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Accueil du site > Forum technique > En navigation -forum- > Météo, NEMS 4 km, ECMWF 9 km, et GFS 22 km pris la main dans le sac...

Rubrique : En navigation -forum-

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Météo, NEMS 4 km, ECMWF 9 km, et GFS 22 km pris la main dans le sac...Version imprimable de cet article Version imprimable

Publié Août 2017, (màj Août 2017) par : yoruk   

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Météo, NEMS 4 km, ECMWF 9 km, et GFS 22 km pris la main dans le sac.

Je me trouve dans la grande baie d’Abelike, un des joyaux de Meganisi, dans les îles Ioniennes. Exposés au N/NE, mais avec peu de fetch : 6 milles. Et bien sûr, ça rentre de N/NE, alors que les modèles NEMS, ECMWF et GFS, annonçaient tous un flux de NW...
J’aurais dû télécharger les OpenWRF 4 km de la zone, et on comprend pourquoi je suis au vent de la côte, ce qui agace le skipper.
Ce que montre bien les WRF, c’est une cellule de haute pression relative, au vent de la presqu’île de Lefkas, produite par le fux robuste de NW sur la mer Ionienne. Sous le vent de Lefkas et de sa barrière de hautes montagnes (plus de mille mètres) le vent, pertubé, s’oriente au N/NE sur les baies au nord de Méganisi. CQFD et ce qui montre la supériorité actuelle des WRF, du moins ici...
Ci dessous des images dans les commentaires, puisque l’on ne peut pas techniquement insérer d’images dans les texte d’annonce des forums techniques

UP


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31 Messages de forum

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  • Les trois modèles GFS, ECMWRF et GFS annoncent tous du NW sur Meganisi, sans tenir compte de l’impact de la barrière montagneuse de Lefkas

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    Répondre à ce message

  • ce qui montre la supériorité actuelle des WRF, du moins ici...

    ce qui montre la supériorité actuelle du modèle de terrain des WRF, du moins ici...
    yvesD

    Répondre à ce message

    • Merci Yves, effectivement, « ce que montre » est beaucoup plus précis.

      Je m’y suis interressé, parce que je l’ai pris sur le nez. Mais ça fait deux fois cette saison, la fois précédente c’était au débouché du Golfe de Squilace. En fait, la précision des modèles est devenue telle, du moins pour les WRF, qu’elle mérite une lecture très attentive et très détaillée. Les indications doivent être en phase avec la topographie, particulièrement en Méditerranée.
      Je serai curieux de savoir ce que donnent les indications du modèle WRF sur nos côtes atlantiques, beaucoup moins accidentées
      A noter et l’info m’a été remontée par Robert « Lysigée », Windguru, dans sa version PRO offre des prévisions au format WRF
      Michel

      Répondre à ce message

      • Pour illustrer la précision du modèle WRF, la prévision d’un orage local et bref pour demain 30/08 sur Egine.
        Noter le chiffre du CAPE, qui indique l’énergie de convection disponible (schématiquement l’instabilité orageuse)
        Résultat du test demain :)

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        Répondre à ce message

        • Winguru pro annonce la même chose

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        • Et en plus, il va pleuvoir.... :-O
          On a à peu près le même cas en Ionienne, des images un peu plus tard....

          Michel à Preveza

          Répondre à ce message

          • Des images....
            On a quitté Lefkas ce matin quand on a lu sur les WRF 4 km des îles ioniennes des valeurs de 3200 (trois mille deux cents) kg/j... On avait pas envie de ramasser un orage avec des vents de travers sur Lefkas.
            Deux heures plus tard et 8 milles plus loin, nous sommes à Preveza, au quai public, bien protégé des vents d’Ouest... C’est pour cet après midi, et seulement 2.500 kg/j.... Si c’est d’ouest comme annoncé, on est à l’abri
            On va attendre !!!
            Michel

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            Répondre à ce message

            • Comme prévu, vers 17 H local (UTC + 3) le vent s’est orienté plein Ouest en restant très modéré : F4/5. L’orage est monté sans éclater, le ciel s’est couvert et l’atmosphère est devenue très lourde.

              En faisant quelques recherches, il apparaît que l’indice CAPE traduirait surtout l’intensité d’un orage, s’il se déclenche !!! Ce qui ne semble pas être le cas ici, où l’orage est monté, sans se déclencher...

              https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8...

