Je n’en reviens pas.
J’ai juste une batterie (encore oublié de noter marque et puissance - c’est sans entretien et 75 A je crois). Abandonnée depuis octobre. Elle est à 12,4 V. Pas mal, vu son âge et son état d’abandon, m’enfin il est temps de faire quelque chose (elle serait bien à un peu moins de 50 %, là).
En temps normal, j’aurais simplement mis le moteur en route une ’tite heure. Mais, je suis pensive en contemplation devant le moteur, quelque chose me dit que c’est pas la peine de multiplier les problèmes.
Donc, me suis-je répondu, je prends le chargeur de l’automobile de ma Maman, je l’apporte au port, je débranche les câbles de la batterie du bateau, je branche les pinces crocodiles, une nuit (moi à côté), et le tour est joué.
Ah ben oui ! Un petit café d’abord, et une bonne lecture : Hors série Loisirs Nautiques n° 21, Electronique Electricité à bord ; p. 44, je lis :
« Tels quels, ces chargeurs [automobile] ne sont pas utilisables sur un voilier. Tout d’abord, n’oubliez pas que le 220 V tue vite et bien. Aussi, pour éviter ce problème, il faut impérativement relier la masse du chargeur à la masse du bateau. Autre modification à apporter, supprimer les pinces crocodiles. On les remplacera par une prise mâle de type »deux prises plus terre« . Sur la batterie en paralllèle, on montera une prise femelle »deux prises plus terre« aussi. Grâce à la prise de terre (qui ne sert à rien électriquement », il sera impossible de brancher la prise à l’envers. Ainsi, il n’est pas nécessaire de marquer les prises. On fera une prise par batterie".
Et conclusion, manipulé comme ça, c’est bien utile ces chargeurs là.
Oui, eh bien moi, je n’ai RIEN compris. J’ai rarement autant RIEN compris.
Si vous pouvez m’expliquer... C’est pas vraiment que j’y tienne, d’ailleurs. Mes nerfs flanchent. Mais tout de même, je ne vois pas pourquoi ça ne peut pas marcher avec ces f... pinces crocodiles ? Au pire, je l’amène sur le ponton, la batterie, si le problème c’est le bateau ! Comprends pas, comprends pas, et comprends pas. Là.