“Grèce”/ mer Égée/Kea/Ayios Nikolaos
Cet article a été réalisé en coopération avec les membres du groupe Facebook « Plaisancier Francophones en Grèce »
Guides et documents, liens utiles pour cette zone
- Cruiserswiki kea : très complet, à jour, régulièrement visité, informations contrôlées. pour nous, les meilleurs. En anglais, mais bien traduit par le traducteur automatique Google
- Sea Seek Kea Ay Nikolaou : rudimentaire, très insuffisant, incontrôlé
- [Guide de Méditerranée Vourkari] : Commentaires limités mis à jour en 2013
- Guide de Méditerranée Korissia:Commentaires plus complet que Seaseek et Navily mis à jour en 2019
- Navily Vourkari : clinquant, commentaires consommateurs irréguliers, aucun contrôle, publicité intempestive
- Navily Korissia : clinquant, commentaires consommateurs irréguliers, aucun contrôle, quelques photos significatives, publicité intempestive
- Navily mouillages : clinquant, un seul commentaire consommateur, irréguliers, aucun contrôle, publicité intempestive
Préambule, avant toute lecture, voir note : [1]
Guides nautiques pour cette région
- S’écrit également : Aghiou Nicolau voir note : [2], Livadhi, Vourkari
- Guide imray en français
- Guide imray mer Egée West
- Guide imray, toute la Grèce
- Eagle Ray, le guide grec de référence
ndlr préliminaire pour Kéa : L’île très sous-estimée, et de notoriété récente, présente de nombreux mouillages, et une culture historique riche, que nous développerons plus tard, ce chapitre, présentant les moyens les plus simples pour aborder Kea, par ses deux ports principaux.
Approche
L’approche est claire, de jour comme de nuit. L’île se voit de loin, on ne peut pas la manquer.
De nuit, un phare blanc haut de 32m, à éclats blanc 10 sec, portée 15 milles au nord de la baie. En entrant dans la baie, au sud, un feu à éclats verts 3 secondes, marquant la jetée du ferry. Attention, la jetée a été prolongée .
Une fois dans la baie, le quai de Korissia, tout suite au sud de l’appontement des ferries, au nord, les vestiges métalliques de l’entrepôt de charbon ( Coal Bunker Bay) , et plein Est la blancheur du petit village de Vourkari, sont évidents
Dangers
- Aucun danger particulier, si ce n’est de puissantes rafales par Meltem violent.
- Il faudra veiller au trafic des ferries, abondant ici, du fait de la proximité d’Athènes
- Cette même proximité décuplera la présence de nombreux motors yachts le week end
- Les hauts fonds à l’Est de Vourkari rendront plus complexe la manoeuvre pour venir au quai de Vourkari.
- Télécharger les traces au format GPX et KML
Les ports
On trouve deux ports dans la baie : tout de suite au sud, le port de Korissia, et tout à l’Est, dans la baie de Vourkari et au sud de cette baie, les quais du port éponyme. On peut mouiller sur ancre, mais ce sera beaucoup plus difficile que ne le laisse penser la carte
Le port de Korissia (Κορησσία)
- 37° 39’ 35.974’’ N 024° 18’ 44.790’’ E
- Une vingtaine de places
- On mouille sur ancre, arrière ou étrave au quai. Il faut mouiller long pour pouvoir tenir, par vent dominant par la hanche.
- Le vent dominant en été (Meltem), souffle de N/NE, le matin. ici, virant au N/NW dans l’après midi, ce qui aura pour conséquence une grande hétérogénéité des alignements des bateaux mouillés à quai
- Fonds donnés pour une tenue irrégulière
- Rod Heikell recommande de mouiller alternativement à quai et en mouillage forain, en baie de Livadhi, mais cette baie est interdit au mouillage à cause des manoeuvres des ferries par meltem. (interdiction témoignée par plusieurs sources)
- Korissia est le port principal avec plusieurs magasins d’avitaillement (une excellente boulangerie) et des restaurants. Un des avantages est la grande plage au fond de la baie, du sable en pente douce
Commentaires et photos en attente
Le port de Vourkari
- 37° 39’ 59.061’’ N 024° 19’ 27.578’’ E
- Avec ses jolies maisons, blanches donnant sur un quai bordant une baie aux eaux limpides... Vourkari est l’escale de rêve pour les athéniens... et les touristes... Une heure de ferry depuis le continent, et vous êtes dans les Cyclades... Evidemment ça se ressent, et le petit port est vite saturé dès les beaux jours, et... sur-saturé les week end...