              • Voici des valeurs typiques de l’EPCD :
                • 0 à 1000 J/kg : marginalement instable donnant des averses ou des orages ordinaires ;
                • 1000 à 2500 J/kg : modérément instable donnant des orages qui peuvent être violents ;
                • 2500 à 3500 J/kg : très instable donnant des orages violents ;
                • 3500 J/kg ou plus : extrêmement instable et très favorable à des orages violents généralisés.
              • Cependant, selon « geraldh »
                • Contrairement à ce qui est communément répété, la CAPE ne permet pas vraiment de prévoir les orages, mais plutôt leur intensité au cas où ils se déclencheraient. C’est vrai que si elle est très élevée la probabilité d’avoir des orages est forte, mais ce n’est pas une certitude.
              • Mais aussi, voir : http://www.zygrib.org/forum/viewtop...

              Michel

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              • il apparaît que l’indice CAPE traduirait surtout l’intensité d’un orage, s’il se déclenche !

                C’est un indice d’activité potentielle
                En gros, dans l’atmosphère et à assez basse altitude (vers 2000m l’été) il y a fréquemment une couche d’inversion et plus strictement une inversion du gradient de température.

                1. En dessous de cette couche l’ai est stabilisé, écrasé vers le bas, une goute d’air qui accidentiellement (énergie cinétique vers le haut) franchirait cette barrière se verait repoussée vers le bas, d’où stabilité de l’air.
                2. Au contraire, au dessus de cette couche d’inversion, la même bulle qui amorcerai un mouvement vers le haut verrait son mouvement accéléré jusqu’à plus soif (plus soif = la troposphère)

                1 est très bien illustré par l’image qu’on a tous en mémoire de ces paysages campagnards d’hiver avec la fumée qui monte un peu et très rapidement s’écoule à l’horizontal, le long de cette couche d’inversion que la fumée ne peut franchir
                2 est très bien connu du plaisancier qui garde toujours un oeil sur les nuages choux-fleurs (des cumulus) et surveille tout bourgeonement (tout développement vertical en puissance) et qui sait bien qui ça se met à monter, ça risque fort de monter jusque très haut (la tropopause) pour donner des cunim ’calvus’ qui s’étallent en altitude (ils ne peuvent franchir cette deuxième barrière). Si en plus ça monte sous forme de chandelles ...
                la couche d’inversion est bien connu du plaisancier qui rentre au bercail en avion : lorsque ce dernier redescend le plaisancier voit apparaitre une couche immonde, crasseuse et bien moins claire que l’air au dessus : c’est la couche d’inversion, là ou s’accumule la crasse de la pollution urbaine que ne peut plus s’élever en hauteur. Une fois traversée l’air reprend son allure de tous les jours et le mauvais souvenir s’éloigne
                Le même plaisancier est bien au fait que c’est le réchauffement/humidification par la base d’un air transporté sur un terrain encore plus chaud (la baie des anges près de Nice par vent de S) qui est la cause des orages terrestres de fin d’après midi (et de fin de nuit en mer pour une raison similaire, et aussi après le 15 aout et l’orage qui détraque le temps en Corse et ailleurs)

                Revenons à 1, les paquets d’air inférieur peuvent être dotés/animés d’une forte énergie qui va leur permettre de monter très très haut (en se transformant en énergie cinétique) si jamais la barrière ’couche d’inversion’ disparait, ou à l’inverse d’assez peu d’énergie qui ne permettra pas de monter bien haut si jamais la barrière disparait.
                Il faut deux choses pour que ça pète fort : une barrière solide mais qui explose tout de même, et une énergie accumulée sous la barrière en quantité importante.
                Dans une cocote minute il faut deux ingrédient pour un bon accident : un couvercle pas terrible (pret à se désintégrer) qui disparait brutalement et aussi de l’air sous pression sous le couvercle. Si le couvercle lache à la première sollicitation, si l’ai en dessous est à faible surpression alors ...

                Le CAPE mesure cette énergie accumulée dans la couche du bas, énergie qui ne se libèrera en énergie cinétique que si le couvercle disparait.

