans les échanges de ce post.
    L’hydrovane fait son travail correctement. C’est toutefois assez « toutchy » à régler.
    Il faut que le bateau soit tres bien équilibré, sans tension excessive sur la barre, quitte à choquer la GV un peu plus que nécessaire, et faire moins de cap au près.
    L’aérien n’est jamais pile poil en phase avec la direction du vent apparent indiquée par les girouettes (d’où la difficulté à régler).
    Il m’a fait faire un grand bord de près entre Guernesey et les héaux de bréhat, permettant (grace à une adonnante) de passer à l’ouest des roches douvres, ce qui m’a évité de tirer un bord à 2h du matin...
    Il a également fonctionné en continu au portant du ras de sein jusqu’à 50 miles de La Corogne, zone dans la quelle il a perdu le fil de l’histoire, ou c’est moi qui l’ai perdu (ou les 2). Bref je n’arrivais plus à trouver le bon réglage et le cap dérivait de 40° au bout de 10 mn. J’ai donc terminé sous pilote....

    Coté manoeuvre
    que du bonheur, sauf......
    Ce bateau est équipé d’une trinquette sur enrouleur qui fait merveille dès que le vent monte, évitant d’enrouler le génois partiellement ce qui est bon pour l’efficacité et la longévité de ce dernier.
    En revanche, les virements de bord sous genois sont une véritable galère. j’ai essayé plusieurs méthodes et j’en suis arrivé, à la séquence suivante :
    - choquer, enrouler le génois à 50%, border, reprendre de la vitesse, virer, dérouler le génois, border
    - je n’ai pas tenté le virement lof pour lof, considérant que la perte est trop importante lorsqu’on tire des bords....et le passage genois-trinquette-genois testé est une trop grande dépense d’énergie.
    Si quelqu’un dispose d’une méthode miracle, je suis preneur !
    Je ne m’attarde pas sur les prises de ris du cocqpit qui sont un « must have » pour la sécurité.

    Coté mouillage
    Je dois dire qu’en instruisant le sujet, j’ai découvert le remarquable travail mathématique réalisé par « Artimon » (son pseudo sur stw), que j’ai d’ailleurs contacté et avec qui j’ai échangé en direct.
    Cela s’est soldé par la config suivante qui tient compte de l’existant a bord bien entendu :
    - mouillage principal : spade 30kg + 60m chaine inox de 10 + 30m de squareline de 18 que j’ai épissé sur la chaîne. Je reste avec de gros doutes sur le passage de la squareline dans le guindeau. Je pense qu’à la remontée du mouillage la squareline va glisser dans le barbotin et qu’il faudra la remonter à la main. A suivre
    - amortisseur à plat-pont en polyester 3 torons de 18 (env 9m sur ce bateau)
    - mouillage secondaire : fortress FX37 (un peu grande quand meme donc stockée démontée) + 25m de chaine de 8 en grade 70 + 55m de cablot de 20.
    - utilisation des manilles grade 70 des chaîneriee du limousin pour les liaisons chaine-ancre-cablot.
    - il existe un mouillage arrière sur ce bateau que j’ai gardé sans modification avec une spade 15kg, 10m de chaîne et XXm de cablot.
    - j’ai équipé le guindeau d’une télécommande sans fil (MZ electronic), que j’ai montée en parallèle avec l’ancien système filaire (je ne sais pas encore si les 2 peuvent fonctionner en parallèle mais je trouve que c’est une sécurité d’avoir toujours la commande filaire au cas où). Toutefois j’ai pu constater que la transmission n’est pas si évidente. il faut ouvrir le panneau avant pour que cela fonctionne. J’aurai peut-être besoin de l’antenne externe prévue par le mécanisme (mais à commander en supplément).

    Gaz
    j’ai réussi à intégrer une bouteille composite 10kg dans le coffre à gaz (la calypso rouge d’antar gaz). cela rentre au chausse pied et m’a conduit à modifier un peu le circuit cuivre dans le coffre. J’en ai profité pour y intégrer un détecteur de fuite.
    J’ai confectionné un raccord qui devrait permettre de la recharger à partir d’une autre bouteille achetée sur place lorsqu’on sera dans la pampa (cf méthode décrite sur le site de Banick)
    affaire à suivre dans le temps

    voilà qui clos ce retour d’expérience , si je n’ai rien oublié.
    Je reste ouvert aux questions, suggestions et conseils bien entendu, conscient d’être un tout petit débutant dans le voyage au long cours...

    cordialement
    Olivier

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