- Peu de places au quai et une petite anse sursaturée de mouillages locaux. Sauf si vous êtes un parfait connaisseur de ces mouillages, en particulier sur leur résistance mieux ne vaut pas s’y risquer, même si on y aperçoit des bateaux mouillés. Vous serez peu manœuvrant, avec peu d’eau sous la quille poussés par un Meltem qui peut être violent
- Pour s’amarrer si vous trouvez une place au quai, il faudra mouiller long, les fonds sont de tenue incertaine, en ayant au préalable reconnu si vous avez assez d’eau au quai. Beaucoup de bateaux, par sécurité, viennent étrave au quai.
- Juste face au village, sur la rive nord de la baie de Vourkari, dans une petite anse et peu d’eau, le NAOK, club de voile emblématique de Kea
Les mouillages forains
Si les ports sont bondés, ou en cas de fort meltem, on peut mouiller au nord de la baie Ayios Nikolaou.
- Ormos Vourkari A l’Est, une zone mouillage bien protégée, et assez proche du port de Vourkari, mais très encombrée de corps morts des locaux (souvent des athéniens en vacances)
- Coal Bunker Bay L’autre mouillage est du coté ouest, sous le vent d’un ancien dépôt de charbon, et protégée de la houle par une avancée sur laquelle est implanté un joli phare. C’est un excellent mouillage pour supporter un fort meltem, quoique assez éloigné des ports,le retour en annexe à partir de Vourkari peut obliger de faire tout le tour de la baie, à 10m du bord. Il faudra veiller à respecter les interdictions de mouillage liées à la présence de câbles sous mains.
Réparation, entretien et services
* Réparations rien sur place
- Entretien rien sur place
- Services portuaires (carburant, eau, électricité, etc...)
- Toilettes, douches et sanitaires, rien ni à Korissia, ni à Vourkari, il faudra s’organiser avec les nombreux bars
- Eau et électricité sur bornes pré payées à Korissia et à Vourkari
- Carburant comme d’habitude par camionnettes citernes avec tous es risques que ça concerne (gazole pollué, présence d’eau etc...) Stations services proches
- Pour Korissia : ICI
- Pour Vourkari : rien en proximité
- Bouteilles de gaz : dans les supers marchés
- Communication :
- nombreux ferries depuis Korissia vers Lavrio et Rafina. y compris vers l’aéroport international d"Athènes, tout proche
- Bus réguliers vers Chora, le principal village de l’île, liaisons avec les autres villages
- Approvisionnement, marchés, super marché
- Korissia en proximité un petit super marché bien équipé : Super Market Bazaar
- Vourkari minimarket, en dépanage, sur le pot à l’étage d’un appartement
- ATM, distributeur de billets, juste à côté de Market Bazaar à Korissia, et un autre à côté du terminal des ferries
- Locations de voitures, scooters, etc, sur le port à Korissia : www.rentacarkea.gr mais il y en a d’autres
- Liens utiles (VHF, e-mail, web, responsables, contacts)
- VHF : Coast Guard channel 12
- 4 G performant
- Wifi avec les bars et restaurants du port
- Wikipedia pour Kea : https://en.wikipedia.org/wiki/Kea_(...)
- Un journal sur le web, à jour régulièrement : https://kea.gr/ facilement traduisible par Google
Ambiance
Style de fréquentations
Korissia. voir note : [3], vrai port commercial de l’île des Cyclades la plus proche du continent grec, est une des destinations privilégiées des athéniens. Une heure de ferry suffit pour rejoindre l’île et profiter de la douceur de ses plages. Étonnamment, malgré sa proximité géographique avec l’Attique, Kéa est épargnée par le tourisme de masse, et peut présenter deux aspects totalement différents suivant que les ferries soient à quai, ou non.