                C’est tout à fait lié à la notion de stabilité de l’air, aux manières de stocker plus d’énergie dans une masse d’air (humidifer, réchauffer), aux manières de rendre la barrière franchissable (instabiliser l’air inférieur en le réchauffant par la base, plus rarement en le refroidissant par le sommet), et aux manières de stabiliser de l’air instable :

                • la tramontane d’été qui transporte de l’air terrestre surchauffé sur une mer relativement froide : plus on s’éloigne du littoral moins l’air est instable (j’ai pas dit moins fort)
                • la tramontane d’automne qui amène des masses d’air déjà froide sur une mer relativement plus chaude et qui donne un vent plus rafaleux (plus instabilisé) au large qu’au bord, le marin prudent frôle le littoral

                Les sondages atmosphèriques, représentés par un émagramme mettent bien en évidence la couche d’inversion (la courbe de température réelle - la courbe d’état - qui est orientée vers la droite devient brutalement orientée vers la gauche) et l’énergie accumulée sous la couche d’inversion (la surface de la courbe d’état sous l’inversion). C’est cette dernière énergie/surface qui détermine l’indice CAPE et bien d’autres indices d’instabilité potentielle.

                Le « météorologie générale » de Triplet et Roche, bien qu’ancien, est une bible sur ce sujet.

                Répondre à ce message

  • Pour en revenir au sujet WRF v/s GFS j’ai eu une drole de surprise la semaine dernière dans le sud de la Corse : les WRF 4Km donnaient du vent d’Est tandis que les WRF 12Km et les GFS donnaient du vent d’Ouest ! Bon, ce n’était que du 12kts mais j’ai été étonné que le WRF 4 et 12 Km ne soient pas d’accord... surtout que c’est les GFS et les WRF 12Km qui ont eu raison !
    En Thailande , je n’ai pas toutes ces questions à me poser, je n’ai que du GFS !... finalement pas si mauvais !

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    • Je ne sais pas trop dans ton cas précis mais je garde en mémoire un mouillage à la^plage Notre-Dame à Porquerolle par vent de Sud-Est. Tant que le vent n’était pas trop fort il contournait le cap des Mèdes et arrivait de NW dans le mouillage, et les rafales, plus fortes par définition, étaient suffisaùment fortes pour franchir en direct la barrière du relief et tombait de SE dans le mouillage (on pouvait d’ailleur, pour conforter/rationaliser ce phénomène, inventer une dépression relative sur la plage, dépression tout à fait légitime sous le vent d’un relief). Tout à fait normal, à la réflexion, mais un basculement de 180°, au mouillage, ça surprend toujours, et pourtant ....

      Les îles méditerranéennes sont ainsi faites (hauts reliefs) qu’elles perturbent considérablement l’écoulement des vents ou le renforce tout aussi considérablement, le rende chaotique
      S’en méfier (s’en souvenir) avant de sacrifier à l’évangile des grib, est-ce la réalité qui a tord ou le modèle de représentation, le bon sens marin, c’est pas mal non plus.

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      • Parmi les défauts actuels des OpenWRF 4 km : la qualité de la définition peut être contrariée par des défauts du modèle et provoquer des décalages horaires...
        Le fait que le pas soit horaire (contre 3 H pour les GFS et les WRF 12 km) peut accentuer le phénomène. On peut très bien avoir une situation fausse à H et exacte si on recherche H+2.
        Comme d’hab, mieux vaut garder de l’esprit critique. Le temps passant, je me fie beaucoup aux GFS pour les évolutions à venir, en vérifiant la pertinence de leur historique et aux WRF pour les prévisions locales du jour.
        A noter aussi que cela peut demander de faire un peu de gymnastique pour le moyen terme et les GFS, l’idéal est de les lire avec Windyty, dont l’interface graphique est vraiment au top. Il offre aussi une large palette d’outils bien adaptés au graphisme du web aujourd’hui.
        Pour les WRF il faut mieux utiliser zyGrib.... C’est évident sur la photo jointe... A noter aussi la supérioté des prédictions de courant, WRF reprend les modèles européens de http://marine.copernicus.eu/
        Michel

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        • Curieux hasard, avec de forts vents de SE, les effets topographiques des hauteurs de la péninsule de Lefkas (1158 m), s’inversent parfaitement. Pour des données collectées le 11/09/2017, et une prédiction pour 09:00 UTC, sous le vent de l’île

          • Les GFS 22 km annoncent 15 noeuds
          • Les OpenWRF 12 km annoncent 25 noeuds
          • Les OpenWRF 4 km annoncent 35 noeuds...

