Autour des modèles
zyGrib (et aussi Ugrib, Navimail, ...) est un outil permettant à la fois de récupérer des prévisions de paramètres météorologique et de les visualiser de manière commode et utile.
- Je vais tenter ici de décrire brièvement les modèles météorologique.
- J’évoquerais dans d’autres articles :
- la signification des données issues de la prévision numérique, accessibles et affichées par zyGrib ;
- la diffusion des résultats de la prévision ;
Chaque partie commence par un court résumé qu’il suffit de lire dans un premier temps, le court développement qui suit pouvant être assimilé progressivement, ultérieurement.
Les modèles météorologique, résumé
- A quoi sert le format Grib
Les modèles numériques de prévision s’appuient sur des modèles conceptuels élaborés par les météorologistes et les lois physiques régissant l’évolution des paramètres météorologiques de ces modèles pour prévoir l’état futur de l’atmosphère ou de la surface de l’océan. Le format grib est utilisé pour diffuser une partie de ces résultats.
- Les modèles météorologiques
Parmi les modèles opérationnels dans le monde on peut retenir
Ces modèles travaillent à des échelles plus ou moins fines. Ainsi inter-service mer et le modèle Arpège s’appuient sur une échelle synoptique pour décrire des fronts et dépressions. Des modèles plus récents et plus fins traitent même des orages isolés, des pluies diluviennes ou des vents au débouché dune vallée.
Le modèle utilisé (GFS, Arome, ...) et son échelle (synoptique, méso-échelle) doivent être connus avant d’accorder sa confiance à telle ou telle source de Grib pour tel ou tel bassin de navigation.
Les modèles météorologiques, développement
- On y remédie également en forçant l’ensemble des points intermédiaires (L, l, z) à s’accorder avec les valeurs issues d’observations météorologiques faites en de trop rare point (il faudrait 10 millions de points d’observations, on ne dispose que d’un million).
- L’assimilation des données est ce processus qui lisse ou distord la prévision pour la faire passer au plus près de la réalité. Cette même assimilation permet d’introduite dans le modèles des valeurs dérivées d’observations satellites, les valeurs observées n’étant pas directement prise en compte par le modèle (le satellite voit les vagues, le modèle veut du vent). On ne peut ignorer les observations de ces satellites qui voient partout, et qui ajoutent tellement de points d’observation dans des terra incognita.
Les échelles spatiale et temporelle des prévisions
Ces modèles conceptuels traitent de phénomènes qui ont un sens à une échelle spatiale et temporelle donnée, en ignorant platement les phénomènes d’une échelle plus fine.
- Les contingences techniques
Le maillage extrêmement fin, la représentation nécessairement très réaliste du relief, le nombre de point au contour du domaine, le nombre d’observation à assimiler à l’intérieur du domaine conduisent à des temps de calcul prohibitif qu’on diminue en restreignant la taille du domaine d’application à - par exemple - un pays.
Il est alors fréquent que des zones d’intérêt (litoral, centre d’activité humaine) soient traitées en maille fine alors que les océans se contentent de modèles synoptiques. L’état initial au contour est le plus souvent celui prévu par le modèle d’échelle supérieure.
Les données issues de la prévision numérique, résumé de l’article suivant
- Plusieurs de ces données ont un sens quasi connu et compréhensible des marins :
- température, pression, humidité relative et même point de rosée.
- D’autre sont plutôt réservé au météorologiste :
- tourbillon, potentiel, ...
- D’autres enfin gagnent à être apprivoisées par le marin qui en veut plus ou veut en tirer plus de zyGrib :
- température potentielle du thermomètre humide, données en altitude à 1500, 3000, 5500m et plus, indice CAP.
Elles seront toutes développées dans un autre article.
Les données issues de la prévision numérique, développements
Dans un autre article, pense bête :
- prévision en bloc pour une cellule de 100kmx100kmx6h,
- pas de points intermédiaire ni d’interpolation aguichantes et attrape gogo.
- grib,
- carte expertisée,
- IAC Fleet, ...
- fonctionnement du météorologue expert
- modalité de diffusion, gratuite ou pas
Et que faire si on en a, si on en a pas (des cartes, de l’accès internet, ...) ou si on est dans une zone mal couverte ?