Lorsque le ferry arrive à Korissia, le port de Kéa, il n’y a pas foule sur le quai. A la différence d’autres îles des Cyclades, ici, vous ne serez pas alpagués par les représentants d’agences de voyages cherchant à vous vendre des excursions touristiques ou par des propriétaires proposant des chambres à louer pour la nuit.
Vourkari. Ex village de pécheur, si l’île est tranquille et n’attire pas ou peu les touristes internationaux, notamment en raison de l’absence de liaison avec le port du Pirée (les bateaux partent du port de Lavrio). Kea est donc nettement moins visitée que les autres îles des Cyclades. Kea est fréquentée essentiellement une clientèle grecque aisée et nombre d’habitants de la capitale disposent d’une résidence secondaire sur l’île, mais aussi, récemment de bateaux de plaisance. Ils s’y rendent le week-end afin de trouver un peu de fraîcheur et de calme. Les habitués de Kéa viennent ici pour se détendre et savourer plats et vins locaux en bord de mer ou sur la terrasse de leurs villas.
Mais Vourkari, plutôt que Korissia est aussi la cible de flottilles, ou de bateaux de location, pour qui ce sera la première ou la dernière étape. Dans tous les cas, ils cibleront l’image d’Épinal : Vourkari.
Cafés, restaurants, tavernes
Korissia, petit port, il n’y a rien de particulier à y faire, mais on y trouve de nombreuses tavernes, cafés ou glaciers.
Vourkari où sont amarrés de nombreux voiliers et de luxueux yachts, le soir, on peut admirer de superbes coucher de soleil sur la mer. Le front de mer est bordé de tavernes et de cafés. En continuant encore un petit plus au nord, le chemin mène jusqu’au phare Agios Nikolaos d’où l’on peut profiter d’un très joli panorama. La route conduit ensuite jusqu’à Otzias, point de départ de nombreuses randonnées. Kea est un paradis pour les randonneurs (ndlr : on traitera cet aspect dans l’article traitant de l’île de Kea)
Spectacles
Voir l’excellent bulletin municipal mis à jour régulièrement sur le web : « Bienvenue à la municipalité de Kea » Crédit documentation, voir note : [4]
Description du cadre
Embouquant les passes de l’immense baie de Ag Nikolaou, on est frappé par les contrastes. A la bonne saison (vaut mieux), sur une mer d’un bleu cycladique, on remarque à bâbord, le spectacle désolant de la ruine industrielle de l’ancien site « Coal Bunker Bay ». mais aussitôt à tribord se dessine la jetée, les ferries et quelques bateaux de plaisance, très peu en fait, du quai de Korissia. Enfin, en poussant, un peu plus dans l’Est, le vieux village de pêcheurs de Vourkari, offrant lui le spectacle d’un village cycladique avec ses petites maisons blanche, ses terrasses ouvertes sur un quai écrasé de soleil... Ca se sait, et c’est couru, mieux vaut y venir en milieu de semaine, et hors juillet/août...
Histoire et culture
L’histoire de l’île très méconnue
Elle remonte au bronze ancien, entre 3000 et 2000 av JC, sur Korésia, l’actuelle Koressia, dont l’acropole est située au-dessus du principal port actuel de l’île. Il demeure une tour carrée à cinq étages (10 x 10 m), environ 20 m. haute, faite de schiste local et de marbre (utilisé dans les cadres des ouvertures, des coins et du dernier étage). Il s’agit d’un exemple typique de tour de défense indépendante de la période hellénistique et d’un des bâtiments anciens les plus élevés, préservés. Il servait à l’origine à la protection de la zone de culture environnante, entre les anciennes villes de Koressia et Poieessa. Vers 1600 après JC, lorsque le monastère d’Aghia Marina a été fondé, la tour a été incorporée dans l’enceinte, ayant à nouveau une fonction défensive. En 1958, elle s’est partiellement effondrée lors d’un tremblement de terre et bon nombre de ses blocs ont été utilisés comme matériau de construction pour la reconstruction des bâtiments adjacents. Seul le côté nord du monument est conservé en très bon état mais le reste s’est effondré et les débris ont rempli l’intérieur de la tour. La maçonnerie du mur est construite selon le système trapézoïdal irrégulier, avec très peu de blocs occupant toute la largeur du mur.