          Michel à Gouvia

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          • Les 3 prévi cote à cote illustre sans doute que pour GFS il n’y a pas de relief sur Levkas (1200 m pour une ile qui fait ?? km de large) , et que pour OpenWRF 12 km le relief perturbe beaucoup moins qu’avec une maille de 4 km. Est-ce le même modèle de relief pour les deux derniers ?

            Très intéressant aussi le coté de l’ile (du relief en fait) à préférer pour y trouver des vents moins fort. J’avais eu l’impression avec le meltem qu’on pouvait généraliser (c.a.d à droite du vent pour une ile en plein mer) mais ce n’est pas étayé par des observations.
            A droite de Levkas dans cette situation (c’est à dire au NE), y a pas vraiment de relief dans mon souvenir (par contre, de la plaine surchauffée il doit y en avoir, rafalogène ça)

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  • Et pour le même SE, les prédictions Windy, homogènes, quelque soit le modèle, on a l’impression que la topographie a été gommée...
    michel

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    • Bizarre ces représentations très différentes par windy. Y a pas homogénéité des 3 modèles, y a cette poche orange de vent plus forts au SW de l’ile
      Donc, du relief, il y en a encore dans openwrf illustré par windy mais son impact est restreint au SW de l’ile, comme si windy affichait des sorties de modèles différentes. A suivre de près et avec précaution ce lascar là

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      • Windy propose 3 types de modèles, que l’on peut initialiser à la demande :

        • Les GFS 22 km, et là ils donnent (heureusement) les mêmes indications que celles récupérées par zyGrib au post précédent
        • Les ECMWF européens à 12 jm... Et plus le temps passe, plus j’ai des doutes à leur sujet. Il faudra interroger Lysigée, qui se trouve comme moi sur zone
        • Les NEMS, modèle suisse à 4 km, dont je doute aussi beaucoup

        En fait, et je ferai un article dessus, l’énorme avantage de Windy est sa modularité, la rapidité de son affichage, et sa vitesses de chargement. Il est parfait pour se faire une idée de la situation générale et des évolutions potentielles
        Mais... pour affiner, le top est OpenWRF 4 km, avec deux très gros défauts : le poids des fichiers, et la mise à jour journalière tardive (1 par jour vers 9 H locale, ici). Ce qui le rend quasi inopérant en Bretagne, mais là, les responsables sont les opérateurs 4G très aléatoires. Confirmé par mon frère, entre Quiberon et Lorient, ça devient bien trop lent et les les opérateurs décrochent (Orange dans son cas). Sinon pour cette zone, j’ai de bonnes remontées qualitatives des prédictions...

        Michel à Gouvia, où celà a soufflé comme prévu...

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        • Et hop... un autre...
          Je viens de recevoir l’info en MP : Ventuski

          La question posée était son affichage dans OpenCPN... La réponse est “non”, Le module météo d’openCPN ne lisant que les fichiers décompressés au format .grb..bz2, comme zyGrib...

          Michel

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        • Je reçois les ECMWF par un abonnement payant de Squid.
          La maille est de 9km, la période de 3 h, l’amplitude de 10 jours
          Ses prévisions sont analogues sur les 4 premiers jours au modèle Arpège 0.1° de météo France, mais avec des différences dues sans doute à la différence de période (1h pour Arpège)
          Les deux ne sont pas des modèles Non-Hydrostatic comme WRF, et ne tiennent pas compte du reliet.
          La période de 3h ne permet pas de voir les phénomènes courts, comme le coup de vent du sud d’hier (11/09), ou imparfaitement. Paradoxalement GFS le prévoyait depuis 3 jours
          Il y a un autre modèle mesoscale HIRLAM (payant chez Squid) développé par la Hollande et les pays du nord, qui donne des prévisions à 0.1° et analogue au WRF de OpenWRF. (9km, 1H, 2 jours)
          Sur le même point à la même heure, voilà les prévisions des 5 modèles
          ECMWF 265° 6.5 nds
          ARPEGE 298° 2.3 nds
          HIRLAM 268° 16.1 nds
          OpenWRF 267° 17.5 nds (runtime de la veille)
          GFS 268° 12.7 nds
          En réalité, pour le point en question, ils sont tous dans les choux, j’ai du 180°, 2 nds
          Mais bon, je suis dans la baie de Petalas (38°24N, 21°7 E) et c’est sans doute une particularité du reliet.
          En conclusion, depuis 2 mois, pour naviguer, je regarde GFS pour le long terme et OpenWRF pour le court terme. Les autres occasionnellement pour les comparer
          Robert
          S/Y Lysigée à Petalas

