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Accueil du site > Forum technique > Voiles, carènes, gréements -forum- > Dehler infiltrations roof ou pont

Rubrique : Voiles, carènes, gréements -forum-

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Dehler infiltrations roof ou pontVersion imprimable de cet article Version imprimable

Publié Janvier 2023, (màj Janvier 2023) par : Hoffmann  image   

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Bonjour,
J’ai une ou plusieurs infiltration(s) d’eau au niveau du pont de mon Dehler 33. La localisation doit être le roof (panneau au-dessus du carré, éléments d’accastillage au niveau du piano ou pieds de chandeliers). Le contremoulage intérieur ne permet pas de repérer l’endroit d’entrée de l’eau, mais de l’eau coule périodiquement par une fissure dans ce contremoulage à gauche de la descente. Le circuit électrique est en panne du fait de ce problème d’infiltration.
Pourriez-vous m’indiquer comment vous avez solutionné ce problème si vous êtes concernés ? Merci d’avance.

UP


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10 Messages de forum

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  • 26 février 2023 11:43, par ernestpt écrire     UP  image

    Hello. Perso, j’injecterais de la résine diluée partout où je peux. Diluée, afin que ça aille au plus profond. A minima, ça ne peut pas faire de mal ...
    Bon courage

    Répondre à ce message

  • 27 février 2023 18:15, par Hoffmann écrire     UP  image

    Merci de vos conseils, je vais essayer le Creeping Crack Cure en plus des travaux que j’ai décidé (changement des 2 panneaux de pont et de la bouche à air.

    Répondre à ce message

    • 28 février 2023 14:28, par ernestpt écrire     UP     Ce message répond à ...  image

      En notant bien que la fiche technique Sicaflex indique que le cordon de sica [ou équivalent] doit faire un minimum de 5mm d’épaisseur pour rattraper les différences de dilation entre la structure dessous et celle dessus (le bois du rouf et le plexiglas du hublot par exemple)

      Répondre à ce message

      • 28 février 2023 17:17, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        On oublie souvent que l’allongement max à rupture d’un élastomère non vieilli est de l’ordre de 300 à 400 % (Sika annonce 400 % pour le Sikaflex 291).

        Un joint ne supportera donc, au mieux, qu’un déplacement relatif de l’ordre de 2 fois l’épaisseur minimale, en supposant l’adhérence sur le substrat parfaite, ce qui est rarement le cas dans la vraie vie (je suis méfiant sur les 400 %, qui doivent correspondre à des échantillons labo avec des surfaces parfaitement propres, le bon primaire et des conditions de réticulation parfaites).

        Les éléments d’accastillage sont souvent montés en enduisant la base de mastic, puis en serrant les boulons de fixation, ce qui donne des joints très minces, souvent inférieurs à 1/10 mm, ce qui crée une fuite lors des efforts (en particulier du fait de la déformation locale du stratifié sous la contrainte alors que la pièce d’accastillage en métal massif ne se déforme pas !

        Répondre à ce message

  • 1er mars 2023 08:14, par PeeF écrire     UP  image

    Bonjour à tous,

    Hors utilisations très spécifiques dans des conditions parfaites (aéronautique, spatial, construction automobile...) les « joints pompe » on été vulgarisés pour rattraper tous les défauts de construction de la construction de bâtiments. Une fissure, un jour trop important, on bourre au mastic, çà tiendra bien jusqu’à la réception.

    Pour ce qui est de la jonction de deux pièces bénéficiant d’une liaison mécanique et pouvant présenter de légères différences de géométrie, il y a le joint néoprène (ou équivalent), moussé ou pas. Avec les tables à découper actuelles, c’est facile à obtenir.

    Et les démontages futurs en sont grandement facilités.

    Répondre à ce message

    • 1er mars 2023 11:00, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Effectivement, un joint en feuille est une très bonne solution, avec cependant un bémol : un joint élastomère présente une tendance à s’extruder s’il est soumis à une forte pression.

      En effet, contrairement à ce qui semble évident, un élastomère est aussi incompressible qu’un liquide (en fait, c’est comparable à un liquide extrêmement visqueux). Pour limiter cette tendance, on emploie en mécanique la technique dite du joint à volume constant : un joint inséré dans une rainure qui empêche l’extrusion latérale.

      On peut le constater si on serre l’assemblage à la clé dynamométrique : au bout de quelque temps, le couple de serrage a diminué et il ne faut pas le reprendre sous peine d’aggraver le phénomène.

      Répondre à ce message

      • Tout a fait d’accord, un joint feuille trop comprimé perd de ses qualités. Dans la procédure de pose d’un joint souple, avec fixation mécanique associée, on doit attendre que le mastic sont partiellement réticulé avant serrage définitif. Un bourrelet périphérique peut alors apparaitre.

        On peut par ailleurs jeter un œil sur le rapport du BEA concernant le naufrage de la vedette SNS Patron Jack Morisseau suite à la rupture de vitrages du poste de pilotage.

        Après analyse d’une autre embarcation similaire il ressort que les épaisseurs constatées de mastic pouvaient descendre à 0.5 ou 1mm. Ce qui relativise l’élasticité réelle du joint et conduit le vitrage à prendre appui sur son cadre en cas de sollicitation importante.

        L’épaisseur mini doit être de 3mm avec du Bostik MSR

        En Grande Bretagne, les vitrages (synthétiques Makrolon AR) et joints sont remplacés tous les 7 à 12 ans. Ceci sur des canots « tous temps » qui ont d’autres conditions d’emploi que nos embarcations.

        Répondre à ce message

        • Personnellement j’ai remonté il y a 10 ans mes hublots au sicaflex, avec double joint caoutchouc de robinet comme cales d’épaisseur au niveau de toutes les vis : d’où au moins 4 mm partout d’épaisseur. Effectivement j’ai mené 2 campagnes de resserrage depuis, plus le produit miracle « Creeper » déjà cité. C’est mieux, mais bon.
          Cette année je vais tout redémonter, car la campagne de cet été a des résultats pour le moins modestes. Je vous ferai part ensuite de mes observations.

          Répondre à ce message

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