Sources :
https://www.universalis.fr/encyclop...
http://odysseus.culture.gr/h/2/eh25...
Plus maritime, le site de Aghia Irene en baie de Vourkari.
C’était l’un des centres culturels les plus importants de la mer Égée. Le site a été occupé pour la première fois à la fin du néolithique (3000 av. J.-C.) et a continué à être habité jusqu’au milieu du XVe siècle av. JC, lorsqu’il a été détruit par une série de tremblements de terre, à l’époque de son apogée. L’occupation restreinte du site est attestée pendant les périodes classique et romaine. Les vestiges architecturaux importants, révélés jusqu’à présent par les fouilles, donnent l’image d’une colonie étendue et florissante tout au long de l’âge du bronze. La période principale de la civilisation cycladique, à savoir le début (2500-2000 avant JC) et les phases du Cycladique moyen (2000-1600 avant JC) sont représentées par des bâtiments à plusieurs pièces avec une maçonnerie murale bien construite et un système de fortification avec un sanctuaire respectivement. L’abondance et la qualité de la poterie indiquent également une activité commerciale intensive et des réseaux d’échange établis avec la mer Égée et surtout la Crète minoenne. Au cours des époques mycéniennes suivantes (1600-1450 avant JC), le peuplement d’Aghia Irene se caractérise par une croissance économique et une complexité sociale, comparables aux centres mycéniens du continent, mais indiquant également une forte influence minoenne (ndlr comme presque partout en Mer Egée).
Les fouilles systématiques du site par l’American School of Classical Studies ont commencé en 1960. Le site peut se visiter : Tel. : +30 22880 21264, 22079 01Jul - 31Oct Sat-Sun, 0800-1500
Sources
https://www.gtp.gr/TDirectoryDetail...
Un mauvais souvenir, tout aussi maritime (si ce n’est plus !!!)
Il était une fois trois sister ships de la classe « Olympic » lancés en :
- 1911 : RMS Olympic
- 1912 : RMS Titanic
- 1914 : HMHS Britannic
Si Olympic a pu effectuer une carrière complète, les deux autres connurent un destin tragique. On le sait bien pour le Titanic, on a tendance à l’oublier pour le Britannic, qui sombrera le 23 novembre 1915, coulé par une mine posée par un sous marin allemand à 2 milles dans le NW de Koressia par 120 mètres de fond. L’épave a été reconnue le 3 décembre 1975 par l’équipe de JY Cousteau.
Réquisitionné en 1915 par la marine britannique pendant la Première Guerre mondiale, il servira en tant que navire-hôpital avant de connaître une fin tragique. Transformé en navire-hôpital, il subit quelques modifications, notamment au niveau de sa coque qui est repeinte en blanc avec trois croix rouges sur chaque côté, éclairées par des ampoules. Il avait une capacité colossale de… 3 309 lits et disposait de plusieurs salles d’opération. À son bord, l’équipe médicale était composée de 101 infirmières, 336 sous-officiers et 52 officiers, ainsi qu’un équipage de 675 personnes. Le chef chirurgien, John C.H. Beaumont, déclare même que le Britannic est « le plus merveilleux des navires-hôpitaux qui ont navigué. »
Sa sixième traversée débutée le 12 novembre 1916, à Mourtos, se déroule sans encombre jusqu’au 21 novembre aux alentours de 8 heures 12. À ce moment-là, le navire subit une explosion au large de Kéa, ce qui provoque une brèche sur le tribord de l’étrave. 10 000 tonnes d’eau se sont engouffrées en seulement deux minutes. Les leçons du naufrage du Titanic avaient été enregistrées et heureusement la prise de conscience de la gravité de l’accident a été immédiate à son bord, contrairement au déni qui a perduré sur le Titanic. Sur les 1125 personnes présentes à bord, le naufrage ne causera la mort que de 30 passagers en faisant 45 blessés. Comble de l’ironie, une des infirmière sauvée à bord avait déjà survécu au naufrage du Titanic