          Répondre à ce message

          • Merci Robert
            Pour confirmer la précision des WRF 4 km, les prédictions OpenWRF du matin, hier et les réalisations relevées sur les données METAR TAF de l’aéroport de Corfou, distant de 3 milles, et sans obstacle.
            On note la concordance, pour toutes les données : pression, température, direction et force du vent.
            En fait comme le fait judicieusement observer Lysigée : le bon choix est GFS 22 km pour la semaine et les WRF 4 km pour « J » et« J+1 »... Du moins par ici
            Michel

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  • 11 septembre 2017 16:21, par yoruk écrire     UP Animateur

    Comme prévu à Gouvia, brutal, mais pas trop méchant... On est mieux à l’abri !!!

    • Les prévisions OpenWRF 4 km, pour Gouvia le 11/09/2017, lues par zyGrib et données en UTC.
    • Les réalisations, enregistrée par les METAR, TAF de Ioannis Kapodistrias International Airport, à Corfou, distants de 3 milles dans le SE, sans obstacle caractéristique.
      • à 16:30 local : orage, et apparition de la pluie et des rafales (ressenti à 30/40 noeuds) de S/SE
      • à 17:00 local, la puie a tué le vent qui vire à l’ouest en mollissant largement

    Michel

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  • Les limites d’OpenWRF 12 km

    En attente pour traverser vers Crotone, Lysigée à Preveza et laoarana à Othonoï, ont pu constater un phénomène curieux. Pour une prévision à 3 jours, ciblant le même point d’atterrissage sur Crotone, les prédictions d’OpenWRF varient considérablement suivant que l’on interroge leur zone « Italie 12 km » ou « Ionan sea 12 km » qui toutes deux traitent des abords de Crotone... Voir la copie d’écran jointe
    Interrogé, sur le sujet, Henri Laurent, le créateur de SailGribs, nous a gentiment répondu :

    • « Désolé mais je ne connais pas assez ces modèles pour expliquer les différences. Tout ce que je peux voir est que l’air est très instable dans l’après midi avec un Cape entre 1500 et 2200 en fonction du modèle.
      Avec ce type de conditions orageuses, que les modèles diffèrent ne me semble pas très étonnant
      . »

    Ce qui signifierait que chaque zone OpenWRF (12 comme 4 km), est traitée suivant un modèle mathématique adapté à une zone donnée. On rejoint une observation de yvesD sur le fondu des modèles WRF dans un schéma global GFS... qui leur sert de support. En quelques sortes, plus précis au centre du cœur WRF et plus imprécis, plus GFS en périphérie...
    J’ai testé les WRF 4 km sur le même principe, et on peut là aussi quand deux zones couvrent le même point, constater des écarts... mais, très limités
    Michel, à Othonoï

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    • Ce qui signifierait que chaque zone OpenWRF (12 comme 4 km), est traitée suivant un modèle mathématique adapté à une zone donnée.

      C’est pas tout à fait ça : le modèle physique (la physique qui gouverne l’évolution avec une précision donnée, synoptique ou méso-échelle) est le même que la zone couverte soit centrée sur l’W de la calabre (et Crotone est alors à l’E de la zone couverte) ou soit centrée sur Othonoi (et Croton est alors à l’W de la zone couverte) et le modèle de terrain (relief, inertie thermique, etc.) est le même.
      La seule chose qui change est la situation initiale sur la bordure (== le contour) de la zone objet de la prévision : dans un cas c’est un carré/rectangle allant de Licata à Crotone et dans le second cas un carré allant de Crotone à Levkas (en gros). C’est en effet la propriété de tous les LAM (local area model, généralement doté d’une physique non hydrostatique qui autorise des mouvements verticaux de l’atmosphère - aka orage/convection - que de ne traiter qu’un faible domaine du globe et donc d’avoir besoin de conditions (conditions = l’ensemble des paramètres que la prévi se charge de faire évoluer) aux limites pré-définies. Ces conditions initiales sont généralement prises dans la sortie d’un modèle global (GFS par ex) au temps T0. Ici c’est le même GFS aux mêmes moments qui sera à initlaliser le carré « calabre » et le carré « othonoi ». A l’inverse les modèles globaux (worldwide) n’ont pas besoin de conditions initiales précises même si on s’arrange pour qu’ils passent harmonieusement par les points observés (observations météo) à l’instant T1 (ébauche).

      Du coup ces modèles LAM sont très dépendant des conditions intiales issues du même GFS mais pour des contours différents. Ils sont ainsi très sensibles aux faibles variations dans la qualité de a prévi GFS. Il faut vraiement relire et accepter tout le scepticisme de Frank Singleton sur ces LAM (voir son site), c’est à ce prix qu’on se fait moins piéger.

      Enfin, dans le cas présent, l’atmosphère semble très instable (CAPE élevé), ce que tu pourra invoquer pour justifier ces discordances d’un même modèle mathématique doté de la même physique. Toute discordance est bonne à prendre si on arrive à en comprendre l’origine, ainsi la console des prévisionistes de Meteo-France leur donne accès aux prévi des gars d’en face, à charge pour eux de privilègier celui-ci lorsqu’on est dans la situation ou celui-là force (a la réputation de forcer) un peu le trait.

      En gros.

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      • On verra demain samedi 7, avec deux observateurs bien placés (Robert à Syracuse et moi à Rocella) l’efficacité des LAM, hors toute instabilité : CAPE proche de zéro...

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        • hors toute instabilité : CAPE proche de zéro...

          Attention, le CAPE est un indice composite (censé être) représentatif des risques d’orages, il indique un potentiel d’instabilité verticale (si le couvercle explose ça pète vers le haut, et si le couvercle explose pas, ça péte pas). Les mouvements verticaux, s’ils se déclenchent, peuvent atteindre des km d’amplitude (de 2000m ça peut monter, dans nos régions, jusqu’à 8 ou 10 000m)

          Par ailleurs une masse d’air peut être instabilisée, par ex par réchauffement par la base ou refroidissement par le sommet. C’est ce qu’on voit aussi après le passage d’un froint froid actif (on dit « traine » dans ce cas) et les mouvement verticaux sont bien moins grand : c’est l’air du niveau 700 (1800m) qui en descendant vers le niveau de la mer crée les rafales caractéristiques de ce type de temps. C’est d’ailleurs à partir de la vitesse du vent au niveau 700 qu’on prévoit la vitesse (en m/s, pas en °B) des rafales au niveau de la mer (bon, en décembre 99 ça descendait du niveau 500 ou pire)

          Bien sur, ce même réchauffement par la base peut être à l’origine d’orage (baies des anges par temps de SW à SE en fin d’après midi lors du passage sur le littoral surchauffé), surtout s’il y a couvercle au dessus (inversion), et alors le CAPE en prend un vieux coup.

          En résumé, l’instabilité peut prendre la forme de rafales ou de cumulonimbus. Ah, j’oubliai, dans tous les cas il faut de l’air humide.

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  • 6 octobre 2017 09:03, par yoruk écrire     UP Animateur

    Il faut noter la belle façon dont les WRF mettent en valeur les effets topologiques des hauteurs de la pointe de la botte et de l’Etna...
    La Sicile fait sa « coquette » et se laisse tourner autour... Une bora, déclenchée en Adriatique, provoque des vents violents de NE sur sa côte nord et s’oriente NW dans le canal de Sicile.
    C’est pas mieux dans le golfe de Tarante où ça souffle « velu » de NW pour s’orienter NE sur la pointe sud de la botte...
    On annonce des creux de 3 m dans le canal de Sicile, sur la route de Licata pour Lysigée, qui s’est rfugié à Syracuse, et de 1.5 m au cap Spartivento au sud de la botte. Du coup, nous attendons à Rocella pour traverser dimanche et lundi vers Riposto.

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